• Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) vient de travailler avec le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales sur l'apport de 5 millions de dollars pour les enfants victimes du VIH à l'horizon de 2010 et ses orientations vers 2020.

    Jusqu'à maintenant, la définition de victime juvénile du VIH/sida n'est pas encore déterminée de façon précise et claire dans les textes juridiques bien qu'il existe au Vietnam un système assez complet de politiques et de lois en matière de droit de l'enfance. "Cela entraîne différentes interprétations de cette définition par les ministères et organes", a déclaré Nguyên Trong An, chef adjoint du Département de protection et de soin de l'enfance. Ainsi, les interventions se concentrent uniquement sur les enfants porteurs du VIH et non sur ceux non porteurs mais dont les parents sont séropositifs. Dans certains textes juridiques abordant le VIH/sida, aucun chapitre ne définit clairement la notion d'enfant sous influence du VIH/sida, a ajouté M. An.

    À l'heure actuelle, le Vietnam recense 2.500 enfants porteurs du VIH dont 1.700 ont bénéficié gratuitement de traitements anti-rétroviraux. En moyenne, chaque année, environ 6.000 femmes enceintes porteuses du VIH sont découvertes. Si elles ne reçoivent pas de traitements, environ 2.000 nouveau-nés seront atteints de ce virus chaque année par la transmission maternelle. Pourtant, jusqu'à maintenant, "le nombre exact d'enfants porteurs ou au contact du VIH au Vietnam n'est pas encore déterminé", a souligné M. An. Ce relevé n'a pas pu être effectué par manque d'établissements sanitaires destinés aux examens du VIH, surtout pour les enfants. En particulier, le Vietnam "ne mène pas encore d'enquêtes générales sur cette situation dans l'ensemble du pays", a ajouté M. An.

    Nécessité d'un système de données

    Comment se passe la lutte et la prévention du VIH/sida en faveur des enfants au Vietnam ? Selon M. An, l'approche des services concernés reste encore limitée. Les assistances psychologiques en faveur des enfants et des mineurs restent modestes, "ne se réalisant qu'à petite échelle", selon M. An. En particulier, les examens des enfants non porteurs dont les parents sont victimes du VIH/sida ne se font pas beaucoup.

    Si 97% des enfants orphelins ont bénéficié de soins de la part de leurs proches, ce chiffre ne sera que de 59% pour les enfants orphelins dont les parents sont morts du sida.

    Dans le temps à venir, avec la somme de 5 millions de dollars accordée par l'UNICEF au programme national pour les enfants victimes du VIH à l'horizon de 2010 et ses orientations vers 2020, le premier travail à faire est "l'édification d'un système de données sur les enfants vivant sous l'influence du VIH/sida", a jugé M. An. Cela contribuera à mieux les protéger dans le contexte actuel.

    Phuong Mai/CVN /(07/08/2009) 

    Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?page=newsdetail&newsid=54811


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  • Le droit à la norme de santé la plus élevée – accessible – n’est pas le plus à la mode parmi les droits humains; mais les limites à la jouissance des gens de leur droit à la santé coïncident souvent avec des inégalités constantes dernière des déclarations de croissance économique ou de réforme politique.

    La qualité de la vie des femmes et des enfants – notamment les femmes pauvres, les femmes rurales, et les femmes issues des minorités ethniques et indigènes – est une importante mesure de changement réel pour les gens les plus vulnérables au monde. Au cours du mois de juin, les droits de la santé sexuelle et de la reproduction des femmes ont bénéficié d’une certaine attention opportune.

    "Sur les 500.000 décès maternels qui se produisent annuellement à travers le monde, plus de 250.000 surviennent en Afrique. Les femmes enceintes en Afrique courent un risque sérieux", a déclaré Soyata Maïga à la 11ème Session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. "En outre, il y a beaucoup de pays en guerre en Afrique, ce qui aggrave le risque des femmes enceintes, avec des centaines de milliers de femmes mourant chaque année".

    Maïga, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits des femmes en Afrique, a ajouté: "Des pratiques socioculturelles telles que le mariage précoce, la grossesse précoce, les violences, la mutilation génitale féminine, la marginalisation dans les prises de décisions par rapport aux questions qui concernent les femmes, la faible position des femmes dans la famille africaine, et le fait que les femmes ne soient pas rendues capables ou ne soient pas autorisées à planifier leurs grossesses – chacun de ces facteurs conduit à la mortalité maternelle, un problème qui peut être réglé et évité si nous l’abordons comme une question des droits humains".

    Les façons dont les niveaux élevés soutenus de la mortalité maternelle proviennent d’un déni des droits, étaient également le thème central d’une conférence tenue à Bruxelles à la fin du mois de mai pour examiner les progrès effectués depuis la Conférence internationale sur la population et le développement au Caire. La conférence de 1994 était un grand tournant en termes d’apport d’une approche basée sur les droits au contrôle de la population et à la santé sexuelle et de la reproduction des femmes.

    A Bruxelles, Indu Capoor, directrice exécutive du Centre indien pour l’éducation pour la santé, la formation et la sensibilisation sur la nutrition, a partagé l’anecdote suivante, retraçant la façon dont la pauvreté condamne des millions de femmes à une cascade de dénis de leurs droits fondamentaux avant que la mortalité maternelle ne mette fin aux vies appauvries.

    "De quel type de droits humains pouvez-vous [parler à] Lakshmi, une fille de 13 ans forcée dans le mariage parce que ses parents étaient pauvres? Elle a été mariée à un garçon vivant dans un village voisin. Elle est tombée enceinte immédiatement, parce qu’elle devrait prouver sa fécondité".

    Les femmes pauvres sont systématiquement privées de leurs droits à l’éducation, aux soins de santé adéquats et accessibles, ou à faire des choix de planning familial et à contrôler leur sexualité – de multiples inégalités qui réduisent trop souvent leurs perspectives d’avenir à zéro.

    "Etant à la fois pauvre et jeune, elle n’a aucun accès à l’argent, à l’information ou aux services de santé tels que les contrôles prénataux. Comme elle a été pauvre durant toute sa vie, elle était gravement anémique. Elle avait accouché d’un enfant prématuré de cinq mois", poursuit Capoor, "et le bébé n’a pas survécu. Elle a, elle-même, souffert d’un saignement excessif et à cause de son état anémique, elle est décédée peu après".

    En moyenne, une femme ailleurs sur la planète meurt pendant l’accouchement toutes les minutes. Trois quarts de ces décès sont évitables.

    "La mortalité maternelle est une question de droits humains. Souligner le refus systématique de prévenir le décès maternel c’est, selon des circonstances spécifiques, le déni du droit à la santé, à l’égalité et à la non-discrimination, à l’autodétermination dans la reproduction et à l’avantage des progrès scientifiques", a affirmé Ariel Frisancho de l’Initiative internationale sur la mortalité maternelle comme un droit humain.

    Les estimations mondiales les plus récentes de décès pendant l’accouchement – les chiffres de 2005 publiés conjointement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale – montrent des progrès limités.

    De 1990 à 2005, la mortalité maternelle a baissé de 26 pour cent en Amérique latine; en Asie, la baisse était de 20 pour cent au cours de la même période. En Afrique, la baisse était moins d’un pour cent, de 830 pour 100.000 naissances vivantes à 820 – environ 276.000 femmes africaines sont mortes de complications liées à la grossesse en 2005.

    S’exprimant, comme Maïga, dans le groupe d’experts du Conseil des droits de l’Homme, Frisancho a expliqué que la majorité de ces décès sont le résultat de ce que les activistes décrivent comme les Cinq retards.

    "Un, le temps qu’il faut pour reconnaître qu’une femme est confrontée à un problème de santé de vie ou de mort; deux, le temps de prise de décision pour solliciter des services; trois, la durée du parcours pour bénéficier des services; quatre, le retard pour bénéficier des services dès l’arrivée au centre de santé; et cinq, le retard politique de la part des gouvernements et des bailleurs pour régler efficacement la question de la mortalité maternelle".

    Certains programmes qui répondent à ce besoin sont en place, mais ils nécessitent un financement et un soutien plus grands des gouvernements.

    Au Pérou, le pays natal de Frisancho, des organisations non gouvernementales ont constaté qu’en plus des problèmes courants de distance, de coût et du manque de personnel, les femmes indigènes, dans le district d’Ayacucho, n’ont pas confiance aux centres de santé publics.

    Des consultations avec la communauté ont conduit à l’adoption des soins prénataux et postnataux ainsi que la délivrance dans de nouveaux centres d’accouchement - gratuit - pour les rendre plus culturellement sensibles – y compris les accoucheuses qui parlent le Quechua, des équipements pour les femmes afin qu’elles accouchent debout si elles le souhaitent, et des dispositions pour qu’un membre de famille reçoive le placenta conformément aux traditions locales.

    En Afrique occidentale et centrale, un projet dirigé conjointement par l’UNICEF et l’USAID à Kaedi, en Mauritanie, et à Ngaoundéré, au Cameroun, a formé plusieurs douzaines de médecins, de sages-femmes et d’assistants, et a doté les centres de santé des villes d’un nouvel équipement.

    La formation pour une meilleure communication, la gestion du travail et la prévention de l’infection ont amélioré la santé maternelle, et des agents de santé communautaires ont été déployés pour sensibiliser sur les signes d’alerte en cas de complications de la grossesse, afin que les femmes et leurs proches n’attendent pas trop longtemps avant de solliciter les soins d’urgence.

    Dans l’Etat de Uttar Pradesh, en Inde, l’ONG de défense des droits, SAHAYOG, a mobilisé des milliers de femmes pauvres pour soumettre aux décideurs des questions de soins maternels et d’autres violations des droits humains. Les femmes ont formé le 'Mahila Swasthya Adhikar Manch' (en Hindi: Forum des droits des femmes à la santé), qui vise à permettre aux femmes marginalisées de gagner une voix dans l’élaboration des politiques afin de réduire les taux élevés de mortalité maternelle dans cet Etat.

    La vision d’une approche basée sur les droits pour réduire la mortalité maternelle existe depuis plus de 15 ans; ce qu’il faut, ce sont des actions diverses à grande échelle pour la mettre en pratique.

    Le 17 juin, le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies a adopté une résolution reconnaissant que la mortalité maternelle évitable est une violation des droits de la femme à la vie, à la santé, à la dignité, à l’éducation et à l’information. On espère que cela constituera un outil permettant aux femmes de faire pression pour une responsabilité plus grande.

    "Un changement durable, substantiel ne sera réalisé que si les pauvres ont une implication plus grande dans l’élaboration de politiques et pratiques de santé", a déclaré Frisancho. Cette vision existe depuis plus de 15 ans, mais développer des actions comme celles-ci est la clé pour réduire la mortalité maternelle. (FIN/2009)

    Une analyse de Rosemary Okello et de Terna Gyuse [BRUXELLES et LE CAP, 2 juil (IPS) -]

    Source : http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=5383


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  • La lutte contre la pauvreté constitue en partie la préoccupation de l’ONG Bonne Semence qui a effectué sa sortie officielle, récemment, au centre culturel d’Abobo, en présence de plusieurs invités. La présidente de l’ONG, Abiba Koné a indiqué qu’elle souhaite contribuer à l’insertion socio professionnelle des jeunes. C’est en cela qu’elle compte entreprendre l’installation d’une unité de production d’attiéké et de placali qui se chiffre à 2,832 millions FCFA et l’acquisition de deux broyeuses de manioc. “Nous souhaitons le soutien des bonnes volontés pour la réalisation de ce projet”, a-t-elle dit. Abiba Koné envisage d’équiper son siège. Sa structure, a-t-elle dit, soutient les jeunes filles mères et assiste les enfants orphelins du Vih-Sida.
    lundi 15 juin 2009 - Par Notre Voie Taille des caractères
    Suite http://news.abidjan.net/h/333925.html 


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  • Discours d’investiture du Directeur de la MdM (3 mai 2006)

    Monsieur le représentant du Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication,
    Monsieur le représentant du Ministre de la Communication et des technologies nouvelles,
    Monsieur le Président de l’Assemblée spéciale des unions professionnelles,
    Monsieur le Président de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les Médias (ODEM),
    Mesdames et Messieurs les Partenaires techniques et financiers des médias,
    Messieurs les Directeurs d’entreprises de presse,
    Femmes et Hommes des médias,
    Honorables invités,
    Mesdames et Messieurs,

    Je me dois, avant tout propos, de remercier le Seigneur, l’Eternel des Armées qui a veillé à ce que ce jour soit, que nous soyons ensemble pour la présente cérémonie d’investiture. Je sens et je sais que ce jour est béni, et que Le Tout Puissant continuera de déverser sa grâce sur nous. Je vois également dans cette salle les braves hommes par qui Le Seigneur passe pour faire de la Terre un espace de santé, de paix et de bonheur.
    Nous ne remercierons pas assez, mes collaborateurs et moi, le Président et les membres de l’Assemblée spéciale des unions professionnelles pour la sérénité et la patience dont ils ont fait preuve tout au long du processus de renouvellement du personnel de la Maison des Médias.
    Je voudrais dire un merci particulier à Edouard Loko, pour sa qualité d’écoute, son humilité et son humanisme. Puisse Dieu l’accompagner dans le combat qu’il mène pour la promotion de la presse béninoise. 
    Chers invités, parents, amis, chers confrères, votre présence ici ce matin est la manifestation de l’amitié, de la fraternité et de l’attachement à nos personnes et à l’endroit de la presse béninoise.

    Mesdames, Messieurs,

    En créant la Maison des Médias en 2005, le Cnpa-Bénin et l’Upmb, les deux associations faîtières de la profession, lui ont assignée pour objectifs de :
    - promouvoir la liberté de la presse, le pluralisme et l’indépendance des médias,
    - favoriser la communication entre le public et la presse,
    - promouvoir la solidarité entre les professionnels des médias,
    - servir de cadre et d’appui à la formation et au perfectionnement des professionnels des médias,
    - renforcer les capacités de production des médias,
    - promouvoir la circulation de l’information et les échanges entre journalistes et autres professionnels de la communication,
    - créer un espace de liberté pour les professionnels des médias.

    Ces différents objectifs ont induit des actions, des activités, voire des tâches, auxquelles l’équipe sortante a dû s’atteler à son installation. En dépit de la situation très peu encourageante dont nous héritons, mes collaborateurs et moi comptons engager notre Maison commune sur de nouvelles pistes, dans de nouveaux partenariats, sous le contrôle et le cadrage de l’Assemblée spéciale des deux unions professionnelles, dans un esprit plus respectueux et plus craintif du bien commun.

    Pour nous, la cérémonie de ce jour porte tout d’une nouvelle vision de la gestion des affaires et biens de la communauté.
     
    Oui, la Maison des Médias doit contribuer à relever les nombreux défis qui se posent à la presse béninoise : la formation, la sécurité et la sûreté des journalistes, leurs conditions de travail, les réformes en profondeur des lois qui entravent la liberté d'expression et de liberté de la presse, le travail en synergie des organisations professionnelles pour pousser les pouvoirs publics et la société à un plus grand respect et un changement de comportement envers les médias.

    Oui, la Maison des Médias doit rayonner la fraternité et la confraternité. Elle doit luire d’une meilleure visibilité, non pas pour ce qu’elle est, mais parce qu’elle aura été active et créative dans l’accompagnement des professionnels et des médias du Bénin.

    Oui, la Maison des Médias doit être le reflet et l’exemple d’une bonne et transparente gestion, à tous points de vue. Etant au beau milieu du village, elle doit pouvoir rester droits dans ses bottes, projeter une bonne image de la presse béninoise.
     
    Monsieur Le Président,
    Mesdames et Messieurs les Membres de l’Assemblée spéciale,

    Vous attendez de la Maison des Médias qu’elle développe des projets fédérateurs qui, par-delà les catégories socioprofessionnelles, contribuent au renforcement des capacités des hommes et femmes des médias et à leur  épanouissement, au renforcement de la compétitivité des entreprises de presse, donc  au développement de la presse béninoise.
    La nouvelle équipe s’engage et engage dès maintenant notre Maison commune sur les sept (7) axes ci-après :

    AXE 1 ,  De la promotion de la liberté de la presse, du pluralisme et de l’indépendance des médias, la Maison des Médias organisera, périodiquement et de manière conjoncturelle des manifestations à caractère public : conférences de presse, manifestations, déclarations et publications.

    AXE 2, De la promotion de la communication entre la presse et le public. Il s’agit de contribuer à présenter une bonne image des médias par la création et l’instauration des cadres  réguliers de communication et de communion avec les différentes catégories socio-professionnelles de nos braves populations. Je citerai pour exemples :
    - les rencontres régulières avec les groupes d’auditeurs organisés (les grogneurs par exemple) sur les exigences et les difficultés de la profession. (Nous saluons la présence, parmi nous, de quelques figures bien connues).
    - l’instauration d’une journée (Jour de Médias) pour renforcer et coordonner, sous l’autorité des associations professionnelles, les manifestations entrant dans le cadre de la journée mondiale de la liberté,
    - l’instauration d’une journée Portes ouvertes sur la presse et la communication du Bénin,
    - la mise en œuvre du projet de numérisation des contenus de presse pour valoriser et ouvrir aux internautes les contenus rédactionnels des médias écrits et audiovisuels,
    - la publication par trimestre d’un bulletin de liaison.

    AXE 3 De la promotion de la solidarité entre les professionnels des médias. La vie des professionnels des médias, à l’instar du parcours de tout être, étant marquée par des événements heureux et malheureux, la Maison des Médias se propose de coordonner, en harmonie avec les initiatives des employeurs, des collègues et des familles, toutes actions utiles de soutien en direction des confrères affligés ou comblés.

    AXE 4 Du cadre et d’appui à la formation et au perfectionnement des professionnels des médias. La Maison des Médias sera le temple des formations professionnelles. Elle initiera des programmes de formations spécialisées, en recherchera les financements et les partenariats techniques appropriés. Une attention particulière sera accordée à des catégories de professionnels tels que les graphistes, les photojournalistes, les caricaturistes, les journalistes et animateurs en langues nationales, les correspondants ainsi que les rédacteurs en chefs et secrétaires de rédaction.

    C’est pourquoi nos premières actions viseront à augmenter notre capacité d’accueil par la réaffectation et le réaménagement des locaux afin de rendre plus opérationnels les espaces disponibles.
    Par ailleurs, la Médiathèque « Jérôme Badou » sera rouverte à la consultation.

    AXE 5 Du renforcement des capacités de production des médias.
    Pour combler leur déficit en matériel de travail dans l’audiovisuel, la Maison des Médias mettra à la disposition des entreprises et hommes des médias de ce sous-secteur des bancs de lecture, de montage de sons et d’images. La Maison des Médias négociera, auprès des bailleurs de fonds, des matériels et consommables à mettre directement à la disposition des entreprises de presse.

    AXE 6 De la promotion de la circulation de l’information et les échanges entre journalistes et autres professionnels de la communication. La Maison des Médias recherchera et mettra à la disposition des professionnels, par le biais d’un bulletin de liaison, par affichage et mailing groupé, des informations utiles et pratiques telles que annonces, avis de recrutement, offres d’emplois …
    Pour soulager les médias et professionnels dont les rédactions sont trop excentrées, il sera aménagé une plate-forme opérationnelle où ils pourront faire traiter, expédier et recevoir leur courrier, rencontrer les sources, les clients et autres personnes.

    AXE 7 De l’espace de liberté pour les professionnels des médias.
    La Maison des Médias offrira aux professionnels gîte et couverts ; elle rendra opérationnels et davantage fonctionnels son centre de documentation, son cybercafé et son télé centre. Elle mettra à disposition une plate-forme de services pour entreprises (montage de maquettes, traitement du courrier, domiciliation de la messagerie et d’adresse postale, espace de rendez-vous professionnels).
    Il sera aménagé quelques chambres pour héberger des journalistes nationaux ou étrangers mis en difficulté pour des raisons strictement professionnelles.
    Nous ouvrirons bientôt une cantine où seront servis repas et boissons à prix subventionnés, ainsi qu’un point de vente de tous les journaux paraissant au Bénin.
     
    Mesdames et Messieurs,

    Un autre AXE mérite notre attention : il s’agit des travaux de réaménagement, de réfection et de réaffectation des locaux. Ces travaux doivent être entrepris afin d’offrir à la Maison des Médias des espaces adéquats pour ses propres activités (unité de formation, cybercafé, cantine, plate-forme de services, information/documentation, réunions…) et celles des tiers. Aujourd’hui, elle est encore loin de satisfaire toutes les sollicitations. De l’Auditorium à la terrasse frontale au rez-de-chaussée en passant par la Médiathèque Jérôme Badou (salle de documentation) et la salle Cyber, presque tous les espaces méritent aujourd’hui une restauration pour être fonctionnels et répondre aux exigences de nos actions.

    Ces différentes actions sont contenues dans un plan triennal de développement 2009 à 2011 dont le coût de mise en œuvre est évalué à un montant de 242.000.000 francs CFA.

    Mesdames et Messieurs, Chers invités,

    J’imagine que vous vous interrogez sur nos chances, nos possibilités et nos capacités réelles à mobiliser ces ressources financières. Et vous avez raison, car la Maison des Médias ne vise pas la réalisation du profit. Par contre, elle devra, dans un environnement de plus en plus hostile au financement facile,  assurer ses charges de fonctionnement et développer les prestations promises.

    Nous ne nous contenterons plus d’une source de financement. Nous développerons une politique active de marketing et de recherche de financement qui nous fera aller au-devant des bailleurs de fonds pour soutenir nos projets.
    Jouissant de la reconnaissance des pouvoirs publics, du  soutien des médias publics comme privés et de l’engagement des associations professionnelles à nos côtés, nous réussirons à ouvrir bien des portes.

    C’est pourquoi, de cette tribune, je m’en voudrais de ne pas lancer un appel utile aux pouvoirs publics, aux représentations diplomatiques, aux institutions et organisations internationales, aux organisations non gouvernementales et aux opérateurs économiques du Bénin, afin qu’elles accordent toute l’attention requise aux requêtes de collaboration, de financement et de partenariat. Par leurs appuis, elles auront ainsi contribué à  promouvoir la liberté de presse et à renforcer les capacités des entreprises et professionnels de la presse béninoise

    Femmes et hommes des médias,
    Patrons d’entreprise de presse,
    Professionnels travaillant dans les journaux, les radios, les télévisions et autres médias en ligne,

    La nouvelle équipe est composée d’hommes et de femmes, tous à votre service, avec pour vision de faire de la Maison des Médias « Thomas Mègnassan » un rayonnant carrefour de rencontres, d’information, de formation et d’épanouissement des professionnels des medias au Bénin.

    Aussi, cette équipe a-t-elle besoin de votre attention, de votre appui et de votre soutien. En retour, elle vous garantit du service bien fait, des résultats concrets et de l’impact visible. Ceci est un engagement.
    Plaise au Seigneur Le Tout Puissant de nous donner la santé, le mental et la force de le respecter.

    Je vous remercie.


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  • OMS-BEN No 09  2009
    1er mai 2009
    LE BENIN SE MOBILISE CONTRE LA GRIPPE « A H1 N1 »

    UN CAS SUSPECT A ETE DECOUVERT AU BENIN

    Le Ministre de la Santé a fait une déclaration publique et annoncé des mesures préventives strictes pour faire face à toute éventualité   

    C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé ce vendredi 1er mai 2009 à son Cabinet que le Professeur Issifou TAKPARA, Ministre de la Santé a fait cette déclaration. Le Ministre de la Santé  était entouré du Dr Akpa Raphaël GBARY, Représentant Résident de l’OMS au Bénin et des Docteurs Laurent ASSOGBA, Christophe MONSIA et Honoré DJOGBE, respectivement Directeur National  de la Protection Sanitaire (DNPS), Directeur de l’Elevage (DE) au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) et Chef du Service Epidémiologie, Surveillance Sanitaire des Ports et Aéroports et Point Focal du Règlement Sanitaire (RSI) pour le Bénin.

    Plusieurs autres experts et spécialistes des Agences spécialisées des Nations Unies (OMS, UNICEF, FAO et UNDP) étaient également présents à ce point de presse. Par ailleurs, les membres du Comité national de crise ont aussi participé à cette importante rencontre avec la Presse. D’entrée, le Ministre de la Santé a annoncé l’apparition d’une nouvelle maladie appelée grippe à virus de type A (H1N1) qui s’étend rapidement dans le monde. Il a indiqué que plusieurs cas avérés ou suspects ont été détectés sur les continents américain, asiatique, européen et récemment africain avec des cas de décès.

    Abordant le cas du Bénin, le Ministre de la Santé a précisé que la maladie est suspectée depuis le lundi 27 avril 2009 chez une personne expatriée âgée de 25 ans qui  est revenue au pays, le 20 avril 2009  après un séjour au Mexique. Le Professeur Issifou TAKPARA a indiqué que cette personne a présenté un syndrome grippal répondant à la définition de cas suspect, élaborée par l’Organisation Mondiale de la Santé. En effet, l’OMS définit comme cas suspect, « tout individu, présentant une fièvre brutale (température égale ou supérieure à 38°5C) avec syndrome grippal (toux, éternuement, fatigue, céphalée, écoulement nasal) associé ou non à une gêne respiratoire, dans un contexte de voyage récent  ou de contact avec un voyageur dans un pays endémique ». A la suite de cette explication, le Ministre a précisé que les investigations sont en cours pour la confirmation du cas et que des prélèvements ont été également faits chez trois autres personnes qui ont eu un contact direct avec elle. Le Ministre de la Santé a indiqué qu’à ce jour, la patiente et les personnes contact sont sous traitement et se portent bien. Enfin, la déclaration du Ministre a rassuré toutes les populations et la communauté internationale sur les dispositions prises pour leur garantir, la sécurité sanitaire. Il a rappelé que la consommation de la viande de porc et de toute charcuterie bien cuite est sans danger.

    Intervenant à la suite du Ministre de la Santé, le Dr Christophe MONSIA, Directeur de l’Elevage a expliqué que le virus à l’origine de la nouvelle grippe A (H1N1) n’est pas d’origine porcine et par conséquent, c’est abusif de l’appeler grippe porcine. Du point de vue scientifique, a-t-il précisé, aucun cas clinique de la grippe porcine originelle n’est avéré.
    Le cas suspect découvert au Bénin reste à confirmer par des analyses biomédicales diverses et les investigations sont en cours. Il a invité les acteurs de la filière porcine à poursuivre leurs activités tout en prenant les précautions élémentaires d’hygiène habituelles. Le DE a demandé aux consommateurs de la viande de porc et de toute charcuterie à bien les cuir avant de les consommer.

    En ce qui le concerne, le Dr Akpa Raphaël GBARY, Représentant Résident de l’OMS  a annoncé qu’à ce jour, 331 cas confirmés ont été officiellement notifiés à l’OMS dans le monde dont 13 décès. Il a expliqué que la grippe de type A (H1N1) atteint des adultes jeunes (20 et 40 ans) y compris des enfants tel que le cas d’un nourrisson de 23 mois décédé aux Etats-Unis. A propos de l’attribution des échelles, le Dr Akpa R. GBARY a expliqué qu’elle répond à des critères épidémiologiques, cliniques et spécifiques tels que l’extension de la maladie. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, l’OMS a fixé le niveau d’alerte actuel à 5 sur une échelle de 6 cela signifie « une augmentation significative du risque de pandémie » mais, « à ce stade, l’OMS ne considère pas que la pandémie est inévitable ». A la suite du Ministre de la Santé, le Représentant Résident de l’OMS a remercié les journalistes pour l’intérêt qu’ils accordent à la situation relative à l’épidémie de la grippe due au virus de type A (H1N1) qui s’étend progressivement à tous les continents suscitant une mobilisation accrue de tout le monde.

    Les journalistes ont posé plusieurs questions relatives à l’origine de la nouvelle grippe, les mesures prises pour l’enrayer, les critères d’attribution par l’OMS, des niveaux d’alerte, la consommation de la viande de porc et de toute charcuterie etc.  Le Ministre de la Santé, le Directeur de l’Elevage, le Directeur National de la Protection Sanitaire et le Représentant Résident de l’OMS y ont répondu chacun selon son domaine de spécialité.

    En mettant un terme à ce point de presse qui n’est que le début d’une grande campagne de Communication pour un Changement de Comportement (CCC), le Ministre de la Santé a mis l’accent sur les points suivants :

    - La grippe de type A (H1N1) mérite une mobilisation de tout le monde à commencer par la presse ;
    - La population est invitée à appliquer les mesures d’hygiène comme le lavage des mains au savon et le port de masque à côté  d’un cas suspect ;
    - tout cas suspect doit être référé aux autorités sanitaires et vétérinaires nationales ;
    - Les médicaments sont disponibles pour faire face à cette grippe et le stock sera  renforcé au besoin avec l’appui de l’OMS et d’autres partenaires ;
    - Un mécanisme de prise en charge des cas suspects ou confirmés éventuels est mis en place ;
    - Les dispositions sont prises à toutes nos frontières terrestres, aériennes, portuaires et ferroviaires dans le sens du renforcement de la surveillance des cas ;
    - La viande de porc bien cuite peut être consommée.

              Il faut mentionner qu’un Comité national de Crise est mis en place, appuyé par le Système des Nations Unies au Bénin (SNU) qui a planifié une formation de l’ensemble des membres de son Personnel, pour le mardi 5 mai 2009 à Cotonou.

     
    Pour plus d'informations, veuillez communiquer avec François AGOSSOU, Conseiller NPO/HPR chargé de la Promotion de la Santé (agossouf@bj.afro.who.int), Dr Aristide SOSSOU, Conseiller Rougeole et DPC par intérim, sossoua@bj.afro.who.int ; ou Madame Lydia BOSSOU AHOUANGBO, Secrétaire à la Documentation (ahouangbol@bj.afro.who.int) Téléphone : (229) 21.30.19.07. Télécopie : (229) 21.30.42.08. Adresse : B.P. 918, Cotonou, Bénin.


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