• "S’engager pour la survie des enfants : une promesse renouvelée", c’est  le thème autour duquel le Système des Nations Unies et ses partenaires ont célébré le 24 octobre 2013 à Cotonou, la Journée des Nations Unies promettant à nouveau de réduire de manière significative le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, qu’ils soient riches ou pauvres, où qu’ils vivent.

    En présence des chefs d’agences ou de leurs représentants, des cadres du Gouvernement, des Partenaires techniques et financiers, des responsables de la société civile et du secteur privé, le Gouvernement du Bénin, par la voix du Professeur Dorothée Akoko Kindé Gazard, Ministre de la Santé a lancé le mouvement «Une Promesse Renouvelée» (APR), réaffirmant une fois encore l’engagement pris par l’Etat béninois à Washington en juin 2012 pour réduire le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans à moins de 20 pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2035.

    "S’engager pour la survie des enfants : une promesse renouvelée", est un mouvement international visant à mettre fin aux décès d'enfants dont les causes sont évitables. «Ce mouvement, placé sous la direction des gouvernements participants, vient appuyer la stratégie "Chaque femme, chaque enfant", lancée par le Secrétaire général des Nations Unies. Il rassemble les organisations internationales, les gouvernements, le secteur privé et la société civile afin d'accélérer la lutte contre la mortalité maternelle et infantile» a rappelé Mme Elisabeth Balepa, Représentante de la FAO et Coordonnatrice Résidente par intérim du Système des Nations Unies. Elle a par ailleurs évoqué les actions menées par le SNU dans le cadre commun "Unis dans l’action". Elle a précisé que "les femmes et les enfants sont au cœur de l’agenda Post-2015".

    Au Bénin, des progrès ont été réalisés ces 20 dernières années, grâce aux interventions ayant un haut impact sur la réduction de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, mais des milliers d’enfants continuent encore de mourir chaque année de maladies dont les causes sont évitables et les traitements accessibles à moindre coût. Selon le rapport «Levels & Trends in Child Mortality 2013» en 1990, 39 000 enfants sont décédés au Bénin alors qu’en 2012, ce chiffre est passé à 32 000, montrant ainsi une réduction appréciable du nombre de décès par an, des enfants âgés de moins de cinq ans. Si les efforts actuels sont poursuivis, le Bénin atteindra encore des chiffres plus bas en 2015 et à l’horizon 2035.

    Dans ce contexte, Epiphane Dansou, président de la Fédération des Associations du Personnel des Nations Unies a déclaré : «j’invite tout le personnel des Nations Unies à adopter des comportements dignes vis-à-vis des enfants et à contribuer par un travail de qualité à augmenter la couverture de la prise en charge des trois principales causes de décès des enfants au Bénin à savoir : la pneumonie, la diarrhée et le paludisme».

    Dans son intervention, le Ministre de la Santé, a rappelé les stratégies définies pour réduire la mortalité des enfants à l’horizon 2035. Il s’agit a-t-elle précisé, «d’augmenter la couverture de la prise en charge des trois principales causes de la mortalité des enfants de moins de cinq ans à travers le réseau national de 12 000 relais communautaires ; de mettre en place des interventions à haut impact de lutte contre la mortalité des nouveau-nés dans les communautés et les centres de santé ; de répondre aux besoins des femmes en matière de régulation des naissances ; d’assurer la qualité de l’eau utilisée par les ménages à travers le traitement à domicile ; de développer des partenariats avec les mairies et les radios locales pour la mobilisation communautaire et la pérennisation de la mise en œuvre des interventions ; de renforcer la mobilisation sociale, le plaidoyer, la coordination et le suivi». Le Professeur Gazard a martelé que de nombreux défis restent à relever, à moins de 900 jours de la date butoir des OMD.

    En prélude au lancement du mouvement «S’engager pour la survie des enfants : une promesse renouvelée», une conférence de presse portant sur la même thématique a été organisée le 23 octobre à la représentation de l’UNICEF afin de mieux faire comprendre le concept de l’APR aux médias.

    Par ailleurs, l’Agence nationale de transfusion sanguine en collaboration avec la Coordination du Système des Nations Unies a organisé dans les locaux de l’UNICEF, de l’OMS et du dispensaire des Nations Unies, une séance de collecte de sang à laquelle le personnel des Nations Unies ainsi que leurs partenaires ont pris une part active. Les poches de sang recueillies serviront à sauver la vie des enfants et des femmes au Centre National Hospitalier Universitaire et à l’Hôpital de la mère et de l’enfant de Cotonou.


    Pour toute information complémentaire, merci de contacter :
    - Dr Adama Ouédraogo, Chef de la Section Survie et Développement de l’enfant, UNICEF Bénin : aouedraogo@unicef.org  
    - Dr Alban Quenum, Spécialiste Santé, UNICEF-Bénin : aquenum@unicef.org  
    - Hippolyte Djiwan, Media Officer, UNICEF-Bénin : hdjiwan@unicef.org 


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  • Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accordé, Dr Achille Batonon, médecin coordonnateur de la zone sanitaire Malanville Karimama apporte des précisions sur la situation alimentaire et nutritionnelle des ménages et enfants de moins de cinq ans, qui a été fragilisée dans les communes de Karimama et Malanville, suite aux inondations de

    Après les inondations intervenues en 2012 dans les communes de Malanville et Karimama qui ont causé au moins cinq morts, des pertes de vivres et de bétails, quelle est aujourd’hui la situation des populations locales ?

    Les inondations survenues en 2012 dans les communes de Malanville et de Karimama ont causé des pertes en vie humaines (6 décès par noyade dont 3 dans l’arrondissement de Monsey, commune de Karimama et 3 dans la commune de Malanville dont 1 dans l’arrondissement de Malanville et 2 dans celui de Toumboutou et d’autres dégâts connexes tels que la destruction massive des cultures et greniers, la perte de bétail et la destruction des matériels de pêche. La situation des populations dans les localités durement affectées par ces inondations est assez critique sur les plans de l’alimentation et de la nutrition au vu des résultats de la campagne de dépistage des cas de malnutrition aiguë réalisée chez les enfants de moins de cinq ans dans ces deux communes.

    Quelle a été l’impact de la destruction des vivres, du bétail et la dévastation des champs sur la situation nutritionnelle dans les deux communes ?

    La destruction des vivres, du bétail et la dévastation des cultures  a très tôt plongé les populations locales dans une insécurité alimentaire. Les ménages des localités durement touchées  ont été amenés à réduire le nombre et la qualité des repas ou encore à réduire les dépenses de santé. Ce mécanisme de survie ainsi développé par les ménages  a eu un impact négatif sur l’état nutritionnel et la santé des cibles les plus vulnérables que constituent les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et allaitantes. Afin d’analyser la situation nutritionnelle dans les communes de Malanville et de Karimama, l’équipe d’encadrement de la zone sanitaire a organisé en décembre 2012, une campagne de dépistage des cas de malnutrition aiguë chez les enfants de 6 à 59 mois. Cette campagne a permis de confirmer la nécessité des interventions nutritionnelles d’urgence dans les deux communes.

    Comment l’état nutritionnel des enfants a été affecté et quelle est l’évolution?

    La qualité de vie des ménages touchés par ces inondations a été compromise sur les plans de l’alimentation et de la nutrition. Ainsi plusieurs ménages, pour faire face à la situation, ont été amenés à réduire le nombre et la qualité des repas. Cette réduction du nombre et de la qualité des repas chez les enfants a engendré une inadéquation des apports nutritionnels par rapport aux besoins nutritionnels chez ces Etres en pleine croissance. Il s’en suit un déficit en énergie, en plusieurs éléments nutritifs  indispensables à leur croissance et donc une perte de poids. L’immunité de ces enfants malnutris est aussi affectée, ce qui les rend vulnérables aux maladies infectieuses et à la mort.

    En termes d’évolution, le dépistage réalisé en juin 2013, soit 6 mois après  celui de décembre 2012, a révélé la persistance de poches de malnutrition dans plusieurs arrondissements de Karimama et Malanville.

    Comment avez-vous fait face à la malnutrition des enfants et avec quels moyens ?

    La riposte à la situation d’urgence alimentaire et nutritionnelle a été planifiée, mise en œuvre et suivie par l’équipe d’encadrement de la zone sanitaire de Malanville-Karimama avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Elle a consisté, d’une part, à palier très rapidement à l’urgence alimentaire à travers la distribution gratuite de vivres et de suppléments alimentaires à tous les  ménages et leurs enfants touchés par les inondations. D’autre part, une prise en charge gratuite des cas de malnutrition a été assurée suite aux dépistages etc . Par ailleurs, des activités promotionnelles pour la prévention de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans, couplée à une campagne de mobilisation communautaire en faveur des interventions nutritionnelles en situation d’urgence ont été organisées.

    Quelle a été la part des partenaires techniques et financiers dans la mobilisation des ressources pour assurer la sécurité nutritionnelle dans la zone ?

     La distribution gratuite de vivres et de suppléments alimentaires à tous les  ménages touchés par les inondations et aux enfants dépistés malnutris aigus modérés a été organisée avec l’appui technique et financier du PAM. Le recensement-dépistage de la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans ;  la supervision spécifique des prestataires sur les activités de nutrition ; le suivi et la mise en œuvre des plans de résolution des problèmes identifiés lors de la supervision spécifique des prestataires ;  la mobilisation communautaire pour le plaidoyer et l’information sur les interventions nutritionnelles en situation d’urgence ; la prise en charge et le suivi de la malnutrition aiguë et la réalisation des activités promotionnelles pour la prévention de la malnutrition dans la zone sanitaire de Malanville-Karimama ont été réalisés avec l’appui technique et financier de l’UNICEF grâce au soutien significatif du Japon. D’autres partenaires tels que CARE et Plan Bénin ont aussi contribué aux efforts conjoints.

    L’inondation est un phénomène récurrent dans la zone, quelles sont les mesures prises pour y faire face et prévenir la dégradation de la situation nutritionnelle?

    Les communes de Malanville et de Karimama, disposent chacune d’un plan de contingence actualisé pour faire face aux aléas dont les inondations. Ce plan de contingence, véritable guide opérationnel, est élaboré pour prévenir et gérer les différents aléas qui peuvent affecter de façon récurrente ces communes. Il fait ressortir les scénarii possibles dans la gestion des crises. Cependant, il faut noter qu’il existe quelques insuffisances relatives à la gestion des urgences alimentaires et nutritionnelles dans les différents scénarii proposés. Les autorités communales conscientes de cette insuffisance ont déjà pris des dispositions locales, en instruisant les acteurs des différents secteurs concernés par les questions d’alimentation et de nutrition, pour assurer la sécurité alimentaire et renforcer les interventions nutritionnelles au niveau communautaire et des formations sanitaires avec l’aide des partenaires techniques et financiers.

    Réalisé par Kate Léoncia Mondoukpè

    Appui du Gouvernement Japonais pour renforcer les interventions nutritionnelles dans les communes de Malanville et Karimama au Nord du Bénin

    En mars 2013, le Gouvernement Japonais a octroyé un financement humanitaire de 500,000 USD à l’UNICEF-Bénin pour renforcer les interventions nutritionnelles au Nord du Bénin et plus spécifiquement appuyer les actions de nutrition dans les communes de Malanville et Karimama suite aux inondations de 2012.

    En effet, plus de 4 enfants sur 10 souffrent de malnutrition chronique au Bénin, et la malnutrition aigüe, qui se caractérise par une maigreur ou la présence d’œdèmes bilatéraux, touche encore trop d’enfants. Cette situation, déjà préoccupante, a été aggravée dans les communes de Malanville et Karimama suite aux inondations de 2012, ce qui a requis des actions immédiates.

    Les fonds du Gouvernement du Japon visent à renforcer les capacités des communautés et acteurs socio-sanitaires pour dépister et prendre en charge les cas de malnutrition mais aussi prévenir la malnutrition et promouvoir les bonnes pratiques d’alimentation de la femme, du nourrisson et jeune enfant. Afin de mieux répondre aux besoins des filles et des garçons les plus vulnérables, le suivi de la situation nutritionnelle est également une priorité. Ainsi, 99% des enfants de 6 à 59 mois des communes de Malanville et Karimama ont bénéficié d’un dépistage de la malnutrition en juin 2013. Cette action a permis de dépister 452 enfants souffrant de malnutrition aigüe sévère qui sont pris en charge avec l’appui de la Zone Sanitaire.

    Ce financement humanitaire octroyé par le Gouvernement Japonais, permet à l’UNICEF, en collaboration avec les partenaires du Mouvement SUN «Scaling Up Nutrition», d’accompagner le Gouvernement du Bénin dans la mise en œuvre des interventions nutritionnelles essentielles afin d’offrir à tous les enfants béninois le meilleur départ dans la vie. 

    Kate Léoncia Mondoupkè


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  • SOMMAIRE DU BULLETIN

    - JEA : des chefs traditionnels s’engagent à éliminer des pratiques néfastes au bien-être des enfants
    - JEA : discussion de haut niveau sur les pratiques traditionnelles néfastes.
    - Des députés renforcent leurs capacités sur la proposition de loi portant Code de l’enfant au Bénin
    - SOWC : Les enfants handicapés expriment leur volonté d’être et d’agir
    - Des cadres des mairies formés sur la gestion axée sur les résultats, les droits humains, le genre et le suivi-évaluation.
    - Les mairies s’impliquent dans l’approche de financement basé sur les résultats des relais communautaires
    - Le Comité vert appelle à lutter contre le gaspillage
    - Revue pédagogique des Programmes de Cours Accélérés

    https://dl-web.dropbox.com/get/Mes%20publications/Bulletin_UNICEF_Benin_N%C2%B016%20Final.pdf?w=AADRKPBWpASD9WjmG_CES7txdkIBxaJmfpg07YX8GF5_WQ


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  • Cotonou, 18 juin 2013 – Sa majesté Kponan Agbomassoatin, roi d’Ahouannonzoun, Commune d’Allada, a pris au nom des dignitaires des cultes traditionnels, l’engagement ce jour de «contribuer à la réduction progressive des pratiques socio-culturelles traditionnelles préjudiciables à la santé et au développement des filles et garçons du Bénin».

    De manière concrète, la durée d’initiation dans les couvents Vodoun sera réduite et la programmation des rites d’initiation sera adaptée au calendrier scolaire. La scolarisation des enfants adeptes  du Vodoun sera encouragée et l’accès des enfants en cours  d’initiation aux soins de santé primaire sera facilité. Les tatouages et scarifications pratiqués sur les enfants initiés, source de stigmatisation, seront réduits.
     
    Au Bénin, de nombreuses pratiques néfastes persistent. L’excision est en nette régression soit 7% en 2011 contre 16,8% en 2001. Selon l’étude sur l’infanticide rituel publiée par le Ministère de la famille en 2011, sur 77 217 accouchements enregistrés de 2001 à 2009 dans les maternités de 5 communes du septentrion, environ un enfant sur 10 est né d’une façon considérée comme anormale par les communautés du nord du Bénin. Les données ne sont pas disponibles pour savoir si ces enfants ont subi l’infantide rituel car la pratique, bien que vivante, reste très cachée. Certains signes distinctifs prédisposent ces «enfants dits sorciers» à l’infanticide : présenter une malformation morphologique, sortir les pieds ou le bras le premier, se présenter par la face, ou naître par césarienne ou le dernier mercredi du mois. Par ailleurs, les rites d’initiation dangereux dans les couvents, les abus sexuels, les mariages précoces, forcés, par échange ou par enlèvement subsistent.

    Nassirath Boukary, Présidente du Conseil Consultatif National des Enfants du Bénin,
    a plaidé pour la lutte contre les pratiques néfastes, l’adoption de réformes qui garantissent les droits des enfants dans les couvents, le renforcement de la participation des enfants ainsi que la réactivation des systèmes d’alerte existants.

    Dans son discours, Dr Anne Vincent, représentante de l’UNICEF, a demandé aux enfants, de «ne plus garder le silence face aux pratiques néfastes les affectant». S’adressant aux gardiens de la tradition, elle les a invités «à ne pas rester sourds et à trouver les mots et le message juste pour que cessent les croyances, les rituels ainsi que les pratiques néfastes».

    Au nom du réseau "Population et Développement" de l’Assemblée Nationale, le député Félicien Chabi Zachari, président du réseau a promis que le code de l’enfant, creuset de toutes les dispositions légales en faveur de l’enfant sera adoptée avant la fin de l’année 2013.

    Enfin, Fatouma Amadou Djibril, Ministre en charge de la Famille, a lancé «un appel aux rois, aux chefs traditionnels, aux chefs de culte et de couvents, dignitaires et garants du patrimoine culturel, afin que les pratiques valorisant les enfants soient promues et que celles portant atteinte à leur intégrité physique, psychologique et morale soient à jamais bannies du Bénin».
     
    La célébration qui est le fruit d’un partenariat avec Plan Bénin, Right to Play, Village d’Enfants SOS et Terre des Hommes, a constitué un moment fort de plaidoyer. Elle a mobilisé 1 000 enfants  dont des malvoyants et des sourds-muets, ainsi que les ministres de la santé, du travail, de la culture, la Représentante de l’UNFPA, l’ambassadrice nationale de l’UNICEF, une dizaine de députés, des chefs traditionnels, des partenaires techniques et financiers et des ONG impliquées dans la protection de l’enfant.


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  • Le  Foyer Don Bosco a mis en place un programme de réhabilitation des enfants en conflit avec la loi afin de les aider à préparer un meilleur avenir. Pour le Directeur général du Foyer, «la place de l’enfant, même en conflit avec la loi, ne saurait être la prison. Seuls une éducation crédible, le suivi psychologique, la formation pourraient permettre à l’enfant de se réinsérer efficacement et durablement dans la société». Malgré ses efforts pour la réhabilitation de ces mineurs vulnérables, le Foyer est confronté à d’énormes difficultés dont la lenteur des procédures en matière correctionnelle que criminelle, les problèmes financiers, la fugue de certains enfants, etc.  A en croire « L’Autre Quotidien», «dans 8 juridictions à savoir Abomey, Cotonou, Kandi, Lokossa, Natitingou, Ouidah, Abomey-Calavi et Porto-Novo, l’effectif carcéral des mineurs est passé en 2011 de 163 garçons et 13 filles à 261 garçons et 23 filles en 2012.

    Source : L'Autre Quotidien du 5 avril 2013


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