• Je m'appelle  AZILINON Thimothée. J'ai 35 ans ; Je suis couturier et  j'ai mon permis de conduire. Je réside au quartier fifadji, carré 1874. On peut me joindre à la boîte postale 071BP 20, Ste Rita cotonou, Téléphone 97 68 01 24.
    Mon Email : aziliboxe@yahoo.fr.

    Voici en quelques lignes, l'histoire de ma maladie.
    En 1996, j'ai souffert d'une maladie de la peau (Zona). Après des traitements en médecine moderne et traditionnelle, je ne trouvais pas satisfaction. Mon état de santé se dégradait davantage. Un médecin m'a proposé de faire le test de dépistage VIH. J'ai accepté et je l'avais  fait à l'hôpital saint Jean à Cotonou. Une enveloppe fermée m'a été remise pour mon médecin traitant qui m'a annoncé mon résultat en me disant que je porte le virus du SIDA. Il m'a donné des conseils pour mieux vivre, conseils sur les comportements sexuels, d'hygiène, et dans mon entourage.

    N'étant pas convaincu du résultat et n'ayant pas suivi les conseils, j'ai continué à mener ma vie comme je l'entendais. Je me suis dit : « je ne mourrai pas seul, je ferai aussi des victimes à l'infection par le VIH. » Je faisais de la paguaille ; un moment, je me suis dit que ce résultat peut être vrai. J'ai décidé de refaire le test de dépistage au Centre d'Information et de Conseil (CIC), l'actuel service d'Information et de Dépistage Anonyme et Gratuit (SIDAG). J'ai encore eu un résultat positif ; j'ai reçu encore des conseils sur ma vie sexuelle, nutritionnelle et les  apports pour une meilleure prise en charge médicale. J'ai été référé au PNLS où j'ai reçu des appuis conseils du Docteur Emmanuel AÏDE. Aujourd'hui, je suis sous ARV et je me porte très bien.

    Je profite de cette occasion pour dire à mes frères PVVIH de bien suivre les conseils de leur médecin traitant car être PVVIH n'est pas synonyme de mort.
    A la population, je les exhorte à faire leur test de dépistage pour connaître leur état sérologique. Ceci permet de renforcer leur prévention en cas de résultat négatif ou leur prise en charge médicale précoce en cas de résultat positif. Tous ensemble nous devons nous unir pour faire régresser le VIH/SIDA au Bénin.

    Thimothée AZILINON

    Source :  http://www.pnls-benin.bj


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  • REPUBLIQUE DU BENIN

    PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

    LOI n° 2001-36 portant statut de l'opposition

    L'Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 23 novembre 2001, puis en sa séance du 09 juillet 2002 pour mise en conformité avec la Constitution, suite à la décision DCC 02-076 du 20 juin 2002 de la Cour Constitutionnelle,

    Vu la Décision DCC 02-129 du 10 octobre 2002 de conformité à la Constitution,

    Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

    TITR E 1er :DES DISPOSITIONS GENERALES


    Article 1er.-En application du préambule (paragraphe 6), des articles 2 alinéa 1er, 3 alinéa 1er et 5 de la Constitution, la présente loi a pour objet de fixer les dispositions relatives au statut de l'opposition en République du Bénin.

    Article 2
    .-L'opposition est constituée de l'ensemble des partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques qui, dans le cadre juridique existant, ont choisi de professer pour l'essentiel, des opinions différentes de celles du gouvernement en place et de donner une expression concrète à leurs idées dans la perspective d'une alternance démocratique.

    Article 3.-Le statut de l'opposition est l'ensemble des règles juridiques permettant aux partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques de l'opposition de disposer de l'espace de liberté qui leur est nécessaire pour participer pleinement et sans entrave à l'animation de la vie politique nationale.

    Article 4.-Le rôle de l'opposition est de :

    -critiquer le programme, les décisions et les actions du gouvernement ;
    -développer des programmes propres ;
    -proposer des solutions alternatives à la nation ;
    -oeuvrer pour l'alternance au pouvoir par des voies légales.

    Article 5.-Outre les libertés reconnues à tout citoyen, l'Etat garantit à l'opposition les libertés publiques dans le respect des règles constitutionnelles.

    TITRE II :DES CRITERES D'APPARTENANCE A L'OPPOSITION

    Article 6.-Pour être un parti de l'opposition, il faut :

    -être un parti politique, une alliance de partis ou un groupe de partis politiques régulièrement enregistrés ;
    -faire une déclaration officielle et publique de son appartenance à l'opposition et la faire enregistrer au ministère chargé de l'intérieur. Ce dernier transmet,
    dans un délai de deux (02) mois au plus tard, l'enregistrement au journal officiel pour publication ; la publication au journal officiel peut aussi se faire à la diligence du parti politique concerné ;
    -développer pour l' essentiel des positions et des opinions différentes de celles du gouvernement ;
    -ne pas accepter un poste politique à un niveau quelconque du pouvoir

    Article 7.-Est considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef d'un parti politique de l'opposition dont le nombre de députés à l'Assemblée Nationale constitue de façon autonome un groupe parlementaire.

    Est également considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef d'un groupe de partis de l'opposition constitué en groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale.

    Est enfin considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef de parti, alliance de partis ou groupe de partis de l'opposition représentés ou non à l'Assemblée Nationale mais ayant totalisé à l'issue des dernières élections législatives, 10% des suffrages exprimés.
    Les chefs de l'opposition choisissent en leur sein un porte-parole.

    TITRE III : DES DROITS ET OBLIGATIONS DE L'OPPOSITION


    Article 8.
    -Conformément à l'article 142 alinéa 2 de la Constitution, les partis politiques de l'opposition bénéficient d'un accès équitable aux moyens officiels d'information et de communication. Ils jouissent de toutes les libertés publiques garanties par la Constitution.

    Article 9
    .-L'opposition peut exprimer son opinion sur toute question d'intérêt national et sur toute décision de l'exécutif.

    Article 10.-L'opposition est consultée par le gouvernement sur les questions importantes engageant la vie de la nation telles que : menace à la paix civile, risque d'invasion étrangère ou de guerre, intervention militaire à l'étranger. Cette consultation peut être écrite ou orale. Lorsqu'elle est orale, l'opposition peut être consultée ensemble. La non consultation ne donne lieu à aucune sanction.

    L'opposition peut être consultée sur toute autre question d'intérêt national et international.

    Article 11.-L'Etat est tenu de prendre des mesures particulières pour assurer la sécurité des responsables nationaux des partis, alliances de partis ou groupes de partis de l'opposition en accord avec ces derniers.

    Ceux-ci doivent, dans l'accomplissement de leurs missions politiques, être à l'abri de toute mesure portant atteinte à leur intégrité et à leur sécurité personnelle.

    Toute entrave ou toute tentative d'entrave à l'exercice des droits et des activités politiques des partis de l'opposition par un responsable administratif, par un individu ou groupe d'individus est interdite et sanctionnée par une peine de un (01) à deux (02) ans d'emprisonnement et une amende de cinq cent mille (500.000) à cinq millions (5.000.000) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines seulement.

    Article 12.-Tout acte de discrimination ou d'exclusion à l'égard d'un citoyen dans ses activités culturelles, sociales, économiques, professionnelles et administratives en raison de son appartenance à l'opposition, constitue un délit puni d'une peine d'emprisonnement de un (01) mois à un deux (02) ans et d'une amende de cinq cent mille (500.000) à cinq millions (5.000.000) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines seulement.

    Article 13.
    -Les partis politiques de l'opposition bénéficient de l'aide de l'Etat au financement des partis politiques conformément à la charte des partis.

    Article 14.-Conformément à l'article 15.2 b du Règlement intérieur de l'Assemblée Nationale, l'élection des deux (02) vice-présidents, des deux (02) questeurs et des deux (02) secrétaires parlementaires a lieu, en s'efforçant autant que possible de reproduire au sein du bureau la configuration politique de l'institution parlementaire.

    Article 15.-Les chefs de l'opposition tels que prévus à l'article 7 ci-dessus, bénéficient des avantages protocolaires et autres qui sont définis par décret pris en conseil des ministres.

    Ces avantages ne sauraient être inférieurs à ceux accordés aux membres du gouvernement.

    Article 16.
    -L'opposition a le devoir de respecter scrupuleusement la Constitution ainsi que les lois et règlements de la République.

    TITRE IV : DES DISPOSITIONS DIVERSES


    Article 17.-A l'occasion des réunions et manifestations publiques qu'ils organisent, le parti, l'alliance de partis ou le groupe de partis politiques de l'opposition prennent les dispositions nécessaires pour prévenir les troubles à l'ordre public conformément aux lois et règlements en vigueur. Ils bénéficient des services d'ordre et de sécurité publique. Toute interdiction de réunions et de manifestations publiques par l'administration doit être spécialement motivée.

    La décision d'interdiction est susceptible de recours devant le juge des référés.

    Article 18.-Les partis politiques doivent, dans leurs programmes et dans leurs activités, proscrire l'intolérance, le régionalisme, l'ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie, l'incitation et/ou le recours à la violence sous toutes ses formes.

    En tout état de cause, les actes de violence et les menaces, notamment à caractère ethnique, régionaliste, raciste, religieux et philosophique constituent des manquements graves à l'ordre républicain.

    Quiconque enfreint les dispositions prévues aux deux alinéas ci-dessus encourt une peine d'emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et une amende de deux cent mille (200.000) à un million (1.000.000) de francs CFA ou l'une de ces deux peines seulement, sans préjudice d'une mesure de suspension ou de dissolution du parti politique concerné.

    Article 19.-En cas de non respect des droits de l'opposition prévus par la présente loi, les partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques lésés peuvent saisir la chambre administrative de la Cour Suprême pour le rétablissement de leurs droits. La Cour examine la requête en procédure
    d'urgence.

    Article 2
    0.-Les activités des partis de l'opposition, à l'occasion des réunions publiques d'information et des opérations électorales, sont régies par les textes en vigueur et notamment la charte des partis politiques.

    Article 21.-Tout parti politique est libre de quitter l'opposition. Dans ce cas, il fait une déclaration officielle de changement de position. Cette déclaration est enregistrée au ministère chargé de l'intérieur, qui fait publier l'enregistrement au journal officiel. La publication au journal officiel se fait dans les mêmes conditions qu'à l'article 6 ci-dessus. Ce changement de statut entraîne pour le parti politique la perte de tous les droits acquis au titre de la présente loi.

    Article 22.-La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.



    Fait à Cotonou, le 14 octobre 2002


    Le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement,
    Mathieu KEREKOU

    Le Ministre d'Etat, Chargé de la Coordination de  l'Action Gouvernementale, du Plan
    Bruno AMOUSSOU

    Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice,de la Législation et des Droits de l'Homme
    Joseph H. GNONLONFOUN

    Le Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation
    Daniel TAWEMA

    Le Ministre des Finances et de l'Economie
    Grégoire LAOUROU


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  • Un nouveau de Traité de l'Organisation pour l'harmonisation des droits des affaires (OHADA) a été adopté jeudi 16 octobre 2008 à Québec lors d'une réunion en présence de huit chefs d'Etat africains, a constaté sur place la PANA.

    Dans un Déclaration rendue publique à l'issue de la réunion, les chefs d'Etat et de gouvernement conviennent de mettre « désormais un terme aux mesures transitoires définies par les arrangements de N'Djamena ».

    La Déclaration indique également « que les institutions de l'OHADA et les Gouvernements sont invités à veiller à l'application rigoureuse du Traité et des textes dérivés qui président au fonctionnement de l'organisation ».

    « Le Conseil des ministres a mandat d'adopter rapidement les règles appropriées prenant en compte les principes prévalant en la matière pour l'ensemble des organisations internationales, particulièrement en mettant en valeur la compétence et l'intégrité attendues des responsables des institutions », poursuit la Déclaration.

    S'exprimant à l'issue de cette réunion, le Ministre Sénégalais de la Justice, Madické Niang, a estimé qu'avec le nouveau traité adopté à Québec, l'OHADA est devenue « une organisation internationale ».

    « Nous venons de mettre fin aux petits arrangements qui voulaient que les Etats membres se partagent les postes. Désormais, les postes seront pourvus sur la seule base de la compétence, à l'issue d'un appel à candidatures », a dit M. Niang, qui assure la présidence du Conseil des ministres de l'OHADA.

    Il a par ailleurs assuré que le Mécanisme autonome de financement de l'Organisation sera désormais mis en oeuvre.

    « Les chefs d'Etat présents à la réunion ont donné instruction à leurs ministres des Finances d'appliquer sans tarder le Mécanisme autonome de financement qui prévoit le versement de 0,5% des exportations de chaque Etat membre pour assurer le financement de l'organisation », a poursuivi le ministre sénégalais de la Justice.

    Selon un participant à la rencontre, la réunion de Québec a également décidé d'instituer une Conférence des chefs d'Etat des pays membres de l'OHADA, « qui se réunira chaque fois que de besoin ».

    Institué par le traité de Port-Louis en octobre 1993, l'OHADA compte aujourd'hui 16 Etats membres. La République Démocratique du Congo devrait devenir le 17ème Etat membre, au terme du processus de finalisation de son adhésion entamé en février 2004.

    La plupart des Etats OHADA étaient représentés à cette réunion OHADA de Québec du 16 octobre 2008 qui a été un succès éclatant et qui marque un tournant décisif pour le processus OHADA. Assistaient en personne à cette réunion les Présidents Thomas Boni Yayi du Bénin, Blaise Campaoré du Burkina Faso, Abdallah Sambi des Comores, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Amadou Toumani Touré du Mali et Idriss Déby du Tchad. SE le Président de la République de MADAGASCAR, non encore membre de l'OHADA, y assistait en tant qu' observateur.
     
    Source: www.ohada.com
     

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  • Active aussi bien dans son champ d'ananas, dans  son unité de transformation des fruits et légumes qu'à "Amazone  boutique ", Michèle Ekué Ahouadi   est une véritable amazone. Nom qui  rappelle  les braves femmes guerrières de l'ancien royaume d'Abomey. et qu'elle a également donné  à l'usine de fabrication de jus d'ananas,  dont elle est la Directrice, depuis le 26 décembre 2005.  

    Manches  retroussées,  Michèle Ekué Ahouadi est  notre guide  durant la visite  dans les champs de production d'ananas et de fruits divers  (plusieurs hectares) à Akassato, (commune d'Abomey-Calavi), et à travers l'unité de transformation de fruits et légumes basée à la sortie de la ville de Calavi.
    Le siège d'Amazone où tournent les machines, est comme un temple. N'y entre pas qui  veut. Pour éviter l'intrusion  d'agents nuisibles, les visiteurs doivent délaisser  leurs chaussures  au profit d'autres, disponibles à l'entrée de l'unité. Cette formalité remplie, nous voici à l'intérieur. A chaque étape du processus de transformation, des schémas affichés au mur indiquent les mesures  d'hygiène, sanitaires et de sécurité à suivre tout au long du processus. «Pour des raisons de respect de norme et de qualité, rien n'est laissé au hasard » informe notre guide.

    Une vingtaine de personnes sont mobilisées et réparties par tâche. Les uns  aux champs pour la production, la cueillette, le convoyage par camionnette des fruits et légumes vers l'unité de transformation. Les autres s'occupent de  l'épluchage des fruits, d'autres encore s'attèlent au recyclage des emballages sans occulter  l'équipe qui travaille à l'intérieur de l'unité et en contact direct avec les  machines. Enfin, la distribution du produit final est une autre phase de la chaîne de travail.

    Formées au Bénin et  au Ghana  dans le secteur de la transformation agro- alimentaire et du management Michèle Ekué Ahouadi a une formation universitaire sanctionnée par un DESS en droits des affaires, (option fiscalité). En outre, elle a reçu d'autres formations spécialisées  en  "Audit de systèmes de management de la qualité (SMQ) interne" puis en "Techniques de gestion de l'entreprise". Elle a été également formée  aux "Normes de qualité phytosanitaires dans le secteur des fruits et légumes"  et à la "Culture de l'ananas pour l'exportation  en frais ». Cadre de banque de 2001 à 2004, "l'Amazone des temps modernes" dispose d'un bagage intellectuel qui lui permet d'assurer une gestion informatisée  à la fois  de l'unité de transformation des fruits et légumes et de "Amazone  boutique " situés le long du boulevard de Canada à Cotonou.

    Les produits amazones

    On distingue plusieurs variétés de produits résultant de la transformation des fruits. Il s'agit de "Amazone 2318" qui est du pur jus d'ananas. Ensuite "Pananas" qui est un cocktail à base de pur jus d'ananas et  de papaye. "Cœur d'ananas" est un autre produit provenant lui aussi du pur jus de la tige d'ananas. Il y a  aussi "Vitavi ", un apéritif à base d'alcool d'ananas, et enfin "Obanas", qui est le mélange ananas et pain de singe
    Selon Michèle Ekué Ahouadi «Amazone est une gamme de jus de fruits 100 % naturels fabriqués et conditionnés dans les meilleures conditions possibles ». Poursuivant son explication, elle souligne que «la particularité de sa structure est d'avoir trouvé, sans y ajouter ni de l'eau, ni du sucre, encore moins des conservateurs et des colorants, la formule qui permet aux jus de conserver leurs qualités organoleptiques, c'est-à dire, les fonctions qui en font des jus 100% naturels de par leurs goûts et leurs atouts nutritionnels».  Il faut noter que les jus Amazone  sont testés par le Laboratoire national de santé publique (LNSP) et contrôlés par la Direction de l'alimentation et de la nutrition appliquée (DANA).

    Caractéristiques de l'usine et perspectives

    «Les jus Amazone sont extraits et conditionnés selon les meilleures techniques d'extraction, de pasteurisation et de conditionnement. Les choix opérés permettent d'optimiser la qualité des jus» indique la directrice. Cette extraction du jus se fait en trois temps : Le broyage du fruit de bonne qualité à l'aide d'une  rappeuse électrique. Le moult obtenu est ensuite pressé dans une presse hydraulique à cage. Le jus est tamisé  avec un tamis manuel. Enfin, la pasteurisation  «constitue l'un des principaux facteurs de qualité des produits 100% naturel » explique Michèle Ekué Ahouadi.

    La ligne de production actuelle de l'unité de transformation emploie 21 personnes et a une capacité journalière de production de 3000 bouteilles.  Il s'agit d'une chaîne à progression continue dont les différents maillons sont : deux (02) broyeurs, quatre (04) presses, cinq (05) cuiseurs, trois (03) pasteurisateurs et une remplisseuse semi automatique. Tous les éléments du système mis en place sont reliés par des conduites de service de jus, de vapeur ou d'eau diminuant ainsi les manipulations  du produit. Tout le matériel est nettoyé après chaque production et désinfecté (des bouteilles jusqu'aux instruments les plus légers) avant tout nouveau cycle de production. « Ce système de service assure aux produits les exigences des normes de qualité et de sécurité requises comme  l'absence de divers organismes et germes tels que le coliforme, le streptocoque, la salmonelle, la spore et la moisissure » précise la directrice de "Amazone".

    "Amazone" dans sa structure d'organisation et de fonctionnement est un modèle d'entreprise du secteur privé béninois. «Nous sommes à jour de l'impôt qu'exige la loi de notre pays» indique sa directrice. Elle soulève malgré tout, quelques difficultés relatives  aux emballages des jus de fruits. En effet, le souhait de Michèle Ekué Ahouadi est d'avoir des produits "Amazone" en brique (jus de fruits contenus dans des emballages cartonnés). Mais cela demande une légère modification de la procédure de transformation et de nouveaux investissements qui pour l'heure ne sont pas disponibles, fait-elle remarquer.  Pourtant, Michèle Ekué Ahouadi et toute son équipe doivent avancer quels que soient les obstacles, en vue de faire face  à la concurrence des produits de même nature importés d'Europe. Ils doivent par ailleurs relever le défi de la normalisation et de la certification qui est un objectif noble, afin d'une part de se maintenir sur les marchés du Niger, du Togo, du Mali et du Burkina Faso sur lesquels "Amazone" est présent et d'autre part, de conquérir d'autres marchés marchés ouest-africains

    Hippolyte A. Djiwan

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  • Food processing is a sector in which several business women operate in Benin as is the case of Mrs Elise Atindokpo Hounguè. After the “Dèguè” experience (yoghurt made from the mixture of milk and millet, Mrs Elise Atindokpo Hounguè devoted herself to the fabrication of oil made from pumpkin seed. This production has received certification from Direction de l'alimentation et de la nutrition appliquée (DANA) {Direction for Food and Applied Nutrition) but still remains home-made.

    “Thanks to the oil made from pumpkin seed that was in competition with other oils in 2003, I was congratulated by the Minister of “industrie et du commerce” at that time when I received the first prize awarded for food from “Salon national de l'artisanat du Bénin” (SNAB 2003). This recognition gave me the opportunity to be selected by “Union Economique et Monétaire Ouest Africaine” (UEMOA) to participate at a food fair in Morocco”. On this subject, Mrs Elise Atindokpo Hounguè states, ‘I received the offer to produce one ton of pumpkin seed oil for a year from moroccans industries specialised in the production of canned sardine and cosmetics but I could not match this demand due to the fact that my production home-made...'

    Five years after this lost opportunity, Mrs. Atindokpo is still manufacturing home-made pumpkin seed oil. Unfulfilled promises by the authorities made her weary and now her only hope is seeking funds the size fit for a production in industrial quantity of this oil which is abundant in virtues according to her explanation.

    Indeed, pumpkin seed oil is "an edible oil which has same properties as olive oil” but the value of this oil is more known on the online shop - djfusion.fr, Mrs. Atindokpo maintained.

    Regarded as ‘food supplements' in France at the end of the Decree n° 2006-352 of March 20, 2006; “pumpkin seed oil is characterized by its wealth of linoleic acid, an essential fatty acid in the regulation of inflammatory processes and sterols that inhibit the growth of prostate tissue, which earned it its excellent properties against prostate hypertrophy. Seed marrow oil, emphasizing the same source, is also effective in preventing dental decay and decalcification because it stimulates osteogenesis or bone calcification. Its wealth of essential fatty acid (oleic and linoleic acids), makes it possible to regulate the presence of unsaturated fatty-acids. It has a beneficial effect on kidney function and worm properties. It is also known to have an alleviating and purifying effect on the digestive system”.

    The press awaits

    Unable to produce industrial quantities of pumpkin seed oil, for which she has acquired solid expertise, Mrs Elise Atindokpo Hounguè must concentrate on home-made production. To do this, she narrates how she solicited and obtained in 2006 an appointment with the Minister of ‘agriculture et du développement rural' (Agriculture and Rural Development) sanctioned by the pledge of a press machine to help her with the transformation of raw material.  This commitment from the agricultural authority is doubtlessly slow to materialize, "but it is on its track to fruition" confirms Mrs. Atindokpo with faith.

    While waiting to be in possession of this tool which will allow her to produce in large quantity, Mrs Atindokpo is limited to produce at the demand of her customers. In addition to the oil extract, the seed cake grains are processed. It is actually the solid shafts obtained after oil extraction, which are conserved and used to manufacture a kind of snack that is very pleasant to eat. Known in ‘Goun' the local language as “Avlouda”, Mrs. Atindokpo considers it as, “most worthy of her product”.
    It should be noted that Mrs. Atindokpo is confronted with the problem of packaging, precisely the approximate quality of the oil cans which she commercialises on the market. For this purpose, she requests the support of any structure likely to help her improve. Already, in “Association des femmes chefs d'entreprise du Bénin”(AFACEB) of which she is a member and of Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCIB), she received updating training. But if the company takes off as she wishes, raw material would be needed she says. Consequently, the production of pumpkin seeds remains a field to develop in Benin as pointed out by Mrs. Atindokpo.

    Hippolyte Djiwan/ Expert CT/PASP


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