• Depuis un certain temps , les organisations syndicales et plus particulièrement la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (CGTB) observent avec beaucoup d'attention les manoeuvres d'intimidation, de menaces voire de violations des libertés d'expression qui se développent dans notre pays. Cet état de chose a suscité la vive et unanime réaction des centrales syndicales qui ont organisé un géant meeting pour dénoncer le retour aux atteintes des libertés. La dernière réaction de Maître Lionel AGBO, Porte-parole du Président de la République et ancien candidat malheureux à la magistrature suprême en est une illustration. La CGTB qui a toujours et continue de lutter pour le respect des libertés fondamentales dont celle de la presse, ne saurait rester indifférente aux menaces, agressions et diffamations dont font objet aujourd'hui la presse et notamment le Secrétaire Général de la CGTB, le Camarade Pascal TODJINOU. Pour preuve, un droit de réponse à l'ORTB, réclamé par Pascal TODJINOU après la déclaration de Maître Lionel AGBO ne lui a pas été accordé. La CGTB est un élément important dans l'alternance au pouvoir en déclenchant une lutte farouche contre la révision de la Constitution avec toutes ses conséquences. Elle demeure attachée aux vertus de la démocratie chèrement acquise par tout le peuple béninois au prix de lourds sacrifices.

        La CGTB condamne la campagne de dénigrement qui est organisée à l'encontre de son Secrétaire Général, le Camarade Pascal TODJINOU qui .entend jouer sa partition en tant que Représentant de la Société Civile et qui a été bel et bien victime d'une tentative d'enlèvement dans la nuit du Mercredi 23 au Jeudi 24 Janvier 2008 aux environs de zéro heure par de vils individus non identifiés qui étaient à bord d'un véhicule 4 x 4. Elle invite toutes les militantes et tous les militants et sympathisants acquis à la cause de la CGTB à se mobiliser pour barrer la route à tous ceux qui chercheraient à remettre en cause la démocratie béninoise pour des fins politiques.

    Cotonou, le 29 janvier 2008

    Pour le 1er Secrétaire Général Adjoint  Michel C. KISSI

    Le Secrétaire à l'Information  Reymi RISSI OYONIYI

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  • L'émission télévisuelle "Zone Franche " de Canal 3 TV Bénin vient de boucler deux ans d'existence. Lancée le 29 janvier 2006, l'émission avait eu pour 1er invité le diplomate Gratien Pognon. Aujourd'hui, avec plus de 80 émissions réalisées, les deux journalistes, principaux animateurs que sont Brice Houssou et Hippolyte Djiwan ( soutenus par Malick Gomina, Rodrigue Azinongbé, Renauld Akakpo, André Dossa, Habib Koukoubou) ont reçu plusieurs grandes figures béninoises. On peut citer: Me Alfred Pognon, avocat à la cour ; le professeur Albert Tévoédjrè, président de l'Organe présidentiel de médiation ; le Docteur André Dassoundo, 1er vice président de l'Assemblée Nationale 4è législature ; le syndicaliste Pascal Todjinou, secrétaire général de la CGTB ; Me Joseph Djogbénou, avocat à la cour; Claude d'Almeida, DG/Sobémap ... pour ne citer que ceux-là.

    Pour célébrer ces deux ans et lancer la saison 2 de l'émission marquée par des innovations (changement de générique, de décors, suppression du portrait des invités remplacé par un reportage ou un commentaire sur le sujet principal, l'intervention en direct des téléspectateurs dans l'émission) Me Marie Elise Gbèdo a été invitée pour cette rentrée . Voici son portrait.

    Née en décembre 1954 à Mankono en Côte d'ivoire, Marie élise Gbèdo, a fait ses études à Porto-Novo au Bénin puis à l'université de Paris1 Panthéon Sorbonne.
    Titulaire d'un DEA de droit des affaires en 1983, elle passe avec succès son Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat en 1984. Dès l'année suivante, elle prête serment devant la première chambre de la Cour d'Appel de Paris. Après avoir exercé durant cinq ans, Marie élise Gbèdo s'installe au Bénin en 1989. Dès lors commence pour elle une brillante carrière d'avocat, d'actrice de la société civile mais aussi politique.

    En effet, celle qui est surnommée « l'Amazone » est une militante des droits de l'homme. Présidente de l'Association des Femmes Juristes du Bénin (AFJB) elle découvre dans le cadre de ses activités le vrai visage de la pauvreté, surtout au sein des femmes rurales. Ce qui l'amène à "semé un peu d'humanité dans les prisons, les orphelinats et les maternités".

    Nommée Ministre du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme sous le gouvernement Kérékou, elle côtoie de près la chose politique.
    En 2001 et en 2006, elle est candidate aux élections présidentielles et bat campagne sous le slogan de "Huénusu", c'est-à-dire que l'heure a sonné. Mais elle reste encore incomprise des Béninois qui attendent le moment opportun pour lui accorder le suffrage nécessaire pour briguer la magistrature suprême .

    Très forte de caractère, Marie élise Gbèdo ne se destinait pas vraiment à une carrière juridique. Elle souhaitait être journaliste. C'est son père qui s'y est opposé : « avec la grande gueule que tu as, tu finiras en prison ». Dans un contexte politique de Parti Etat à l'époque, il lui a conseillé de trouver une autre tribune pour défendre ses idées.

    Des années plus tard, Marie élise Gbèdo n'a pas changé. Elle reste égale à elle-même ....

    Hippolyte DJIWAN


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  • Hier (NDLR : 27 janvier 2008), à Maggi Hôtels, Quartier général des Ecureuils au Ghana s'est tenue une conférence de presse animée par le coach Reinhardt Fabisch, Stéphane Sessègnon et Damien Chrysostome. Il s'est agi au cours de cette conférence de presse de faire le point des deux premières rencontres des Ecureuils en attendant celle de la dernière journée face aux Supers Eagles du Nigeria.

    " Aucun Béninois ne peut être satisfait des résultats des Ecureuils lors des deux premières rencontres jouées au cours de cette Can au Ghana". C'est par ces propos que le libéro béninois, Damien Chrysostome a essayé de répondre aux questions des journalistes relatives à leur débâcle face aux Eléphants de la Côte d'Ivoire. Dans ses explications, le défenseur béninois a démontré que les prestations du onze national sont certes dégoûtantes, mais que cela n'est pas une raison pour qu'on dise que le groupe a manqué de concentration. Le joueur de Le Mans a, quant à lui, déclaré que le match a été bien préparé et qu'il a toujours abordé les rencontres avec le même engouement en tant que remplaçant contre le Mali et titulaire face à la Côte d'Ivoire. Selon Reinhardt Fabisch qui avait signifié que les résultats à la Can ne l'engagent pas, il a essayé de resituer ses propos en démontrant qu'il ne sera pas comptable d'un joueur qu'il a renvoyé à cause d'indiscipline et qu'on lui a imposé de reprendre.

    En ce qui concerne la question cruciale de tentative de corruption sur sa personne, Fabisch a reconnu avoir été approché par quelqu'un et aussitôt, il l'a renvoyé et a écrit à la Commission juridique de la Caf qui va statuer là-dessus. Par rapport au choix des joueurs, Reinhardt Fabisch affirme qu'il détient jusqu'à nouvel ordre, ce pouvoir. A l'en croire, le choix des joueurs et le système de jeu par rapport à l'adversaire lui sont imputables. " C'est moi qui choisis les joueurs et c'est moi qui leur demande le système à mettre en place " a-t-il déclaré. Se prononçant sur la dernière rencontre de demain face au Nigeria, Fabisch a affirmé que Rachad Chitou qui n'est pas mauvais sera remplacé par Yoann Djidonou afin de permettre au jeune garçon de s'exprimer aussi. ''Ce que je demande aux joueurs, c'est de se donner à fond par rapport à leurs potentialités'' a-t-il conclu.

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  • Le bureau de la Cena 2008 que dirige Pascal Todjinou depuis le 23 janvier dernier ne fait pas l'unanimité au sein de la commission. Sept de ses 17 membres absents au moment de l'élection dudit bureau, dans la nuit du 22 au 23 janvier derniers, viennent de sortir de leur mutisme pour le remettre en cause. C'était hier à la faveur d'une conférence de presse tenue à l'Infosec à Cotonou. Ils ont pour noms Léa Hounkpè, Barthélemy Kassa, Codjo Atchodé, Pascal Gandaho, Soumaila Taïrou, Ernest Ouénounou et Dominique Dossoumon. Ces derniers estiment que l'élection du bureau de la Cena 2008, telle que relayée par la presse, est « entachée d'irrégularités et de vices de procédure ». Selon leur porte-parole, Pascal Gandaho, l'élection du bureau de la Cena n'a pas été inscrite à l'ordre du jour de la séance plénière démarrée le 21 janvier dernier après l'installation du bureau d'âge le 19 janvier. Aussi, a-t-il déclaré que le règlement intérieur de toutes les Cena dispose constamment que l'assemblée plénière ne peut se tenir valablement sans la participation des deux tiers de ses membres. Ceci revient à dire que contrairement à la plénière ayant conduit à l'élection du bureau de la Cena 2008 avec seulement 10 membres, il aurait fallu normalement 12 membres pour valider le bureau que dirige Pascal Todjinou depuis le 23 janvier 2008. Par ailleurs, Pascal Gandaho, a laissé entendre que même le règlement intérieur a été adopté après l'élection dudit bureau et en l'absence du secrétaire de séance chargé d'introduire les amendements.

    Le groupe des sept membres contestataires du bureau de Pascal Todjinou, dit avoir signifié au président du bureau d'âge, Mansour Moudachirou, le caractère irrégulier de l'élection. Ils auraient également demandé à ce dernier de convoquer dans l'immédiat, une assemblée plénière pour procéder à l'adoption du règlement intérieur et à l'élection du bureau de la commission. La même démarche aurait particulièrement été faite par le secrétaire du bureau d'âge, Barthélemy Kassa. Quant aux perspectives de cette situation qui prévaut au sein de la Commission électorale nationale autonome (Cena), le groupe des contestataires du bureau de Pascal Todjinou s'inscrit dans « une démarche positive visant à assurer la crédibilité » du processus électoral dont tous les 17 membres de la Cena 2008 ont la responsabilité. A cet effet, le groupe vient d'introduire un recours auprès de la Cour suprême « aux fins de juger ....... et prescrire le respect de procédures régulières ». Cependant, les sept membres contestataires s'engagent à se plier à la décision que la Cour suprême rendra.

    Karim Oscar ANONRIN, 25 janvier 2008

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  • Le bureau de la Cena 2008 que dirige Pascal Todjinou depuis le 23 janvier dernier ne fait pas l'unanimité au sein de la commission. Sept de ses 17 membres absents au moment de l'élection dudit bureau, dans la nuit du 22 au 23 janvier derniers, viennent de sortir de leur mutisme pour le remettre en cause. C'était hier à la faveur d'une conférence de presse tenue à l'Infosec à Cotonou. Ils ont pour noms Léa Hounkpè, Barthélemy Kassa, Codjo Atchodé, Pascal Gandaho, Soumaila Taïrou, Ernest Ouénounou et Dominique Dossoumon. Ces derniers estiment que l'élection du bureau de la Cena 2008, telle que relayée par la presse, est « entachée d'irrégularités et de vices de procédure ». Selon leur porte-parole, Pascal Gandaho, l'élection du bureau de la Cena n'a pas été inscrite à l'ordre du jour de la séance plénière démarrée le 21 janvier dernier après l'installation du bureau d'âge le 19 janvier. Aussi, a-t-il déclaré que le règlement intérieur de toutes les Cena dispose constamment que l'assemblée plénière ne peut se tenir valablement sans la participation des deux tiers de ses membres. Ceci revient à dire que contrairement à la plénière ayant conduit à l'élection du bureau de la Cena 2008 avec seulement 10 membres, il aurait fallu normalement 12 membres pour valider le bureau que dirige Pascal Todjinou depuis le 23 janvier 2008. Par ailleurs, Pascal Gandaho, a laissé entendre que même le règlement intérieur a été adopté après l'élection dudit bureau et en l'absence du secrétaire de séance chargé d'introduire les amendements.

    Le groupe des sept membres contestataires du bureau de Pascal Todjinou, dit avoir signifié au président du bureau d'âge, Mansour Moudachirou, le caractère irrégulier de l'élection. Ils auraient également demandé à ce dernier de convoquer dans l'immédiat, une assemblée plénière pour procéder à l'adoption du règlement intérieur et à l'élection du bureau de la commission. La même démarche aurait particulièrement été faite par le secrétaire du bureau d'âge, Barthélemy Kassa. Quant aux perspectives de cette situation qui prévaut au sein de la Commission électorale nationale autonome (Cena), le groupe des contestataires du bureau de Pascal Todjinou s'inscrit dans « une démarche positive visant à assurer la crédibilité » du processus électoral dont tous les 17 membres de la Cena 2008 ont la responsabilité. A cet effet, le groupe vient d'introduire un recours auprès de la Cour suprême « aux fins de juger ....... et prescrire le respect de procédures régulières ». Cependant, les sept membres contestataires s'engagent à se plier à la décision que la Cour suprême rendra.

    Karim Oscar ANONRIN, 25 janvier 2008

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