• En plein processus électoral, des inconnus ont tenté d'enlever le mercredi 23 janvier dernier aux environs de 23 heures le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Pascal Todjinou. Ils ont réussi à le faire sortir de son domicile en le joignant au téléphone avec un numéro qui appartiendrait à l'un de ses parents. Ses ravisseurs étaient venus le chercher pour le compte de leur patron dont ils n'ont pas révélé le nom. Face à leur insistance à monter à bord de leur véhicule, le président de la Cena a pris ses jambes au cou.

    Pascal Todjinou est toujours là. Bien présent aux réunions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) dont il est le président depuis le mercredi 23 janvier. Mais il n'était pas loin d'être enlevé il y a deux jours. C'est, en effet, une nouvelle affaire de la plus haute idée diabolique et machiavélique qui va faire couler beaucoup d'encre et de salive. Si non comment comprendre que des individus aux allures militaires mais déguisés en civil ont monté un coup dans lequel ils devraient faire disparaître le syndicaliste désormais président de la Cena. Pascal Todjinou, joint au téléphone suite aux informations selon lesquelles des hommes qui lui sont totalement étrangers se sont rendus à son domicile et ont voulu l'emmener avec eux et qu'il pu s'échapper, n'a pas balayé du revers de la main la nouvelle. Il dit avoir été contacté au téléphone par des hommes dont il ne pouvait pas deviner l'intention. Ceux-ci ont utilisé un numéro de téléphone qui lui est parfaitement familier. Après leurs conversations, il a été établi qu'ils se rencontrent en son domicile aux environs de 23 heures. Toute cette entente a été possible avec la complicité du numéro qui faisait croire à Pascal Todjinou qu'il devrait s'agir d'un rendez-vous avec l'un de ses parents qui serait l'utilisateur du numéro. Comme convenu, ses bourreaux étaient au rendez-vous. Une fois encore, ils se sont servis du même numéro pour signaler leur position. Ils se trouvaient devant la maison de Pascal Todjinou. Ils s'y sont rendus à bord d'un véhicule 4x4 Pajero. A sa sortie, le président de la Cena découvre que ceux qui étaient en face de lui, n'ont rien à voir avec la personne qu'il espérait. Il a eu à échanger avec ceux-ci qui lui font comprendre que c'est avec eux qu'il a rendez-vous. Ils lui disent alors qu'il est demandé par leurs patrons. En deux temps trois mouvements, il se fait entourer des individus qui lui demandent de monter afin qu'on l'accompagne à une destination inconnue. Pascal Todjinou s'y oppose catégoriquement et d'un quart de tour s'extirpe du cercle d'hommes qui l'entouraient. C'est de cette manière qu'il a pu s'échapper pour rentrer chez lui. Il prend le soin de fermer le portail après lui et puis d'alerter les voisins. Le véhicule qui était stationné devant son domicile démarre aussitôt en trombe. L'enlèvement n'a pas eu lieu. Pascal Todjinou a su éviter ce qui est arrivé à Pamphile Hessou, ancien sous préfet de Bouboumbé, qu'on n'a plus jamais retrouvé depuis le régime Soglo. Avec le climat de crise qui règne actuellement à la Commission électorale nationale autonome (Cena), la sécurité des membres de l'organe devient une question préoccupante, sinon prioritaire. L'altercation qu'il y a eu entre Barthélemy Kassa, l'un des sept membres de la Cena qui boycottent les activités et le bureau contesté de l'organe est perçu comme un élément qui vient envenimer une situation déjà tendue. La tentative de kidnapping a eu lieu le même jour que l'altercation. L'ambiance s'annonce plus lourde que les élections qualifiées des plus compliquées. Par ailleurs, le Bénin compte de plus en plus de ces actes que jusqu'à présent aucune commission d'enquête n'a pu élucider. Savons-nous qu'il y a eu le cas Richard Sènou en pleine campagne présidentielle de 2006, le cas Séverin Adjovi chez qui des militaires se sont rendus dans le but le prendre manu militari. On sait comment tout cela a fini. Ce n'est pas là des situations à partir desquelles il faut établir que le cas Pascal Todjinou en est un de plus. L'homme est connu pour son sérieux. Et ou s'indignerait de ne pas prendre au sérieux ce qui a failli lui arriver. Ça n'arrive pas qu'aux autres. Il faut croire que le Bénin n'est pas entré dans une ère d'enlèvement.

    Fidèle H Nanga

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  • En plein processus électoral, des inconnus ont tenté d'enlever le mercredi 23 janvier dernier aux environs de 23 heures le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Pascal Todjinou. Ils ont réussi à le faire sortir de son domicile en le joignant au téléphone avec un numéro qui appartiendrait à l'un de ses parents. Ses ravisseurs étaient venus le chercher pour le compte de leur patron dont ils n'ont pas révélé le nom. Face à leur insistance à monter à bord de leur véhicule, le président de la Cena a pris ses jambes au cou.

    Pascal Todjinou est toujours là. Bien présent aux réunions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) dont il est le président depuis le mercredi 23 janvier. Mais il n'était pas loin d'être enlevé il y a deux jours. C'est, en effet, une nouvelle affaire de la plus haute idée diabolique et machiavélique qui va faire couler beaucoup d'encre et de salive. Si non comment comprendre que des individus aux allures militaires mais déguisés en civil ont monté un coup dans lequel ils devraient faire disparaître le syndicaliste désormais président de la Cena. Pascal Todjinou, joint au téléphone suite aux informations selon lesquelles des hommes qui lui sont totalement étrangers se sont rendus à son domicile et ont voulu l'emmener avec eux et qu'il pu s'échapper, n'a pas balayé du revers de la main la nouvelle. Il dit avoir été contacté au téléphone par des hommes dont il ne pouvait pas deviner l'intention. Ceux-ci ont utilisé un numéro de téléphone qui lui est parfaitement familier. Après leurs conversations, il a été établi qu'ils se rencontrent en son domicile aux environs de 23 heures. Toute cette entente a été possible avec la complicité du numéro qui faisait croire à Pascal Todjinou qu'il devrait s'agir d'un rendez-vous avec l'un de ses parents qui serait l'utilisateur du numéro. Comme convenu, ses bourreaux étaient au rendez-vous. Une fois encore, ils se sont servis du même numéro pour signaler leur position. Ils se trouvaient devant la maison de Pascal Todjinou. Ils s'y sont rendus à bord d'un véhicule 4x4 Pajero. A sa sortie, le président de la Cena découvre que ceux qui étaient en face de lui, n'ont rien à voir avec la personne qu'il espérait. Il a eu à échanger avec ceux-ci qui lui font comprendre que c'est avec eux qu'il a rendez-vous. Ils lui disent alors qu'il est demandé par leurs patrons. En deux temps trois mouvements, il se fait entourer des individus qui lui demandent de monter afin qu'on l'accompagne à une destination inconnue. Pascal Todjinou s'y oppose catégoriquement et d'un quart de tour s'extirpe du cercle d'hommes qui l'entouraient. C'est de cette manière qu'il a pu s'échapper pour rentrer chez lui. Il prend le soin de fermer le portail après lui et puis d'alerter les voisins. Le véhicule qui était stationné devant son domicile démarre aussitôt en trombe. L'enlèvement n'a pas eu lieu. Pascal Todjinou a su éviter ce qui est arrivé à Pamphile Hessou, ancien sous préfet de Bouboumbé, qu'on n'a plus jamais retrouvé depuis le régime Soglo. Avec le climat de crise qui règne actuellement à la Commission électorale nationale autonome (Cena), la sécurité des membres de l'organe devient une question préoccupante, sinon prioritaire. L'altercation qu'il y a eu entre Barthélemy Kassa, l'un des sept membres de la Cena qui boycottent les activités et le bureau contesté de l'organe est perçu comme un élément qui vient envenimer une situation déjà tendue. La tentative de kidnapping a eu lieu le même jour que l'altercation. L'ambiance s'annonce plus lourde que les élections qualifiées des plus compliquées. Par ailleurs, le Bénin compte de plus en plus de ces actes que jusqu'à présent aucune commission d'enquête n'a pu élucider. Savons-nous qu'il y a eu le cas Richard Sènou en pleine campagne présidentielle de 2006, le cas Séverin Adjovi chez qui des militaires se sont rendus dans le but le prendre manu militari. On sait comment tout cela a fini. Ce n'est pas là des situations à partir desquelles il faut établir que le cas Pascal Todjinou en est un de plus. L'homme est connu pour son sérieux. Et ou s'indignerait de ne pas prendre au sérieux ce qui a failli lui arriver. Ça n'arrive pas qu'aux autres. Il faut croire que le Bénin n'est pas entré dans une ère d'enlèvement.

    Fidèle H Nanga

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  • (RSF/IFEX) - Ci-dessous, une synthèse de plusieurs communiqués de presse de RSF sur les cas des journalistes Thomas Dandois et Pierre Creisson datés du 17, 18 et 22 janvier 2008 :

    Le juge d'instruction en charge de l'affaire des journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis le 17 décembre 2007, a ordonné leur remise en liberté sous caution, le 18 janvier 2008, a appris Reporters sans frontières.

    Le jour même, les deux journalistes en reportage pour la chaîne franco-allemande Arte ont été relâchés après avoir versé une caution de dix millions de francs CFA (environ 15 000 euros) pour chacun des deux hommes.

    "L'annonce de leur libération (. . . ) est une excellente nouvelle, qui montre que les deux journalistes ont été entendus par la justice nigérienne. Nous sommes heureux et soulagés pour eux, pour leurs familles et leurs proches. Nous remercions les journalistes, les diplomates et les responsables politiques qui, à Niamey, à Paris ou ailleurs, se sont mobilisés en leur faveur. Nous espérons maintenant (. . . ) une issue similaire, dans les semaines qui viennent, pour nos confrères Moussa Kaka et Ibrahim Manzo Diallo", a déclaré Reporters sans frontières.

    Par ailleurs, Al-Hassane Abdourahman, le chauffeur des deux journalistes, a été remis en liberté sans avoir à payer de caution, le 22 janvier 2008, a appris Reporters sans frontières auprès de son avocat. L'organisation exprime sa joie et salue la décision du juge d'instruction nigérien en charge de l'affaire.

    Inculpé de « complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat », Al-Hassane Abdourahman était toujours incarcéré au camp pénal de Kollo (20 km au sud de Niamey). Son avocat, Me Daouda Samna, avait déposé une demande de remise en liberté le 18 janvier 2008, après que celle formulée par les avocats des deux reporters français avait été acceptée. "'Il a quitté la prison ce matin. Il est actuellement avec sa famille", a précisé Me Samna.

    RAPPEL DES FAITS :

    Arrêtés le 17 décembre 2007, les deux journalistes français avaient été inculpés d'« atteinte à la sûreté de l'État » et leur chauffeur de « complicité ». La peine maximale prévue pour ce chef d'inculpation est la peine de mort. Les autorités reprochaient aux journalistes d'avoir enfreint l'interdiction de se rendre dans le nord du Niger pour réaliser un reportage sur la rébellion touarègue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), pour la société de productions Camicas Productions et la chaîne de télévision franco-allemande ARTE. Moussa Kaka, correspondant de RFI et de Reporters sans frontières au Niger, est incarcéré à la prison civile de Niamey depuis fin septembre 2007 pour sa prétendue « connivence » avec la rébellion touarègue du MNJ. Ibrahim Manzo Diallo, directeur de publication de l'hebdomadaire Aïr Info, est détenu à Agadez depuis fin octobre pour les mêmes motifs.

    Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter Léonard Vincent, RSF, 47, rue Vivienne, 75002 Paris, France, tél : +33 1 44 83 84 76, téléc : +33 1 45 23 11 51, courrier électronique : afrique2@rsf.org, Internet : http://www.rsf.org

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  • «Il n'y a plus de liberté syndicale dans ce pays. Nous sommes les seuls à pouvoir parler. Les partis politiques ne peuvent plus s'exprimer». Voilà quelques dénonciations  faites par les responsables syndicaux  mardi 22 janvier 2008 à la Bourse de travail de Cotonou au cours d'un grand meeting qui a regroupé toutes les  centrales syndicales.  Ce regroupement que le journaliste Renauld Akakpo  qualifie d'un « nuage dans le ciel syndical » est le  signe  d'un malaise qui secoue le Bénin. En effet, les  syndicalistes ont dénoncé à cette occasion « les mouvements syndicaux  patriotes qui naissent pour briser les  mouvements de grèves initiés par  les organisations syndicales légalement reconnus ». Et lorsque l'un des responsables syndicaux  lance un appel pour combattre  "les désolidarisés"  qui se disent "patriotes", il est à craindre dans les jours à venir les affrontements entre camps syndicaux et camps syndicaux patriotes.
    Depuis quelques jours, les secteurs de la douane, de la santé, de l'enseignement, de la justice  sont perturbés par  les mouvements syndicaux.

    Hippolyte DJIWAN


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  • Le syndicaliste Pascal TODJINOU, Secrétaire général de la CGTB, désigné par la société civile pour siéger au sein de la CENA 2008 est élu très tôt ce mercredi matin, président de la Commission électorale nationale autonome (CENA). La CENA est la structure en charge de l'organisation des élections communales et municipales prévues pour se tenir en février prochain.

    Hippolyte DJIWAN 


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