• « L'évènement est novateur, non pas parce qu'il n'y a pas eu au Bénin dans le passé, des séminaires de formation du genre, mais parce que celui-ci inaugure une nouvelle ère pour l'audiovisuel sur le continent africain ».  Ces propos de M.Séverin Akando, directeur de l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel (Isma) montrent bien l'engouement des participants à la formation d'une semaine organisée par l'Isma conjointement avec l'Ecole internationale de création audiovisuelle et de réalisation (Eicar).  Une formation qui a pris fin le 09 septembre 2006 en présence du ministre de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle Maturin Nago.  Ce dernier ne s'éloigne pas d'ailleurs de la logique du directeur de l'Isma. En effet, il considère l'Isma comme  une unique opportunité au Bénin et dans la sous-région  en soulignant « qu'il n'y a aucun doute au sujet des mérites et des compétences dont regorge l'Isma dès sa naissance ».
    A la veille de la rentrée académique d'octobre 2006, l'Isma a organisé avec son partenaire l'Eicar une formation pour une soixantaine de professionnels des métiers de l'audiovisuel venus du Bénin, du Burkina Fasso du Togo, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, des Comores.

    Pour animer l'atelier, trois éminents formateurs de l'Eicar ont fait le déplacement de Cotonou. Julien Beaumont, diplômé de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille et rédacteur à France 2 ; Sandrine Henri, diplômée du Conservatoire Européen d'Ecriture Audiovisuel, membre du jury du Festival de Court Métrage de St Denis, section scénario ; puis enfin Nenad Dizdarevic, Directeur pédagogique de la section internationale de l'Eicar et professeur de réalisation dans la même école.
    La qualité des formateurs et la qualité de l'enseignement donné du 04 au 09 septembre durant la formation a eu impact positif sur les apprenants en journalisme audiovisuel, en écriture de scénario et en réalisation.
    A la clôture de l'atelier, il n'y avait, à l'endroit des formateurs que des mots de remerciements au bout des les lèvres des séminaristes. « La formation en écriture de scénario est un déclic pour mes projets de cinéma » a laissé entendre le participant Paul Marie Houessou, directeur de l'Agence News and Pictures Media (NPM). Comme lui,  d'autres professionnels des métiers de l'audiovisuel ont appris à écrire des scénarii, à s'exercer à la réalisation et d'autre encore à améliorer leur niveau en journalisme audiovisuel.  En une semaine, les participants ont beaucoup appris. Mais ils souhaitent que l'expérience soit rééditée, en mettant l'accent sur de nouveaux modules tels que : la prise de son, la prise de vue, le montage... Un souhait que le fondateur  de l'Isma M. Marcellin Zannou a pris l'engagement de concrétiser.


    Initiative


    Au terme de leur formation, les professionnels des métiers de l'audiovisuel ont pris des initiatives en attendant les futures formations pour lesquelles M. Zannou s'est engagé. Dans la section écriture de scénario par exemple, ils ont décidé d'organiser  des réunions mensuelles en vue de  travailler  les  scénarii écrits par chacun d'eux. « Outre les rencontres mensuelles, nous envisageons également la création d'une liste de discussion et d'un site web. Deux outils qui serviront de plate forme d'échanges pour les membres de la section écriture de scénario »  souligne le directeur de NPM. A l'instar du groupe de M. Houessou, les professionnels du journalisme audiovisuel ont fait eux aussi la même option de poursuivre la formation en ligne. «Julien Beaumont, notre formateur, n'a pas hésité a donné son accord pour la poursuite des échanges  via internet » témoigne Lucrèce Adjanohoun, journaliste et présentatrice à Canal 3 TV. L'enthousiasme et l'engagement des participants peuvent se traduire par un seul mot : la professionnalisation. En effet aujourd'hui, selon Séverin Akando, directeur de l'Isma, « le secteur de l'audiovisuel subit des mutations  plurielles liées à l'essor des technologies de l'information et de la communication... Face à ce bouleversement spectaculaire, il est  impérieux pour tous les professionnels de se perfectionner, chacun dans son domaine d'activité ». Or pour se former, il faut un cadre d'encadrement adéquat, il faut ce que Nenad  Dizdarevic, appelle « Une école pour le cinéma en Afrique de l'ouest » et cette école c'est l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel.


    Hippolyte A. Djiwan


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  • La quatrième mandature de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias (ODEM) a élu le  13 septembre 2006  son bureau. Le scrutin a eu lieu  à la Maison des Médias à Cotonou et Michel TCHANOU est élu président.



    Pour deux ans, Michel Tchanou a été élu par ses pairs pour présider aux destinées de l'Observatoire de la déontologie et de l'éthique dans les médias au Bénin. Les treize membres de la nouvelle mandature ont ensuite élu à la vice-présidence Clémentine Lokonon en service à la télévision nationale. Le secrétariat général de l'association est confié à Marie-Richard Magnidet, directeur de publication du journal «La Presse du Jour».  Le directeur de publication de l'Hebdomadaire « l'Avenir » s'est vu confier la gestion de la trésorerie de  l'ODEM. Quant à Edgard Couao Zotti, rédacteur en chef du quotidien la Nation, il est élu rapporteur et porte-parole de l'institution.

    Les élections des cinq membres du bureau se sont déroulées sous le regard des observateurs et sous la direction de M. Akouété Assévi, président de l'Assemblée spéciale du patronat de la presse et de l'Union des professionnels des médias du Bénin.

    Avant de lancer la procédure du vote, M. Assévi a rappelé qu'aucun ancien membre de l'institution ne figure parmi les treize désignés par  l'Assemblée spéciale. Et pour cause : «Il n'y avait plus de cohésion au sein de l'ancien bureau... et le président sortant s'est refusé de livrer à l'Assemblée spéciale ceux qui étaient à la base de ce dysfonctionnement ». Parlant des caractéristiques de cette quatrième mandature, il a souligné que tous les membres sont nouveaux. Par contre « L'approche genre a été appliquée et a dû pénaliser certains hommes» a expliqué M. Assévi. Et pour finir, il souligne que « l'ODEM est un don de soit, un devoir volontaire, un devoir revalorisant... », invitant par là, les 13 élus, aux diverses tâches auxquelles les invitent les statuts de l'instance d'autorégulation.
    Ensuite, les élections ont eu lieu et Michel Tchanou est élu quatrième président de l'ODEM. Avant lui, il y a eu feu Jérôme Badou, Edouard Loko et le président sortant François Awoudo. Mais qui est le nouvel élu?



    Profil



    Court de taille, d'un teint noir brillant comme un Sénégalais,  un peu au-delà de la  quarantaine, rarement habillé en costume et cravate, ce natif de la région de Pobé dans le département du Plateau est le quatrième président de l'Observatoire de la déontologie et de l'éthique dans les médias au Bénin. Directeur de Publication de la Gazette du Palais actuellement, Michel Tchanou  fait partie de ceux qu'on appelle « la génération 1994 ».  En effet en 1994, lors de la création du quotidien le Matin,  Michel Tchanou était des premières plumes. Avec son confrère Edouard Loko, (d'autres les prennent pour de faux jumeaux) ils donnaient du fil à retordre aux politiciens.  Mais quelques mois plus tard,   les deux « frères » abandonnent le journal le « Matin » pour le «Progrès Hebdo», un hebdomadaire qui s'est affiché plus proche de l'opposition de 1995 à 1996, et qui ne ratait aucune occasion pour tirer sur le régime Soglo, qui ne cessait de cumuler des erreurs.

    Le 1er août 1996, les voici, les faux jumeaux, en compagnie de leur aîné Maurice Chabi, pour le lancement du quotidien «Les Echos du Jour». Mais comme des  assoiffés de  la liberté, les deux partent à nouveau du journal «Les Echos du Jour». Edouard Loko pour créer le quotidien « Le Progrès » et Michel Tchanou  comme consultant et correspondant des organisations internationales dont « Reporter sans Frontière ». Il crée par la suite en collaboration avec Arouna Séidou « Le Baobab», un hebdomadaire qui n'a pas mis du à perdre ses feuilles et ses racines.
    Aujourd'hui à la tête de la direction de publication du quotidien « La Gazette du Palais » c'est un « Come back » pour Michel Tchanou dans la presse quotidienne, au même moment qu'il est élu président de l'ODEM, avec 11 voies sur 13 pour deux abstentions.
    Grand reporter au   quotidien «Les Echos du Jour», Michel Tchanou est surtout connu pour son talent à écrire des billets. En 1997 au Sénégal, durant la formation des jeunes journalistes béninois de la presse privée  à l'Institut supérieur des sciences de la communication (ISSIC), il signait dans le journal école le billet titré « Gorgorlou». Un billet qui confirmait son talent pour ce genre journalistique pour lequel il excellait au Progrès Hebdo à travers le  « Zoom » qu'il faisait sur les hommes  politiques.
    Le seul défaut qu'il doit au plus tôt corriger, c'est son indifférence aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Car le président de l'ODEM n'est pas celui là qui ne fera pas assez usage  des NTIC.



    Hippolyte A. DJIWAN
    Média Bénin

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  • La quatrième mandature de l'observatoire de la déontologie et de l'Etique dans les médias au Bénin (ODEM) a élu ce 13 septembre 2006 le bureau de la 4è mandature. Michel TCHANOU est élu président de ce bureau.


    Poste de l'ODEM          Candidat             Nombre de votants sur 13          Abstention             Résultat
    Président              Michel TCHANOU               11                                        02                       ELU
    Vice Président       Clémentine LOKONON         12                                         01                      ELUE
    Secrétaire G         Marie Richard MAGNIDET     12                                         01                      ELU
    Trésorier               Firmin  GANGBE                13                                         00                      ELU
    Rapporteur Gén      Edgard COUAO ZOTTI       12                                          01                     ELU


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  • Porto-Novo est, conformément à notre constitution, la capitale administrative et politique de notre pays le Bénin. Ville historique et berceau de nombreux béninois parmi les plus entrepreneurs et fortunés, la ville de Porto-Novo a cependant beaucoup de mal à rayonner pour jouer pleinement son rôle de capitale administrative et politique du Bénin. Tous les matins, des milliers de ses fils et filles la désertent d'ailleurs pour converger vers Cotonou où la quasi-totalité de l'administration et de l'économie béninoises est concentrée.


    En dehors de l'assemblée nationale et plus récemment de quelques rares institutions au nombre desquelles le ministère des enseignements primaires et secondaires, la Cour Suprême et la cellule de moralisation de la vie publique, Porto Novo a été injustement désertée par tous.
     
    C'est pour remédier à cette situation qu'a été créé le projet de rénovation de la ville de Porto-Novo pour lequel le Président Mathieu Kerekou avait nommé un conseiller spécial. Seulement et comme dans plusieurs autres cas, ce projet est resté globalement vain et sans bilan consistant à tel enseigne que le Conseiller Spécial du président Kerekou chargé de cette rénovation, Monsieur AGONDANOU, a dû avouer que ses fonctions relevaient davantage d'une coquille honorifique mais vide que d'un véritable outil pour rénover Porto-Novo.


    Quoi qu'il en soit et comme il l'a promis dans son discours d'investiture du 6 avril dernier, le Président Boni YAYI entend relever le défi de rénover Porto-Novo pour en faire la vraie capitale qu'elle mérite bien d'être. C'est la raison pour laquelle, il s'est empressé de nommer à ses côtés Monsieur Ataou Soufiano (lui-même originaire et dignitaire de Porto-Novo) pour s'occuper efficacement et très rapidement de redonner à la ville de Porto-Novo toutes ses lettres de noblesse. Monsieur Ataou Soufiano cumulera donc ses fonctions de Chargé de Mission pour la rénovation de la ville de Porto-Novo avec celles de Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin. De l'avis des Porto-noviens eux-mêmes, il est bel et bien l'un des seuls à pouvoir relever le défi de la rénovation effective de Porto-Novo et Boni YAYI ne pouvait pas mieux choisir. Il disposerait pour cela de sa jeunesse, de son dynamisme et de son impressionnant réseau de contacts à travers le monde entier.  Quoi qu'il en soit, la cérémonie de passation de service entre Monsieur AGONDANOU et lui-même s'est déroulé dans une ambiance conviviale et festive ce vendredi 8 septembre aux environ de 16h au siège du projet de rénovation de la ville de Porto-Novo. Plusieurs ministres du Président Boni YAYI, ses chargés de missions, ses conseillers techniques, le préfet de l'ouémé, le maire de Porto-Novo et plusieurs autres dignitaires et personnalités de Porto-Novo y ont participé.


    Il ressort des différentes allocutions que plusieurs projets, au nombre desquels des hôtels de classe international, une annexe de la présidence pour permettre la tenue à Porto-Novo de certains conseils des ministres, des sites touristiques majeurs, l'aménagement de la berge lagunaire et l'exploitation de bateaux mouches pour faire la navette en Cotonou et Porto-Novo, sont à l'étude pour redonner à Porto-Novo tout son éclat de capitale.


    Quant au Président Boni YAYI, il a rappelé à Monsieur Ataou Soufiano, le devoir qui lui incombe de faire rapidement sortir de terre (et déjà dans les derniers mois de l'année en cours) certaines des infrastructures qui feront revivre Porto-Novo.  Une grande rencontre entre le Président Boni YAYI, l'ensemble de ses ministres et les fils et filles de Porto-Novo est d'ailleurs prévue d'ici deux semaines pour réfléchir à la rénovation de Porto Novo. Le quinquennat de Boni YAYI s'annonce donc dès plus mémorables pour Porto-Novo.

    Sources : Cellule de promotion et de gestion du changement du Chef de l'Etat

    REHABILITATION DU PATRIMOINE HISTORIQUE DE LA VILLE DE PORTO-NOVO


    Cadre général
    Dans le cadre de la "Réhabilitation du patrimoine historique de Porto-Novo", la Société d'Etudes Régionales d'Habitat et d'Aménagement Urbain-Société Anonyme - SERHAU-SA, en qualité de maître d'ouvrage délégué de la ville de Porto-Novo, a lancé le 03 avril 2001 par appel d'offre un concours d'études. Le groupement constitué par l'Ecole du Patrimoine Africain et l'Ecole africaine des métiers de l'architecture et de l'urbanisme - EPA-EAMAU a été déclaré gagnant.


    L'étude a commencé le 10 septembre 2001 et porte sur le patrimoine architectural et urbanistique de la ville en général et l'ancien noyau administratif et colonial en particulier.

    Objectif
    Elle a pour objectif d'amorcer une dynamique de réhabilitation du patrimoine historique de la ville de Porto-Novo, par le biais de recommandations de stratégies, de cadre institutionnel et de politique de gestion, de mécanismes d'incitation et d'opérations pilotes démonstratives. Entre autres, elle vise ŕ renforcer et ŕ valoriser l'authenticité de la ville de Porto-Novo caractérisée par un mélange de cultures anciennes et modernes, ŕ constituer une base de données consistante et moderne en matière de sauvegarde, de réhabilitation et de classement des sites et monuments, exploitable par des chercheurs, des architectes spécialisés, des associations de développement et des décideurs politiques.


    Contenu
    La mise en śuvre se déroule selon les quatre phases suivantes :
    • Inventaire et diagnostic physique et institutionnel du patrimoine historique de Porto-Novo,
    • Analyse des besoins des parties prenantes et l'expérience de la conservation et de la valorisation,
    • Proposition de stratégies de sauvegarde,
    • Définition d'un programme pilote de réhabilitation.
    Résultats disponibles

    Les principaux résultats significatifs du projet sont :

    • La précision des limites et de l'étendue de la ville historique de Porto-Novo qui est située entre le Boulevard extérieur au nord et la lagune de Porto-Novo au sud ; au total 600 hectares qui recouvrent essentiellement les communes d'Ahouantikomč, d'Akron, d'Atakč, d'Avassa, de Déguč-Gare, de Djassin, de Foun-Foun, de Houčzoumč, d'Iléfič, d'Oganla, et de Zčbou.
    • Un inventaire de 597 éléments du patrimoine classés en 6 catégories : patrimoine royal, patrimoine lignager ou concessionnaire, patrimoine afro-brésilien ou aguda, patrimoine colonial, patrimoine religieux, patrimoine paysager. Ces éléments sont répartis dans les trois tissus urbains identifiés : tissu colonial, tissu afro-brésilien, tissu vernaculaire. Au sein de ces tissus on retrouve l'axe majeur de la ville, l'axe du pouvoir allant du Palais d'été du Roi Toffa au Palais des gouverneurs, aujourd'hui sičge de l'Assemblée Nationale.
    • L'analyse des textes juridiques a révélé que la législation béninoise sur le patrimoine culturel est perfectible.
    • Un plan global de gestion du patrimoine de la ville qui comporte des propositions de mise en valeur et de sauvegarde, la mise en place d'une police du patrimoine et d'un organe de gestion de ce patrimoine, de męme que des mécanismes simples de financement.
    • Plus d'une vingtaine de rencontres entre l'équipe du projet et les autorités locales, les leaders d'opinion et les propriétaires de bâtiments ou sites relevant du patrimoine de la ville.
    • Mise en place de deux associations pour accompagner l'étude :
    1. l'Alliance des propriétaires pour le patrimoine de la ville de Porto-Novo - APP
    2. l'Union des houédouto de Porto-Novo - U-Houédo.
    • 23 bâtiments et sites sélectionnés sont l'objet d'un classement.
    • 3 bâtiments ont été sélectionnés pour faire l'objet de réhabilitations pilotes.
    Equipe de projet
    L'équipe de projet comporte 12 membres pluridisciplinaires dont un Chef de mission, M. Aimé Gonçalves - Architecte du patrimoine de l'EAMAU, un Architecte expert international, M. Tito G. Spini de l'Italie, et un coordonnateur général, M. Alain Godonou - Directeur de l'EPA.

    Comité de suivi et d'évaluation
    21 membres, tous acteurs institutionnels et associatifs majeurs de la ville. Ce comité a pour mission de suivre et d'évaluer les différentes phases de l'étude.

    Financement
    - Gouvernement de la République du Bénin
    via Crédit de la Banque mondiale
    - Budget national

    Contact
    Victoire Adégbidi
    Ecole du Patrimoine Africain - EPA
    B.P. 2205
    Porto-Novo, Bénin
    Tél. (00 229) 21 48 38, Fax (00 229) 21 21 09
    Mél. : portonovo@epa-prema.net


    ETUDE SUR LA REHABILITATION DU PATRIMOINE HISTORIQUE DE PORTO-NOVO : CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS


    Au seuil de l'étude sur la réhabilitation du patrimoine historique de la ville de Porto-Novo, et au-delŕ des objectifs et du contenu contractuel de ce travail, il convient de garder ŕ l'esprit les conclusions et recommandations suivantes :

    1. La ville de Porto-Novo a encore un patrimoine extrêmement riche et varié. La présente étude, en particulier l'inventaire réalisé l'a largement démontré. La candidature ŕ l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO relčve donc d'une ambition légitime et réaliste. Cependant cette inscription n'est pas gagnée d'avance. Le patrimoine se dégrade ŕ une grande vitesse. Les pertes sont déjŕ considérables, et les tendances négatives sont toujours présentes dans la ville. Pour inverser ces tendances, il convient d'engager des actions de grande ampleur qui sont proposées dans le plan de sauvegarde. Il est par ailleurs indispensable que la ville se dote d'une structure de gestion de son patrimoine, "Maison du patrimoine" comme instance de veille et d'éveil, de coordination des actions ŕ entreprendre. Mais la mise en place de cette structure et la traduction opérationnelle du plan de gestion nécessitent des études complémentaires qui prendront du temps ; les ressources humaines ne pouvant ętre immédiatement disponibles et opérationnelles ŕ un niveau suffisant de compétence. Il faudra également du temps pour mobiliser les ressources financičres et matériels nécessaires au démarrage de ce vaste chantier. 

    2. La gestion du patrimoine culturel de la ville par des actions de sauvegarde et de mise en valeur ne peut ętre considérée comme relevant d'une politique sectorielle du patrimoine ; elle doit ętre conçue comme une composante d'un plan plus global de développement et de gestion urbaine. C'est donc une approche intégrée, transversale que la municipalité devrait avoir.

    3. Le cadre réglementaire doit impérativement ętre renforcé, en fait mis en place, par la prise d'au moins un arręté municipal portant mesures conservatoires et reprenant les termes de l'arręté inter-ministériel proposé au cours de cette étude.
    4. L'Ecole du Patrimoine Africain, basée à Porto-Novo, en partenariat avec l'EAMAU et en coordination avec la SERHAU-SA, devrait jouer ou continuer ŕ jouer un rôle de conseil ŕ la municipalité, en prenant en charge certains aspects relatifs au suivi de la présente étude, selon des modalités ŕ définir de commun accord avec la ville et ses partenaires.

    Source : http://www.epa-prema.net/  


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  • En Chine:

    Un don d'environ 2 milliards de francs CFA de la Chine au Bénin;
    Un prêt à taux préférentiel de 1.5 milliard de francs CFA environ;
    ·         Un don de matériels agricoles d'une valeur de 350 millions de francs CFA;
    ·         Un don de médicaments contre le paludisme d'une valeur de 150 millions de francs CFA;
    ·         Un accord de coopération culturelle 2006-2009;
    ·         Un contrat entre la Banque Export-Import de Chine et le Bénin pour financer le projet de modernisation de la Poste béninoise pour en faire une Cyber Poste;
    ·         Le projet de construire à Cotonou un Centre de Développement Économique et Commerciale de la Chine a été aussi confirmé. Ses travaux démarreront dans les prochains jours.



    La Banque Export-Import de Chine a accordé une ligne de crédit d'au moins 1 milliard de dollars (environ 550 milliards de francs CFA) au Bénin pour financer ses projets économiquement rentables. Cette ligne de crédit viendra en appui aux différentes banques et opérateurs économiques qui investiront dans les grands projets plaidés par le Président Boni YAYI.

    La Banque de développement de la Chine et la Banque Populaire de Chine ont manifesté des disponibilités de financement similaires.
    Plusieurs des plus grosses compagnies chinoises dans les domaines du pétrole, de la construction, des BTP, de l'énergie électrique, des chemins de fer, des ports, des aéroports, des zones franches, de télécommunication, de l'exploration minière, etc.... se sont montrés très intéressés à faire affaires au Bénin. A la demande du Président Boni YAYI, ils conduiront plusieurs missions d'explorations à Cotonou au cours du mois de septembre. Cela leur permettra de mieux se préparer pour venir faire affaires, investir et créer des emplois au Bénin dans les prochaines semaines.

    Des accords ont été aussi passés avec des villes à forte croissance comme Shenzhen afin qu'ils assistent notre pays dans ses efforts pour créer de la richesse et une forte croissance. Des échanges techniques, partage d'expérience, transfert de technologie, etc. seront donc bientôt actifs.
    A la demande du Président Boni YAYA, la Chine a aussi augmenté le nombre de ses bourses de formation initiale ou continue aux étudiants béninois.



    En Malaisie :
     
    En Malaisie, le Président a surtout rencontré les opérateurs économiques malaisiens qui étaient récemment à Cotonou et qui s'organisent actuellement pour investir dans le palmier à huile, dans le port sec de Parakou, dans des logements sociaux et dans un hôtel 5 étoiles à Cotonou. Le Président souhaitait donc suivre la mise en œuvre des investissements qu'ils ont prévu et s'assurer que rien ne les ralentisse ou ne les dissuade de les mener à bout. Il ressort de leurs entretiens que tout avance bien et que dans tous les cas, les résultats de leurs investissements seront très bientôt visibles.



    Source : La cellule de promotion et de gestion du changement du Chef de l'Eat


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