• Le Rts, s/As est la plus avancée des études actuellement en cours dans le monde; il protègerait les enfants et les nourrissons.

    En attendant l'approbation des autorités régulatrices nationales et des comités d'éthique, l'étude clinique d'efficacité de phase III du candidat vaccin Rts,s/As, est en bonne voie et pourra démarrer au début de l'année 2009. L'essai de phase III est la dernière étape qui précède la mise sur le marché d'un vaccin ou d'une molécule thérapeutique. Des résultats publiés le 8 décembre 2008 sur le site Internet du New England Journal of Medecine, montrent que le candidat-vaccin antipaludique le plus avancé au monde sur le plan clinique, Rts,s/As, confère aux nourrissons et aux jeunes enfants une protection significative contre le paludisme. L'étude a pour objectif de confirmer et d'évaluer avec précision l'efficacité du vaccin, y compris sa durée tout en continuant à surveiller son innocuité.

    La recherche commencée en 2001 après la signature d'un accord de partenariat entre Glaxosmithkline (Gsk) et Path Malaria vaccine initiative (Mvi) pour la poursuite du développement clinique pédiatrique du Rts,s/As en Afrique a donné des bons résultats. Ces recherches sur le Rts,s/As sont connues des autorités de la Santé camerounaise "Il y'a trois semaines nous avons reçu un document détaillé sur l'évolution des différentes phases de ce candidat vaccin, parce que le Rts,s/Sa n'est pas encore un vaccin. Nous avons enregistré ces informations en attendant la validation de ce candidat-vaccin, il est clair que ce sera une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme dans le monde en générale et au Cameroun en particulier", explique un collaborateur du Délégué régional de la Santé publique dans le Littoral.

    Les essais cliniques de phases II ont confirmé les résultats des études antérieures qui montrent la bonne tolérance du candidat vaccin Rts,s/As. L'équipe qui a mené cet essai chez 894 enfants âgés de 5 à 17 mois du Kenya et de la Tanzanie se composait de chercheurs du programme de Recherche Collaborative Kemri-Wellcomme (Kilifi-Kenya), de l'Institut national pour la recherche médicale(Tanzanie), du programme conjoint de lutte antipaludique (Korogwe, Tanzanie) et d'autres institutions, en collaboration avec Gsk et la Mvi. L'essai a montré que Rts,s/As01 réduisait le risque des épisodes cliniques de paludisme de 53%, sur une période moyenne de huit mois.

    Tolérance

    Des études antérieures réalisées chez les enfants de 1 à 4 ans au Mozambique et utilisant Rts,s formulé avec un autre système d'adjuvant de Gsk (As02), ont démontré un taux d'efficacité de 35 % contre les épisodes cliniques sur une période de 18 mois.
    Les chercheurs ont alors conclu que les résultats de cette étude soutenaient l'utilisation du Rts,s/As01 pour les essais de phase III à venir. Pour Christian Loucq, directeur de Path Malaria Vaccine Initiative (Mvi), "ces résultats révèlent indéniablement que nos investissements, dans le domaine du développement de vaccins antipaludiques, commencent à porter leurs fruits. Nous sommes plus près que jamais de l'aboutissement du développement d'un vaccin antipaludique destinés aux enfants en Afrique".

    Le vaccin anti-paludisme peut être administré conjointement aux vaccins pédiatriques qui font partie du Programme élargi de vaccination (Pev) de l'Oms. Il possède une meilleure tolérance et montre de façon consistante un niveau significatif d'efficacité. " Nous pouvons d'ores et déjà anticiper l'amélioration que cette avancée scientifique décisive pourrait représenter dans la vie de millions d'enfants africains, qui souffrent et meurent de cette maladie, année après année ", a déclaré Joe Cohen, co-inventeur du vaccin et vice-président du groupe de Recherche et développement, sur les maladies émergentes et sur le Vih (Research et développement, Emerging Diseases & Hiv) chez GSK Biologicals.

    Pour le Dr Pierre Sopngwi, directeur général de la Compagnie camerounaise pharmaceutique " les résultats du candidat vaccin, Rts,s/As sont très prometteurs. Sa validation permettrait d'avoir une meilleure prévention de la maladie, car il ne faut pas oublier que le paludisme est la première cause de mortalité infantile en Afrique. Ce nouveau vaccin permettrait aussi, d'améliorer le taux de morbidité infantile et pour les familles, d'avoir un gain économique. Toutes fois ces retombées ne seront possibles que si le Rts, s/As est validé comme vaccin".

    Pour Comprendre
    La longue route

    Pour arriver à la phase candidat-vaccin, le Rts,s/As est passé par beaucoup de phase expérimentales, qui ont contribuées à renforcer les espoirs des chercheurs. Le Rts,s/Sa été inventé, développé et fabriqué dans les laboratoires de Gsk Biologicals, en Belgique, à la fin des années 1980 et a été testé initialement chez les volontaires américains, dans le cadre d'une collaboration de l'institut de recherche avec Walter Reed de l'armée américaine.

    L'étude réalisé en Tanzanie sur 340 nourrissons âgés de moins de 12 mois a montré que Rts,s/As 02 administré à 8, 12 et 16 semaines, conjointement aux vaccins pédiatriques existants, n'interfère pas avec les réponses immunitaires des différentes composants du vaccin co-administré contenant des antigènes contre la diphtérie (D), le tétanos (T), la coqueluche (Pw) et l'infection à Haemophilis influenzae de type B (Hib).

    Dans les pays africains où le vaccin antipaludique serait le plus utile, le programme actuel de vaccination des nourrissons appelé le Programme élargi de vaccination (Pev) de l'Oms, fournirait une plate-forme optimale d'administration. Le financement pour le développement de ce candidat vaccin a été rendu possible grâce `s une subvention de 107,6 millions de dollars de la Fondation Bill and Mélinda Gates à Path Malaria vaccine Initiative (Mvi). Gsk a investi environ 300 millions de dollars et projette de faire une rallonge de 100 millions de dollars jusqu'à l'achèvement du projet.

    Marion Obam

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  • Echine courbée, la marche difficile, le regard plongé dans le vide, Bernard Mètogandé tente désespérément de gravir les marches de l'escalier donnant accès à la salle des soins d'une clinique privée de Cotonou. Une idée le hante en permanence : «A quand le paiement correct des moins-perçus sur pension consécutifs à la mise en application par la CNSS de la rectificative n°2007-02 du 26 Mars 2007, moins- perçus réclamés à maintes reprises par les retraités depuis le mois de mai 2007 ?»

    Chaque vendredi, depuis plus trois mois, Bernard Mètogandé se soumet péniblement au même exercice pour le suivi des soins au service de kinésithérapie d'une clinique privée de Cotonou. Admis à la retraite en 2003, la maigre pension mensuelle qu'il perçoit est loin de couvrir ses besoins vitaux et ceux de sa famille (alimentation, soins de santé et autres).

    «Chaque fois que je retire l'ordonnance médicale des mains du médecin, je me plonge dans une longue réflexion qui doit aboutir à l'identification de mon prochain bienfaiteur». Le sieur Mètogandé rumine cette pensée avec amertume et se sent victime d'une injustice sociale d'autant plus grave qu'il a mis sa force de travail au service de la Nation pendant plus de 30 ans. Voilà le résultat de l'absence de prise en charge médicale des pensionnés par la CNSS, aggravée par la confiscation des rappels des moins-perçus sur pension toujours par la CNSS. Pire encore, sa réclamation faite suite au calcul à la baisse de sa pension en septembre 2007 est restée lettre morte.

    Ce traitement ingrat, dégradant et déshumanisant que subit Bernard est le lot de centaines, voire de milliers de retraités affaiblis par la maladie (hypertension artérielle, diabète, prostate, arthrose, sinusite et autres) et qui vivotent au lieu de jouir d'une retraite paisible et enviable.

    Cette situation de misère se perçoit à juste titre comme une ingratitude de notre société à l'endroit des retraités car les maladies qui les minent sont dues à l'usure de leur organisme par une trentaine d'années de durs labeurs. Parfois, ces maladies sont carrément d'origine professionnelle et ne font leur apparition dans de nombreux cas, qu'après l'admission à la retraite.

    Le non paiement des moins-perçus sur pension et les affres de toutes sortes subies par les pensionnés au niveau de la CNSS engendrent dans leur vie des difficultés de portée incalculable sur le plan social : la déscolarisation des enfants, la disloquation des ménages, faute de moyens financiers et surtout de nombreux décès prématurés dans les rangs des retraités frappés par la loi 98-019 du 21 mars 2003, à savoir les pensionnés admis à la retraite après le 1er avril 2003.

    Rappelons que la loi 98-019 du 21 mars 2003 portant code de sécurité sociale au Bénin comporte beaucoup d'insuffisances corrigées en partie par la loi rectificative 2007-02 du 26 mars 2007.

    Pour ce qui concerne la priorité numéro 1 du syndicat des retraités assujettis au régime de la CNSS (SYNTRAR-CNSS) les dispositions de l'article 95 qui ont induit un abattement drastique des pensions ont été en partie corrigées.

    Comble de méchanceté, en violation de l'article 2 de la loi rectificative 2007-02 du 26 mars 2007, le Directeur Général de la CNSS a délibérément et obstinément choisi de payer les moins-perçus sur pension pour compter du 1er avril 2007, date purement et simplement arbitraire. L'article 2 de la loi rectificative 2007-02 prescrit très clairement le paiement de ces moins-perçus à partir du 21 mars 2003.

    Cette attitude du Directeur Général de la CNSS contraste de façon criarde avec l'opulence dont il fait montre dans la gestion de cette institution : dépenses de prestige, investissements improductifs, train de vie marqué par un luxe insolent etc... Rien ne peut justifier cette brimade surtout que le rappel des moins-perçus sur pension réclamé en moyenne pour un retraité sur plusieurs années ne représente que des miettes par rapport au salaire mensuel (nous disons bien mensuel) du Directeur Général de la CNSS.

    Hélas ! Le respect de la loi, le respect de la dignité humaine, le respect du statut des personnes âgées n'ont pas droit de cité à la CNSS, regrette Bernard Mètogandé qui affirme : «Pour nous faire entendre, nous les retraités frappés par la loi 98-019 du 21 mars 2003, ne baisserons pas les bras. S'il le faut, le syndicat des retraités, le SYNTRAR-CNSS va faire débarquer tous les pensionnés victimes des brimades de la CNSS au palais de la présidence pour qu'ils  crient leur ras-le-bol.

    Mais les militants du SYNTRAR-CNSS comptent sur  la   bienveillance  du   président  de la  République  pour  le règlement judicieux de ce contentieux en vue de soulager leur souffrance et d'éviter un bras de fer inutile.

    Salomon Sanny
    Secrétaire Général du
    SYNTRAR-CNSS

    Source : LA CROIX DU BENIN


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  • Le 20 décembre 2008, la Ligue de Lutte Contre le Cancer du Sein a lancé un TELETHON NATIONAL  jusqu'au 20 février 2009.

    L'objectif visé par ce téléthon est la collecte de fonds pour  venir en aide aux femmes qui  souffrent du cancer du sein.

    A cette occasion, des caisses de couleur rose,  portant le logo de PINK BENIN sont déposées à Radio Capp FM ; Radio TOKPA : Hôpital de MENONTIN ...)  sur l'ensemble du territoire national.

    Les structures qui désirent abriter les CAISSES ROSES en participant au TELETHON peuvent contacter PINK BENIN aux numéros  21328306 ou 97682222.

    Vous pouvez aussi faire votre don  via le No de Compte  bancaire : « PINK Benin: 10 311 026 0028 DIAMOND BANK Benin » 

    Personne physique ou morale, soutenez la cause, faites un don, car :

    • Un cancer sur 4 est un cancer du sein, susceptible de vous toucher, d'affecter votre fille, épouse, sœur, mère collègue, voisine...
    • Le cancer du sein est une maladie vicieuse, qui tue par ignorance. La survie dépend de la détection précoce et une prise en charge effective pour le traitement.

    PINK Bénin s'engage à briser la barrière de l'ignorance, dépister les femmes et les accompagner dans le suivi médical

    Contact PINK Benin: Tél : 21328306 ou 97682222

    03 BP 3388

    Site web:  www.pinkbenin.org

    e-mail : pinkbenin@yahoo.fr


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  • Par lettre en date du 31 octobre 2008, le Directeur de cabinet du Ministère de l'Urbanisme, de l'Habitat, de la Reforme foncière et de la lutte contre l'érosion côtière, a saisi l'ODEM d'une plainte contre le journal "le Béninois Libéré".

    Les Faits

    Dans sa parution du lundi 13 octobre 2008, le journal ‘'Le Béninois libéré'' affiche en manchette : « Surfacturation, mauvaise affaire et mangement en plein changement : on paye 32 milliards pour un service disponible à 4 milliards ( NOUDEGBESSI a des confidences à faire à Boni Yayi). L'auteur de l'article, Marc Antoine, évoque dans son développement le cas d'une « gigantesque escroquerie » dans le dossier de protection de la berge de Cotonou, en proie à l'érosion côtière. En effet, pour le rédacteur de l'article, la méthode la plus performante de lutte contre l'érosion côtière « est trois fois moins chère et aurait bénéficié d'une subvention de l'ordre de 50% de la part de la Danida, si le Bénin avait accepté ». Or selon lui, « les prêts contractés pour les mêmes buts par incitation de certains cadres corrompus, coûteront 32,5 milliards sans compter les intérêts ».

    Dans sa parution suivante du mardi 14 octobre 2008, l'auteur de l'article revient à la charge, en soulignant dans sa titraille que « plusieurs milliards de commissions sont en jeu ». Il affirme que le système de protection des côtes par les épis, est abandonné par le Ghana à cause d'énormes insuffisances, et les cadres béninois en ont été informés. Mais selon lui, « la volonté de manger sur le dos du contribuable l'a emporté sur le patriotisme. De fait estime t-il, « en optant pour le système des épis, c'est au moins 5 milliards à se partager entre différents cadres désignés pour donner leurs avis...C'est le money time, il faut donc s'en mettre plein les poches, et tant pis si demain des maisons sont emportées par la mer ».

    Dans la parution du mercredi 15 octobre, Eric TCHIAKPE, signataire cette fois-ci de l'article,  écrit que le « ministre en charge de ce projet aurait fauté sur toute la ligne, et surtout il n'aurait pas averti son patron de la qualité douteuse des ouvrages prévus pour empêcher l'érosion côtière ».Il en conclu « qu'un puissant lobby est entré en jeu pour s'arroger le marché. Dans ce lobby, plusieurs proches du pouvoir sont cités... »

    En application de ses textes l'ODEM, a transmis l'intégralité de la plainte  au journal mis en cause. Dans sa réponse en date du 17 novembre 2008,le Directeur du journal estime que la plainte du ministre est « anachronique et truffée de mensonges » au regard du fait que le ministre en charge de l'Urbanisme a reçu l'équipe du journal et leur a apporté son éclairage sur la question, ceci aux lendemains de la parution des articles incriminés .Suite à cette « entrevue que nous voulons confidentielle écrit-il, nous avons convenu de mettre un terme à la publication desdits articles...nous sommes donc surpris de voir cette plainte qui en plus est de nature à vouloir raviver une polémique ».

    Toujours conformément à ses textes, l'ODEM a transmis au Ministre de l'Urbanisme la réponse du journal, aux fins d'une réplique éventuelle. Le ministre dans sa réaction, a reconnu avoir rencontré le Directeur de l'organe. Mais sa démarche en le recevant affirme t-il « n'avait pas pour objectif de trouver un accord, encore moins de faire des confidences comme le prétend le directeur de publication. Il s'agissait de lui faire part des contrevérités véhiculés par son organe...Je réaffirme que ce journal n'a pas respecté les règles déontologiques en la matière. Après m'avoir vilipendé à travers des titres sensationnels parfois à la manchette ou en deuxième titre, le journal n'a pas fait mention de mon droit de réponse à la Une ... »

    L'Appréciation

    A la lumière des différentes réactions enregistrées, l'ODEM fait les constats suivants :
    1- Le journal ‘'Le Béninois Libéré'', n'a pu fournir à ses lecteurs et encore moins à l'ODEM, la moindre preuve de ses affirmations et autres allégations ;

    2- La rencontre avec le ministre mis en cause, aurait pu être une occasion pour recueillir et publier son éclairage sur la question ; curieusement, le journal en fait une « entrevue confidentielle ».

    3- Si le journal a publié le droit de réponse du Ministre, il ne l'a pas fait dans les conditions prévues par la loi.

    Au regard de tout ce qui précède, l'ODEM condamne le journal « Le Béninois Libéré », son Directeur Général  Aboubakar TAKOU, son Directeur de Publication Eric TCHIAKPE, et l'auteur des articles Marc Antoine, pour violation des articles 2, 3, et 6 du Code de déontologie de la presse béninoise.

    Cotonou, le 08 janvier 2009

    Pour l'ODEM,  Le Président

    Michel O. TCHANOU

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  • Les comptes Twitter de plusieurs personnalités, dont ceux du président élu américain Barack Obama ou de la star de la pop américaine Britney Spears ont été piratés lundi et de faux messages envoyés en leurs noms, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

    Le fondateur de ce service de mini-blogs, Biz Stone, a indiqué sur le blog officiel de l'entreprise que 33 comptes avaient au total été piratés, citant comme exemple ceux de M. Obama et de Rick Sanchez, un célèbre présentateur de la chaîne d'informations américaine CNN, dont le mini-blog est suivi par des dizaines de milliers de personnes.

    "Nous avons immédiatement verrouillé les comptes et enquêté sur le problème", écrit M. Stone. Ces comptes ont été détournés par un individu qui a piraté des outils utilisés par notre équipe technique pour aider les utilisateurs à faire des choses comme modifier l'adresse électronique associée à leur compte Twitter".

    Selon plusieurs blogs spécialisés, les comptes de Britney Spears et de la chaîne d'informations Fox News ont également été touchés.

    Les faux messages provenant du compte de Barack Obama invitaient leurs destinataires à répondre à un sondage et promettaient des cadeaux, tandis que ceux du compte du présentateur de CNN affirmaient qu'il était "défoncé" et qu'il ne pourrait donc pas venir travailler...

    Le mini-blog de M. Obama, qui n'est plus mis à jour depuis son élection le 4 novembre dernier, était suivi par plus de 150.000 personnes.

    Le service Twitter, lancé en 2006 et qui compte aujourd'hui entre 4 et 5 millions d'utilisateurs, a également été visé le week-end dernier par une attaque de +phishing+, une fraude visant à abuser des clients pour les convaincre de communiquer des données confidentielles.

    Selon M. Stone, les deux affaires ne sont pas liées.


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