• Sur les cinquante trois pays du continent africain, seuls  sept ont  consulté leur  population   à propos du futur gouvernement de l'union Africaine. Parmi  les pays qui n'ont pas honorés  cet engagement  pris par les chefs d'Etat eux-mêmes figure le Bénin.

    « Par rapport à la consultation des populations béninoises au sujet de la constitution d'un gouvernement de l'Union Africaine, j'avoue honnêtement que je n'en ai pas entendu parler. Rien de cela n'a été fait dans mon pays le Bénin ». Ce sont là les propos de  Zakari Djibril Sambaou, Avocat près la Cour d'Appel de Cotonou.  Même son de cloche chez lM. Gilles Badet, enseignant à l'Université d'Abomey Calavi au Bénin, Consultant en gouvernance et developpement.

    A la veille de la 9ème Session ordinaire de la Conférence de l'Union Africaine qui  se tient du 1er au 3 juillet 2007 à  Accra au Ghana, Maître  Zakari Djibril Sambaou,  consultant à Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) était invité à  la réunion de la Coalition des Ong africaines pour faire des propositions au Chef  d'Etats Africains quant aux attentes de la société civile par rapport au futur gouvernement  de l'Union Africaine.

    «Je n'arrive pas à comprendre que de pareil débat se déroule sur le plan continental et que mon pays le Bénin ne soit pas en marche » a déploré Maître  Zakari Djibril Sambaou.

    Au cours de la réunion  des 25 et 26 juin 2007 de la Coalition des Ong africaines à  "Ghana Institute of Management and Public administration" (Gimpa) à Accra, Désiré Assogbavi, responsable du Bureau de liaison Oxfam avec l'Union Africaine basé à Addis Abeba  au siège de l'Union Africaine a révélé que sur les 53 pays  africains, seul sept pays ont fait des consultations des populations. Or, précise-t-il « ce sont les Chefs d'Etats Africains eux-mêmes qui ont pris la décision de faire des consultations au plan national dans tous les Etats membres  de l'Union Africaine avant d'avancer.... Cette consultation  malheureusement n'a pas eu lieu...»

    Seuls le Sénégal, le Ghana, l'Ethiopie, le Nigeria, la Libye, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et le Kenya ont fait des consultations des populations souligne un rapport de la société civile sur la question.

    Le gouvernement du Bénin à l'instar du Mali, du Burkina Faso du Niger etc. n'a pas consulté ses populations. Et pourtant les  Chef d'Etat de ces pays ou leur représentant au plus haut niveau seront  à  la 9ème Session ordinaire de la Conférence de l'Union Africaine  d' Accra qui sera consacré au "Grand débat  sur le gouvernement de l'Union".

    En face de la non consultation des populations béninoises, Maître  Zakari Djibril Sambaou  lance : « J'invite les structures  qui sont en charge de la question  dans mon pays à engager  le débat au plan national pour que le Bénin ne soit pas en marge de ce grand événement au plan continental » .

    Appréciant l'opportunité d'un gouvernement de l'union Africaine ou non, Maître  Zakari Djibril Sambaou  souligne : « Certes, chaque pays africain à ses  problèmes et ses difficultés  internes. Toutefois, si  quelque chose peut être fait pour propulser les Etats à cette union, ce serait bien. Car seul,  aucun pays   africain ne peut  trouver des solutions à ses problèmes. Il  faut absolument que les Etats africains se regroupent  en vue  de parler d'une seule voix pour relever les défis qui s'imposent à eux. »

    En prélude au sommet des  Chefs d'Etats Africains, plusieurs activités des organisations de la société civile se tiennent dans la capitale ghanéenne en vue d'attirer l'attention  des chefs d' Etat sur les grands défis du continent noire dont celui du gouvernement de l'Union Africaine.

    Accra
    Hippolyte Djiwan

     Le Gouvernement de l'Union Africaine vu par Gilles Badet, Enseignant à l'UAC
    « Plutôt que de parler de gouvernement  au sens national, le projet d'un gouvernement de l'Union Africaine vise à créer des centres de décisions communs sur certaines questions en Afrique. Celles sur lesquelles la souveraineté n'est pas revendiquée de manière trop brutale ; celles sur lesquelles l'Afrique a intérêt à s'unir pour parler d'une seule voix vis-à-vis des autres partenaires dans le monde ; ou sur les questions de développement qui traversent les frontières. Par exemple ; les questions de protection de l'environnement, de transport, de l'énergie, le sport, les négociations commerciales vis-à-vis des partenaires extérieurs, la politique de défense commune en matière de sécurité et de paix....

    Ce sont autant de questions sur lesquelles les Etats africains peuvent très bien  avoir des politiques communes, que se soit au niveau sous régional ou régional.
    Par conséquent le projet est une bonne initiative. Mais il s'agit à présent de déterminer les domaines dans lesquels cela peut se faire et de déterminer aussi les modalités d'exercice. Car il ne s'agit pas de concurrencer pour l'instant les gouvernements nationaux, mais d'avoir une vision commune sur des questions d'intérêt commun ».

    Propos recueillis par Hippolyte Djiwan


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  • Accra, la capitale ghanéenne abrite du 25 juin au 3 juillet 2007 la 9ème Session Ordinaire de la Conférence de l'Union Africaine. Le sommet sera consacré à un "Grand débat  sur le gouvernement de l'Union". Mais parallèlement à ce débat purement politique, plusieurs activités de la société civile et du secteur privé africain auront également lieu.
     
    Ainsi, les 25 et 26 juin, la 14ème  Session Ordinaire du Comité des Représentants Permanents (COREP) va se tenir. Dans la même logique des événements, la Session Ordinaire du Conseil Exécutif se tiendra les 28 et 29 juin. Quant à la 9ème  Session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, elle est  prévue pour se tenir du 1er au 3 juillet.
    Pourquoi tenir un sommet autour d'une thématique portant sur le "Grand débat  sur le gouvernement de l'Union" ?

    Le sommet d'Accra est le prolongement de celui  de Syrte, ville de la Libye sur la côte méditerranéenne. En effet, la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement qui s'est tenue en juillet 2005 à Syrte en Libye avait soutenu l'idée des Etats Unis d'Afrique comme étant un pas décisif de l'Afrique vers l'intégration politique et économique.

    Mais on ne saurait parler des Etats-Unis d'Afrique sans parler de gouvernement de cet Etat ! Les deux  questions sont en réalité  liées et vont de pair.

    Mieux, lors de la 7ème Session de la Conférence des Chefs d'Etat tenue en  juillet 2006 à Banjul,  les Chefs d'Etats ont encore une fois mis l'accent sur ce sujet important. Il faut préciser qu'en novembre 2006, le Conseil Exécutif  de l'UA avait souligné que "tous les Etats membres se sont unanimement mis d'accord au sujet des Etats-Unis d'Afrique".

    Dans ce contexte, qui sont les personnalités qui prendront part au sommet d'Accra ?
    Sont attendus, les Chefs d'Etat et de  Gouvernement des Etats membres de l'Union et leurs Ministres des Affaires Etrangères. De même, seront accueillis  les autres Ministres africains, les Représentants accrédités auprès de la Commission de l'UA,  quelques  dignitaires africains ainsi que les Commissaires de la CUA.

    Il faut ajouter à cet ensemble les acteurs de la société civile. Ils sont décidés à donner de la voix et veulent donner plus d'échos à leurs préoccupations, telles que la signature des Accords de partenariat économique ; la bonne gouvernance en Afrique... la lutte contre la pauvreté ; l'engagement pour le développement de l'Afrique.

    La 9ème Session Ordinaire de la Conférence de l'Union Africaine est donc un grand rendez-vous africain et l'ensemble des resortissants du continent noir attend que les conclusions apportent un nouveau souffle pour le développement de l'Afrique.

    Hippolyte DJIWAN
    http://flamme.panos-ao.org
     


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  • Les 97 élus consulaires de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (CCIB) du Bénin sont appelés à utilisés les adresses électroniques avec l'extension .bj. L'initiative est prise par la Commission des nouvelles technologies de l'information et de la communication  de la (CCIB). Elle souhaite faire par ce projet la promotion du Bénin à travers l'utilisation des adresses de type nom@ccib.bjCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir .

    « L'utilisation des adresses électroniques  avec une extension .bj  fait connaître le Bénin et lui donne plus de visibilité sur le plan international. Tous les élus consulaires doivent avoir  une adresse du type nom@ccib.bjCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir a recommandé fortement le président Affis Anjorin, président de la Commission des nouvelles technologies de l'information et de la communication  de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin.

    Joignant l'acte à la parole, une formation  rapide a été donnée aux élus consulaires de la CCIB. Cette formation s'est déroulée à l'occasion de la célébration de l'an un du Projet d'appuis au secteur privé (PASP) qui a eu lieu le 12 juin à la salle de conférence de la CCIB à Cotonou.

    Cette formation a eu pour objectif d'apprendre aux élus consulaires à accéder au site web de la CCIB à l'adresse www.ccib.bj. Il s'agit pour eux de maîtriser la procédure  qui doit les conduire à avoir accès à leur boîte électronique. L'autre élément sur lequel l'expert en charge de la formation a mis l'accent est relatif à la procédure de changement du mot de passe.

    En effet, lors de la formation, les adresses électroniques de tous les 97 élus consulaires ont  été confectionnées, et l'accès est soumis à un même mot de passe qu'ils sont invités à changer en vue de personnaliser l'accès à leurs boîtes électroniques.

    L'initiative est saluée par M. Ataou Soufiano, président  de la CCIB. Il estime que  la mise en œuvre de ce projet  qui intervient quelques jours seulement après l'organisation  les 16 et 17 mai 207 du premier Forum du secteur privé sur les TIC,  s'inscrit dans la suite logique de faire des TIC un véritable  instrument de développement.

    Hippolyte DJIWAN

    www.economiebenin.bj


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    Le 17 juin 2007, le président  Yayi Boni a rendu public la liste des membres du nouveau gouvernement.  Parmi  les 26 ministres,  le Ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Monsieur Dovonou Roger a maintenu son poste tandis que celui de l'industrie, du commerce est occupé à présent par Monsieur Akofodji Grégoire. Mieux, le minstère prend la dénomisation de Ministère  de l'industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises. Notons aussi que M. Pascal Irenée Koupaki devient Ministres d'Etat chargé de l'économie, de la prospective du développement et de l'évaluation de l'action publique.  Puis un nouveau ministère des finances  a vu le jour et  son titulaire est M. Soulé Mana Lawani.

    1- Ministres d'Etat chargé de l'économie, de la prospective du développement et de l'évaluation de l'action publique : Monsieur Pascal Irenée Koupaki.

    2- Ministre d'Etat chargé de la défense nationale : Kongui N'Douro Issifou

    3- Ministre de l'intérieur et de la sécurité publique : Général Hessou Félix

    4- Ministre de la décentralisation, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire : Issa Démolé Moko

    5- Ministre des affaires étrangères, de l'intégration étrangères, de la francophonie et des béninois de l'extérieur Monsieur Okanla Moussa

    6- Ministre des finances : Monsieur Soulé Mana Lawani

    7- Ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche : Monsieur Dovonou Roger

    8- Ministre de l'industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises : Monsieur Akofodji Grégoire.

    9- Ministre des mines, de l'énergie et de l'eau : Monsieur Sacca Lafia

    10- Ministre de la santé : Monsieur Tchala Kessilé

    11- Ministre de l'enseignement primaire, de l'alphabétisation et des langues nationales : Madame Ouinsavi Christine.

    12- Ministre des enseignements secondaires et de la formation technique et professionnelle : Madame Sohoundji Agossou Bernadette.

    13- Ministre des enseignements supérieurs et de la recherche statistique : Madame Vicencia Bocco.

    14- Ministre du travail et de la fonction publique : Monsieur Tiando Emmanuel

    15- Ministre de la jeunesse, des sports et loisirs : Monsieur Ganiou Soglo.

    16- Ministre de la culture, du tourisme et de l'artisanat. Toleba Soumanou

    17- Ministère de la famille et de l'enfant : Madame Gansou Gnérembé

    18- Ministre de la réforme administrative et institutionnelle : M. SINA BIO GOUNOU Idrissou

    19- Ministre de l'environnement et de la protection de la nature : Madame Koudenoukpo Biaou Juliette.

    20- Ministre de la micro finance et de l'emploi des jeunes et des femmes : Madame Satoumatou Abdou Alpha Orou Sidi

    21- Ministre de l'urbanisme, de l'habitat, de la réforme foncière et de la lutte contre l'érosion côtière : Noudegbessi François Gbenoukpo

    22- Garde des sceaux, ministre de la justice, de la législation et des droits de l'homme : Monsieur Anani Kassa Gustave

    23- Ministre chargé des relations avec les institutions et porte parole du gouvernement : Monsieur Alexandre Hountondji.

    24- Ministre délégué auprès du président de la République chargé des technologies, de l'information et de la communication ADADJA Désiré
     
    25- Ministre délégué auprès du président de la République, chargé du transport et des travaux publics : Monsieur Zinzindohoué Armand

    26- Ministre délégué auprès du ministre des finances, chargé du budget : Albert Houngbo


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  • « J'ai deux bonnes  informations à vous donner. Le chef de l'Etat béninois, le Président  Yayi Boni qui a ouvert les travaux sur les "ITC  Best Practices" ce matin avec les présidents Blaise Compaoré et  Dénis Sassou Ngueso, a pris l'engagement de porter les conclusions de nos travaux devant  ses pairs de l'Union Africaine.  La deuxième information  concerne toujours le président du Bénin. En effet,  le  président béninois  a aussi  proposé  que le forum sur les meilleures pratiques des technologies de l'information  soit tournant ».  A peine la dernière syllabe prononcée par le docteur  Check Modibo Diarra,  la salle de conférence  s'explose sous  une ovation interminable. 

    Dans le lot des  participants figurent  bien sûr les membres de la délégation béninoise qui ne tardent pas à rencontrer dans les minutes qui suivent  le président de Microsoft Afrique, le Professeur Diarra. « Nous avons rencontré le président Diarra pour  lui exprimer  notre joie, suite à l'engagement  du président béninois de porter les conclusions du forum devant l'Union Africaine » a indiqué  Ramanou Kouféridji, président du  Forum du secteur privé pour les technologies de l'information et de la communication au Bénin.  « Mais au-delà, nous avons  dit clairement au président de Microsoft Afrique que la volonté du président béninois est d'organiser  avec le soutien de  tout le peuple béninois  la deuxième édition des "ITC  Best Practices" au Bénin... » a fait savoir Affis Anjorin,  président de la Commission NTIC  de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin.

    Face à cette préoccupation,  la réponse de celui qui se fait appeler  "Ambassadeur de l'Afrique  à Microsoft"  est sans équivoque.  « Vous devez vous mettre immédiatement au travail et dès maintenant ». Telle est la réponse de  l'ancien fonctionnaire de la NASA, a indiqué M.  Affis  Anjorin.

    A l'instar du président de la Commission NTIC  de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin, Mme Saratou  Adéoti  Kabassi,  Directrice des  affaires  administratives, commerciales et  financières  de  la société,  Omnium des Télécommunication  et de l'Internet (OTI) est  fière des engagements du chef de l'Etat béninois.  Elle précise : « L'organisation de  la deuxième édition du forum  à Cotonou est une  grande opportunité  pour le Bénin, aussi bien dans  le domaine des NTIC que dans d'autres secteurs d'activité ». Même son de cloche chez  Mme Gileta Gbanhoun , Directrice de "AGENTIC " et M. Comlan Hountondji, Directeur de la société H2com,  agréé par la société Microsoft au Bénin. Quant à Mme Neilly Kwende, Directrice des Nouvelles technologies de l'information  et de la communication au MCCNT « il s'agit d'un défi  que  le peuple béninois  va relever  sous l'égide du chef de l'Etat, le Docteur Yayi Boni.

    Selon les informations qui nous sont parvenues, le président de Microsoft Afrique le docteur  Cheick Modibo,  ce scientifique de réputation internationale sera en  visite en juillet  prochain à Cotonou.  Selon les mêmes  sources, le Docteur Yayi Boni aurait instruit son Conseiller technique au Ntic à suivre à la lettre les grandes conclusions du Forum de Ouagadougou et lui faire des propositions concrètes ...

    A Ouaga 2000 où le Chef de l'Etat béninois a pris part à la cérémonie d'ouverture du forum, il  a fait savoir que l'Afrique a « raté la révolution industrielle ». Mais selon, «  il est possible que nous puissions rattraper le retard que nous avons accusé si nous nous mettions à jour au niveau des nouvelles technologies de l'information et de la communication ».  Mais au-delà  de tout, ce qui compte pour le Président béninois, c'est  de placer  les TIC au cœur du développement. Pour lui ;   «les nouvelles technologies de l'information et de la communication doivent conduire nos peuples à la prospérité ».

    Hippolyte  Djiwan


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