• Pour la Journée mondiale de l'enfance, l'UNIICEF demande que l'on mette en lumière les violences et la maltraitance cachées

    New York, le 20 novembre 2013 – Alors que la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de l'enfance en ce jour anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant, l'UNICEF demande instamment que l'on mette bien mieux en lumière ces millions d'enfants qui, dans chaque pays et à tous les niveaux de la société, sont victimes de violences et de mauvais traitements que l'on ne remarque pas ou que l'on ne signale pas.

    « Trop souvent, les mauvais traitements sont perpétrés dans l'ombre : on ne les détecte pas, ils sont passés sous silence et trop souvent, on les accepte, ce qui est encore pire, a dit le Directeur général de l'UNICEF Anthony Lake. Nous avons tous la responsabilité de 'rendre visible l'invisible', que ce soient les gouvernements qui doivent promulguer et faire respecter des lois interdisant la violence à l'égard des enfants ou les simples citoyens qui refusent de garder le silence lorsqu'ils sont témoins de maltraitance ou la soupçonnent. »

    La violence à l'égard des enfants prend bien des formes, y compris la violence familiale, les abus sexuels ou des pratiques disciplinaires trop strictes. On la constate souvent en situation de guerre ou de conflit armé. Elle peut infliger des souffrances physiques autant que psychologiques aux enfants.

    « La violence à l'égard des enfants fait plus que blesser ceux qui la subissent, elle déchire le tissu social, affecte la productivité, le bien-être et la prospérité, affirme M. Lake. Aucune société ne peut se permettre d'ignorer la violence contre les enfants. »

    Il existe des approches efficaces pour prévenir et combattre la violence à l'égard des enfants. On peut fournir un appui aux parents, aux familles et à tous ceux qui s'occupent de jeunes, renforcer les aptitudes des enfants pour les aider à se protéger contre la violence, œuvrer de façon explicite à modifier les normes et attitudes sociales qui tolèrent la violence et la discrimination et renforcer et faire respecter les lois et politiques qui protègent les enfants.

    L'UNICEF a lancé la campagne #ENDViolence Against Children (Mettre fin à la violence à l'égard des enfants) un peu plus tôt dans l'année. Elle vise à faire reconnaître publiquement cette question et encourage les gens à appuyer les mouvements locaux qui luttent contre ce grave problème mondial et à s'y engager.

    La Journée mondiale de l'enfance célèbre aussi l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui fête son 24e anniversaire cette année. Cette convention de l'ONU, adoptée en 1989, a été le premier instrument international juridiquement contraignant à affirmer que les droits de l'homme s'appliquent à tous les enfants. Elle spécifie que chaque enfant, où que ce soit dans le monde, a le droit de survivre et de grandir à l'abri de toutes les formes de violence.

    L'UNICEF rend aussi honneur, en ce jour, au travail important accompli par Child Helpline International (CHI), un réseau mondial comprenant 173 lignes d'assistance téléphonique dans 141 pays, qui fête aujourd'hui son 10e anniversaire. Dans un rapport mondial publié aujourd'hui, le CHI affirme que la violence, la maltraitance et l'abandon figurent parmi les principales raisons pour lesquelles les enfants et adolescents composent ces numéros d'appel à l'aide et qu'elles comptent pour 17 pour cent de tous les appels de ces dix dernières années.


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 12 Octobre 2018 à 16:21

    We should remember the difficult fate of the victims of violence. Their problems have become a real tragedy for everyone. These life stories require a special attention.

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