• Le projet Action communautaire pour la protection des enfants (Acpe) a été lancé par le directeur départemental de la famille, de la femme et de l'enfant du Zou et des Collines Félicien Sotomé, le mardi 17 Octobre 2006 au centre des jeunes et loisirs de Ouinhi.

    D'un coût global de 10.000.861 francs Cfa et d'une phase pilote de 11 mois, le projet Action communautaire pour la protection des enfants (Acpe) constitue une initiative de l'Ong internationale World Learning. Il sera exécuté, à Ouinhi qui est l'un des départements du Zou, en partenariat avec l'Ong béninoise Groupe de recherche et d'action pour l'agriculture et le développement (Grapad). Ce projet est entièrement financé par le département de l'Etat américain. « Acpe utilisera l'approche communautaire de World Learning et s'appuiera sur les comités locaux préexistants, les élus locaux ainsi que l'ensemble des différentes catégories d'acteurs locaux pour impulser un nouveau dynamisme à la lutte contre le trafic des enfants au niveau local », a précisé la directrice de ce projet Sarah Robbat. Au cours de sa phase pilote, Acpe sera mise en œuvre dans huit communautés de la commune de Ouinhi. World Learning conjuguera ses efforts avec Grapad pour faire usage de l'approche communautaire ainsi que le renforcement de capacités qui guideront les activités de lutte contre le trafic des enfants. Ce projet travaillera avec les parents et leurs progénitures pour identifier leurs besoins et les activités nécessaires pour mettre en exécution leurs idées tout en les maintenant dans leurs villages. Selon Mme Robbat, l'approche communautaire consistera à encourager la collaboration avec les comités villageois pour l'identification et l'exécution de micro projets susceptibles de donner un souffle à la lutte contre le trafic des enfants. « Acpe supportera ces projets avec de petites subventions qui seront approuvées par le comité des élus locaux », a confié la directrice Robbat avant d'ajouter que lesdits projets éligibles prendront en compte les activités génératrices de revenus pour le financement des droits d'écolage ou des projets orientés vers des travaux agricoles qui amélioreront la productivité et renforceront l'économie locale. Par ailleurs, World Learning et Grapad deviendront aussi membres des groupes thématiques préexistants. Des groupes qui sont composés des Ong nationales et internationales y compris des membres de gouvernement qui militent en faveur de la lutte contre le trafic des enfants. En procédant au lancement dudit projet en présence de son chargé de programme Vincent Mugisha et la représentante de l'Unicef Blandine Lègonou Fanou, le directeur départemental en charge de la famille du Zou et des Collines Félicien Sotomé a précisé que c'est par la formation et l'éducation solide que les enfants de Ouinhi pourront se valoriser et transformer de façon durable leurs villages respectifs. Le président du Grapad Aurelien Atidégla a sollicité l'engagement individuel et collectif de tous les fils de Ouinhi pour la réussite de l'Acpe. Raphaël Yèchénou premier adjoint au maire de Ouinhi a exhorté les acteurs de ce projet à mettre tout en œuvre pour sa réussite pour le bonheur de ses administrés. Soulignons qu'outre le commandant de la brigade de cette localité Bernard Bohoun, cette cérémonie de lancement a connu la participation de plusieurs groupements de femmes, des directeurs d'écoles, les représentants des Ong sœurs Esam et Close.


    Par Casimir Atchokossi (Le Matinal du 19/10/2006)


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  • Le 9 octobre 2006, Google a racheté YouTube pour un montant de 1,65 milliard de dollars en nouvelles actions, ce qui constitue la plus grosse opération d'acquisition de Google.YouTube a conservé son nom et maintenu les emplois de 67 salariés dont les co-fondateurs Chad Hurley et Steve Chen.


    YouTube est le leader mondial du partage de vidéos en ligne : Le site connaît une fréquentation mensuelle de 30,5 millions de visiteurs uniques (contre 9,3 pour Google Video et 5,3 millions pour Yahoo! Video), devenant le 10è site le plus visité selon le classement d'Alexa et le 13e selon le cabinet ComScore.


    La société a été créée en février 2005 par trois anciens employés de PayPal (fournisseur d'un moyen de paiement populaire sur Internet) : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim.


    Très populaire, la plate-forme YouTube confère à ses usagers les plus remarqués une certaine notoriété qui peut parfois s'étendre bien au delà du cercle des afficionados du site. Lonelygirl15 comptait près de 40 000 abonnés en septembre 2006 et générait entre 1000 et 4000 commentaires à chaque mise à jour. Ce site, sensé relater la chronique des atermoiments intimes d'une adolescente, s'est révélé être une supercherie, ce qui a déclenché une couverture médiatique inouïe (CBS, MTV, New York Times, Los Angeles Times).


    Ce site est apprécié pour sa simplicité, sa rapidité et son large choix de fichiers vidéo. YouTube utilise la technologie de diffusion Flash. Les vidéos sont accessibles par catégories et par mot-clés (tags) comme Flickr ou Technorati peuvent être importées sur un blog personnel. Tout internaute inscrit peut poster des commentaires et noter les vidéos en ligne.


    Le piratage est un risque majeur pour YouTube. En effet, la diffusion de contenu protégé par le droit d'auteur entraine un risque de procès de la part des ayant droit, semblable à celui qu'a connu Napster. Pour limiter les diffusions illégales par exemlpe d'épisodes de séries télévisées, la durée de la vidéo est limitée à 10 minutes, et la taille du fichier ne peut dépasser 100 Mo. Cette limite n'étant pas suffisante, YouTube signe des accords avec certains grands studios (après Warner music fin septembre 2006 puis CBS, Universal et Sony en octobre 2006). Ces accords prévoient que le contenus protégés pourront être supprimés grâce à un système de filtrage, ou qu'il pourront être diffusés gratuitement moyennant un partage des revenus publicitaires avec les ayant droit.


    Hippolyte Djiwan : Source : Wikipédia


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  • Malgré les progrès économiques de la région, quelque 18 millions d'enfants, soit un
    sur quatre, vit toujours dans une pauvreté extrême dans 20 pays de la Communauté des
    Etats indépendants (CEI) et du sud-est de l'Europe, a annoncé le Fonds des Nations
    unies pour l'enfance (UNICEF) dans un rapport publié aujourd'hui.
    Dix-huit millions d'enfants de moins de 15 ans vivent toujours dans des foyers dont
    le revenu ne dépasse pas 2,15 dollars par personne, indique un <"
    http://www.unicef.org/childsurvival/index_36199.html ">communiqué de l'UNICEF publié
    simultanément à Helsinki et Florence, à l'occasion du lancement du <"
    http://www.unicef.org/media/media_36196.html ">rapport intitulé « The Innocenti
    Social monitor 2006 : comprendre la pauvreté des enfants dans la Communauté des
    Etats indépendants (CEI) et dans le sud-est de l'Europe ».
    Le redressement économique et la baisse du taux de natalité a cependant permis une
    amélioration, puisqu'on dénombrait 32 millions d'enfants pauvres en 1998, ajoute le
    communiqué. Mais la baisse des naissances a réduit à elle seule de 11 millions le
    nombre des moins de 15 ans, nuance l'UNICEF.
    Le rapport souligne aussi les grandes disparités qui existent dans les anciens pays
    du bloc de l'Est : la proportion d'enfants pauvres va de 5% dans certaines parties
    des Balkans à 80% en Asie centrale.

    Outre le revenu, l'extrême pauvreté se définit aussi par le manque d'accès à
    l'éducation ou à la vaccination et par une mauvaise alimentation, fait observer le
    document.

    Le soutien financier apporté par les Etats aux enfants reste très insuffisant,
    regrette l'agence des Nations Unies, qui dénonce la pratique continue du placement
    des mineurs sans ressources dans des institutions, notamment en Bulgarie et en
    Roumanie.
    « Malgré un déclin important des taux de natalité, les enfants continuent d'être
    placés dans des institutions, le nombre ne décroit pas », précise Maria Calivis,
    directeur régional de l'UNICEF.

    Source UNICEF : New York, Oct 18 2006 2:00PM

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  • Comlan H. Hountondji. Directeur H2COM

    Les membres de la quatrième mandature de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Etique dans les Médias au Bénin (ODEM) se mettent au pas dans les TIC. Vendredi dernier, ils ont reçu une formation au terme de laquelle tous sont désormais outillés pour animer ou participer aux échanges sur un groupe de discussion virtuelle.

    Première activité de la quatrième mandature, l'initiative est saluée par le président de l'Odem M. Michel Olarindé Tchanou. « Mon souhait est que cette formation de renforcement aille au-delà de d'initiation pour celle du perfectionnement ... » a souligné le président de l'instance d'autorégulation des médias au Bénin.

    La formation est le fruit d'un partenariat entre l'ODEM et la société H2COM. Elle intervient actuellement dans quatre grands domaine tels que : la formation des techniciens, administrateurs et Ingénieurs Microsoft pour répondre aux besoins des entreprises et institutions ; la certification des Techniciens en informatiques et télécommunication ; la fourniture et l'intégration de serveurs d'entreprises des marques Dell et HP ; l'assistance technique aux entreprises pour faire en sorte qu'elles se concentrent sur leur métier de base.
    La formation a permis aux membres de l'Odem de faire : l'initiation à internet et aux logiciels de navigation, de voir le principe de fonctionnement d'un mail box , de faire des exercices pratiques d'attachement des documents et d'images à un mail. Egalement ont passé en revu le téléchargement des documents sur un périphérique et la participation à l'animation d'un groupe de discussion...

    Aujourd'hui, les nouvelles technologies de l'information et de la communication apparaissent comme des outils transversaux pour accompagner le développement. Dans le secteur des médias, ce principe est également d'actualité.
    En effet, l'usage des TIC dans la pratique du journalisme présente des avantages sérieux : gain du temps, partage d'information en temps record, recherche d'information, croisement des sources d'information .... Dans ce contexte, les membres de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Etique dans les Médias au Bénin (ODEM) ont compris qu'il est urgent de saisir les opportunités qu'offrent les TIC en vue d'en tirer le maximum de profit par leur application.
    L'ODEM a saisi d'ailleurs si bien les enjeux des TIC que les textes fondamentaux de l'instance de régulation ont prévu une commission Ntic et Télévision.

    Face à son ambition, c'est heureux que l'ODEM ait rencontré des partenaires à l'instar de H2COM, prêt à l'accompagner. Comme l'a souligné M Comlan Hervé Hountondji, directeur de cette entreprise, « La formation des membres de l'Odem n'est que le début d'une coopération entre sa structure et l'instance de régulation »

    Hippolyte A. DJIWAN

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  • Pour la prise en charge communautaire des malades du sida, le Projet plurisectoriel de lutte contre le sida (Ppls) a financé, par le biais de l'Agence de gestion et de promotion des initiatives de base (Agefib), des organisations communautaires de certaines villes du Bénin. Malheureusement, rares sont les malades qui ont pu bénéficier de ces fonds.

    Larisse Axel HOUSSOU (Avec la collaboration de CeRADIS Ong)

    Adja-Ouèrè, dans la commune de Pobè. C'est dans cette localité poussiéreuse que vit Maïmouna (un nom d'emprunt) avec ses deux enfants. Ils habitent dans une cabane délabrée avec pour tout mobilier une vieille lampe à pétrole. Ils dorment côte à côte, parce qu'il le faut bien, la cabane n'a qu'une pièce. Maïmouna est une malade du sida presque en phase terminale. Elle a besoin de soins constants et d'un traitement médical, ce qui l'oblige à parcourir des kilomètres pour se rendre chaque semaine au centre de santé de la commune. Elle a aussi besoin de vêtements, de nourriture et d'un abri. «Si mon mari était encore de ce monde, murmure-t-elle, il m'aurait certainement été d'un grand secours.» Le mari est mort il y a un an, laissant derrière lui Maïmouna, contrainte d'assurer aujourd'hui le relais, en élevant leurs deux enfants. «Un fardeau que j'aurais voulu m'en passer, confie-t-elle, surtout en ce moment où je me sens fatiguée.»

    «Ces malades mangent difficilement»

    C'est pour épargner aux malades du sida ce genre de fardeau que le Projet plurisectoriel de lutte contre le sida (Ppls) a alloué, par le biais de l'Agence de gestion et de financement des initiatives de base (Agefib), des fonds à l'organisation communautaire de lutte contre le sida de Pobè. «Ces fonds devraient servir à assurer la prise en charge psychologique et nutritionnelle des malades, à les accompagner et bien d'autres choses, mais très peu de malades ont pu réellement bénéficier de ces fonds», assure Antoine Houtoukpè, l'un des infirmiers du centre de santé de Pobè. «Quand on rend des visites à domicile aux malades du sida, on constate souvent qu'ils n'ont même pas de quoi manger, ce qui aggrave leur maladie, ajoute l'infirmier. Même ici au centre de santé, ces malades mangent difficilement.» Or les fonds du Ppls devraient, entre autres, servir à cela. Maïmouna, confie: «Au début, l'agent communautaire nous [son mari et elle] achetait les médicaments et nous apportait chaque week-end des vivres. Mais depuis plus d'un an, même avant la mort de mon mari, je ne l'ai plus jamais revu.» Où est passé l'agent communautaire? A quoi ont servi les fonds qui étaient destinés aux malades?

    Ils sont chargés de les accompagner

    Adakplamè, un village de la commune de Kétou, à plus de 45 km de Pobè. Non loin de la maternité, se dresse une case aux murs lézardés. A l'intérieur, Rachidatou, (un nom d'emprunt) allongée sur une natte usée. Très amaigrie, elle se lève difficilement et se dirige d'un pas lent à la rencontre de la médiatrice Jeanne Lawani. Au premier regard, tout laisse croire que Rachidatou est malade. Sur son visage émacié, de petits boutons sont visibles. Puis, il y a cette toux atroce qui l'empêche de parler. «Elle a le virus du sida depuis trois ans», révèle la médiatrice qui continue: «Son mari et sa propre famille l'ont abandonnée. L'agent communautaire qui venait payer ses ordonnances est lui aussi porté disparu depuis plus de quatre mois. J'ai informé le comité de gestion des fonds dans la commune, mais jusque-là personne n'est venue la voir.»
    Généralement, ce sont les agents et les médiateurs des centres de santé des communes qui orientent vers les organisations communautaires les malades qu'ils reçoivent. Des agents communautaires sont alors affectés à ces malades et ces agents sont chargés de les accompagner, d'honorer leurs ordonnances prescrites par le centre de santé et de leur apporter des vivres. «La présence de cet agent communautaire m'avait beaucoup soulagée dans la mesure où cela réduisait mes déplacements vers le centre de santé et personne ne pouvait imaginer que j'étais malade, raconte Rachidatou. Mais depuis qu'il ne vient plus, je suis obligée de me déplacer et prier les infirmiers et la médiatrice de m'aider parce que je suis sans argent.»

    «Des actions ont été menées»

    Rachidatou et Maïmouna ont quand même pu bénéficier des fonds de l'organisation communautaire de leur commune. Mais très peu de malades ont eu cette chance. Isidore Gounon, l'un des membres de l'organisation communautaire de lutte contre le sida de Pobè, explique: «Ecoutez, nous avons fait ce que nous pouvons avec les fonds qu'on nous a remis. Et sur le terrain des actions ont été menées. Tous les malades ne pouvaient pas être pris en charge en même temps». Il poursuit: «Et on n'a pas que ça à faire. On doit s'occuper aussi des orphelins du sida, former et sensibiliser les communautés. Si au moins les gens apportaient leur contribution pour alimenter la caisse de solidarité, on aurait été beaucoup plus visible sur le terrain aux yeux des malades...» Bonne foi ou mauvaise foi? Toujours est-il qu'ailleurs, dans d'autres communes, ces fonds Ppls ont réellement servis aux malades.



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