• Par Léandre ADOMOU ( Collaboration CeRADIS Ong)
      
    Ces derniers jours, les malades du sida du site du Centre national hospitalier et
    universitaire Koutoucou Hubert Maga sont dans une psychose totale. Leur prise en
    charge qui ne souffrait de rien dans un passé récent pose malheureusement
    problème. Une rupture criarde en lot de matériels sanitaires au niveau du stock
    pharmaceutique met à mal la lutte engagée contre la maladie du sida dans ce
    centre. Selon les déclarations de certains membres du personnel soignant et qui
    ont requis l'anonymat, l'heure est grave, mais il est encore temps de déployer les
    gros moyens. De cette même source, il est révélé que la structure
    d'approvisionnement en tube et autres médicaments du Cnhu rencontre des
    difficultés minant l'acheminement de ces produits qui rentrent dans l'opération du
    dépistage et de prise en charge des Pvv mis sous Arv. Mais de source proche des
    responsables du site, la marchandise serait convoyée au port de Cotonou sans
    possibilité aucune d'entrer en sa possession. A
     l'origine du désagrément, un retard dans la livraison d'une commande il y a plus
    d'un mois, à une structure française ayant coopté pour satisfaire la demande. Cette
    situation n'écœure guère le docteur Rodolphe Zinsou qui a souligné que des
    solutions seront trouvées à cette situation : il a déclaré : « Pour éviter les
    ruptures graves ou prolongées, le personnel des centres de distribution de ces
    médicaments essentiels est tenu de garder une statistique des stocks afin de
    pallier les situations où des malades sont dans l'incapacité de s'approprier le
    produit. Des données chiffrées  sont mensuellement ou trimestriellement actualisées
    afin de permettre un renouvellement automatique des stocks. De façon fréquente, des
    bons de commande sont envoyés à la structure s'occupant de la fourniture et de la
    gestion des stocks de tous les centres de distribution. Ceci n'est pas de l'avis de
    certains de ses collègues. Selon leurs affirmations, cette situation qui perdure ne
    rassure guère
     le personnel soignant ni l'ensemble des malades. C'est pourquoi ils souhaitent que
    les responsables du ministère de la santé publique à travers le programme national
    de lutte contre le sida (Pnls), prenne à bras le corps ce dossier afin de sauver
    ces patients au seuil de la porte de la mort.


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  • Hymne National du Bénin
    L'Aube Nouvelle


    Refrain
    Enfants du Bénin debout
    La liberté d'un cri sonore
    Chante aux premiers feux de l'aurore
    Enfants du Bénin debout

    Premier couplet
    Jadis à son appel
    Nos aïeux
    Sans faiblesse
    Ont su avec courage et ardeur
    Pleins d'allégresse
    Livrer au prix du sang
    Des combats éclatants
    Accourez vous aussi
    Bâtisseurs du présent
    Plus forts dans l'unité
    Et chaque jour à la tache
    Pour la postérité
    Construisez sans relâche

    Refrain
    Enfants du Bénin debout
    La liberté d'un cri sonore
    Chante aux premiers feux de l'aurore
    Enfants du Bénin debout

    Deuxième couplet
    Quand partout souffle un vent de colère et de haine. Béninois, sois fier, et d'une âme sereine,
    Confiant dans l'avenir, regarde ton drapeau!
    Dans le vert tu liras l'espoir du renouveau,
    De tes aïeux le rouge évoque le courage;
    Des plus riches trésors le jaune est le présage.

    Refrain
    Enfants du Bénin debout
    La liberté d'un cri sonore
    Chante aux premiers feux de l'aurore
    Enfants du Bénin debout

    Troisième couplet
    Tes monts ensoleillés, tes palmiers, ta verdure,
    Cher Bénin, partout font ta vive parure.
    Ton sol offre à chacun la richesse des fruits.
    Bénin, désormais que tes fils tous unis
    D'un fraternel élan partagent l'espérance, de te voir à jamais heureux dans l'abondance.

    Refrain
    Enfants du Bénin debout
    La liberté d'un cri sonore
    Chante aux premiers feux de l'aurore
    Enfants du Bénin debout


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  • Au début de la séance, le Chef de l'Etat a fait observer une minute de silence à la mémoire des feus :
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>- Tiamiou ADJIBADE, Diplomate à la retraite, ancien Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères, ancien Ambassadeur du Bénin à Washington D.C. puis à Bonn et Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération , décédé le 12 septembre 2006 ;
     
    -  André MIMOUN, homme d'affaires de nationalité française, ancien propriétaire des Magasins Paris-Cotonou, Champs Elysées, Matignon, fondateur du concours MIMOUN organisé à chaque Noël, décédé en France dans la nuit du 30 au 31 août 2006.
    <o:p> </o:p>  Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets dont ceux   :
    - portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de la Culture , des Sports et Loisirs ;
    - portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de la Famille , de la Femme et de l'Enfant ;
    - portant réorganisation des organes de contrôle et d'Inspection de l'Administration Publique du Bénin ;                                                                    
    <o:p> </o:p> - définissant le cadre général des attributions, de l'organisation et du fonctionnement des Inspections Générales des Ministères.
    <o:p> </o:p>Le Conseil des Ministres a également examiné et approuvé au cours de cette séance, plusieurs dossiers, notamment :
    - un compte rendu du Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire relatif à la 16ème édition des Olympiades Panafricaines de Mathématiques, qui s'est déroulée à Dakar, du 31 juillet au 08 août 2006 ;
    - un compte rendu du Ministre des Affaires Etrangères au sujet de la 4ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération Bénino-Marocaine, qui s'est tenue à Rabat, les 17 et 18 juillet 2006 ;
    - un compte rendu du Ministre Délégué Chargé des Transports, des Travaux Publics et de l'Urbanisme auprès du Président de la République relatif à la réunion de la Commission Mixte paritaire Bénino-Nigériane de délimitation de la frontière, tenue à Abuja, les 03 et 04 août 2006 ;
    - une communication du Ministre du Travail et de la Fonction Publique relative à la mise en place du système Intégré de Gestion des Ressources Humaines de la Fonction Publique  ;
    - une communication du Ministre du Développement, de l'Economie et des Finances relative à la lettre de politique de développement du secteur privé.
    <o:p> </o:p>En effet, le Bénin, en optant en 1990 pour le libéralisme économique a placé le secteur privé au cœur du développement. La  promotion des activités économiques et la création des entreprises et des richesses sont désormais l'affaire des promoteurs privés qui se déterminent en fonction du jeu et des signaux du marché.     .../...             
    <o:p> </o:p>L'adoption du présent document permet à l'Etat d'accompagner les  efforts des opérateurs privés en leur apportant des facilités et en créant un environnement des affaires favorables qui les engagent à jouer réellement leur rôle de développement.
    <o:p> </o:p>Les différents axes de cette politique portent sur :
    -         l'amélioration de l'environnement des affaires ;
    -         l'amélioration du fonctionnement des marchés de facteurs ;
    -         l'amélioration de la facilitation du commerce ;
    -         le développement des filières émergentes et du tourisme ;
    -         le développement des infrastructures et services de base ;
    -         le développement de l'artisanat et de la micro-entreprise ;
    -         le renforcement du dispositif d'appui au secteur privé.
    <o:p> </o:p>Le Conseil des ministres a  en outre autorisé au cours de cette  réunion :
    - la participation d'une délégation du Bénin à la session extraordinaire du Conseil du Bureau International d'éducation, prévue à Paris, le 15 septembre 2006 ;
    - la participation d'une délégation du Bénin au 48ème Congrès national d'anesthésie et de réanimation, qui se tiendra à Paris, du 27 au 30 septembre 2006 ;            
    -  la participation d'une délégation  de notre pays à la session spéciale des Ministres de la Santé de l'Union Africaine, qui aura lieu à Maputo, du 18 au 22 septembre 2006.      
    <o:p> </o:p>Le Conseil des Ministres a également autorisé :
    - l'organisation des foires agricoles départementales du Zou et des Collines, du Mono et du Couffo, du 05 au 10 décembre 2006 ;                                                                                                
    - l'organisation à Lokossa, du 19 au 21 septembre 2006 du Séminaire atelier sur : «La facilitation des transports routiers : un enjeu pour le développement économique national et régional» ;
     - l'organisation à Cotonou, du 21 au 23 septembre 2006, d'une réunion de concertation des Représentants des pays membres de l'UEMOA et des partenaires au développement relative au projet régional sur la Biosécurité.
    <o:p> </o:p>Enfin, Sur proposition du Ministre de la Justice , Chargé des Relations avec les Institutions, Porte-Parole du Gouvernement et après avis conforme du Conseil Supérieur de la Magistrature en sa session des 08 et 10 août 2006 :
    - Messieurs : - Nicolas Pierre BIAO, précédemment Procureur  
    Général près la Cour d'Appel de Parakou et
    -Honoré Gbodogbé ALOAKINNOU, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de 1ère Instance de Parakou, sont mis à la disposition du Ministre de la Justice , Chargé des Relations avec les Institutions, Porte-Parole du Gouvernement.
    <o:p> </o:p>Cotonou, le 14 septembre 2006
    <o:p> </o:p>Le  Secrétaire Général du Gouvernement,

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  • Il y a quelques années, elles étaient plus nombreuses ces personnes vivant avec le VIH (Pvvih) à venir se faire soigner à l'hôpital d'instruction des armées. Mais aujourd'hui, leur nombre a considérablement régressé. Explications...
     
    Par Larisse Axel HOUSSOU
    (Avec la collaboration de  CeRADIS - Ong)


    Déliée comme un fil, Madeleine vient de s'asseoir sur le banc installé dans le couloir. A ses côtés, cinq autres visages ruminent leur souffrance en silence. «Si ça continue, je vais finir par mourir pour de bon. Je viens de loin, j'ai marché jusqu'ici», leur lâche-t-elle,  visiblement essoufflée. Tous les mois, cette PVV, sans ressources financières, est obligée de parcourir, à pied, des kilomètres pour aller récupérer les médicaments qui la maintiennent depuis deux ans en vie. Malheureusement, elle va devoir rentrer sans ces précieux remèdes.
    Le personnel soignant est en «formation» l'informe l'agent d'entretien en pleine activité. Madeleine, ulcérée, explose: «Ils ne sont jamais à leur poste et quand ils  y reviennent c'est pour faire le minimum.» Nous sommes à l'h ôpital d'instruction des armées situé en plein cœur de Cotonou. Ce matin, au centre d'information, de prospective et de conseil sur le sida, certaines PVV, comme Madeleine, ont marché des heures pour venir se faire soigner. Et déjà,  elles vont devoir repartir sans la moindre consultation, sans le moindre médicament. En dépit de leur état de santé. Une situation devenue monnaie courante aux dires des PVV. A telle enseigne que des patients préfèrent rester chez eux malgré les risques qu'ils encourent. «J'avais l'habitude de rencontrer certains visages, mais depuis quelques mois, je ne les vois plus», confirme Madeleine. Pour le personnel, ces patients  ont changé de site. Mais la réalité est toute autre.
     
    Rupture de stock de médicaments
     
    De l'avis des patients, l'hôpital connaît aussi des ruptures de stock d'antirétroviraux (Arv) et même de médicaments essentiels. «Dans un passé récent, cela arrivait fréquemment. L'année dernière, c'est arrivé moins souvent. Mais le risque de rupture est permanent», confie Julien, une PVV de l'hôpital. Au Bénin, 22 sites de cession des Arv ont été identifiés par le Programme national de lutte contre le sida (Pnls) dont l'hôpital d'instruction des armées. Ce dernier reçoit du Pnls un stock initial de quatre mois en Arv. Chaque fin du mois, il fait le point entre les Arv administrés aux patients et le stock restant et envoie au Pnls une estimation de la quantité des produits dont il a besoin. Mais c'est là où les choses se gâtent puisque le Pnls peine souvent à satisfaire les besoins. Alors surviennent les ruptures de stock.  «Ce qui est dangereux pour les PVV car les Arv doivent être absorbés de façon régulière en vue d'inhiber le virus. Une défaillance entraîne une réplication virale persistante et compromet l'effet thérapeutique», explique le professeur d'hématologie Isidore Zohoun.
     
    Assurer la gratuité des examens et des Arv
     
    D'après les autorités en charge de la lutte contre le sida, plus de 250 000 personnes auraient besoin d'Arv au Bénin, un pays où, de sources officielles, le taux d'infection est en voie de stabilisation, autour de moins de 3%. En vue d'assurer un traitement à vie à tous ceux qui en ont besoin, maintenant et dans les années à venir, les autorités ont choisi de faire cotiser les patients. A l'heure actuelle, seulement le coût des Arv est subventionné par l'Etat selon la situation d'indigence du patient. Mais de l'avis des PVV, cela reste insuffisant. Elles exigent la gratuité de tous les examens et des Arv pour un suivi biologique adéquat. Julien de l'hôpital d'instruction des armées, souligne: «Ces examens et ces Arv doivent être gratuits parce que beaucoup trop coûteux pour la plupart des patients souvent sans emploi ni revenus fixes.» Sur certains sites privés comme à l'espace Adis de l'ONG Racines, les responsables ne cherchent pas à savoir si un patient est indigent ou pas avant de lui délivrer gratuitement des Arv ou de prendre en charge ses examens. Instaurer la gratuité des examens et des Arv permettrait de résoudre un certain nombre de problèmes, et notamment, d'amener davantage de patients vers les sites de prise en charge. Pour l'instant, à l'hôpital d'instruction des armées, l'inquiétude se lit sur les visages des Pvvih.


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  • Le président de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les médias (ODEM) au Bénin a annoncé le vendredi 15 septembre 2006, les grandes lignes de sa feuille de route pour la quatrième mandature de l'ODEM. L'annonce a été faite à la Maison des Médias à Cotonou, lors des cérémonies  d'installation des treize nouveaux membres de l'ODEM.  C'est un programme en sept points, qui visent entre autres le retour à la Maison des Médias du siège de l'ODEM, basé depuis trois ans à Akpakpa, un quartier très animé de la ville de Cotonou. L'implantation du siège de l'ODEM à Akpakpa était une option de la troisième mandature, avant que la Maison de Médias ne voie le jour.


    Outre cette priorité qui sera  concrétisé au plus tard début 2007, le président de l'ODEM accorde aussi la priorité à l'esprit d'équipe. Michel TCHANOU compte également dynamiser les observations des médias  en périodes électorales ou non, de même que le suivi des émissions interactives. La décrispation des relations entre l'ODEM et le patronat d'une part et l'ODEM et les autres associations professionnelles d'autre part constitue  également l'un des points  de la feuille de route.


    Durant les cérémonies d'installation au cours desquelles il a fait sa déclaration, l'ambiance était festive. Outre le discours qu'il a prononcé, plusieurs messages ont marqué lesdites cérémonies. Celui de bienvenue du président d'organisation, le discours bilan de la troisième mandature de François Awoudo, président sortant, le message de M. René Bewa, représentant du ministre de la communication, celui du représentant du président de la HAAC prononcé par le conseiller Agapit Napoléon Maforikan  et enfin le discours d'installation des treize membres prononcé par le président de l'Assemblée spéciale des bureaux des Unions des professionnels et du Patronat de la presse.


    Pour ces cérémonies d'installation, les confrères ont pris d'asseau l'auditorium de la Maison des Médias. L'organisation dirigée par Brice Houssou a reçu les félicitations de plusieurs invités. «C'est une parfaite organisation» a confié le Conseiller à la Haac M. Agapit Maforikan. Sanni Orou Rock, Coordonnateur du Réseau des instances africaines de la régulation et de la communication (RIARC) n'a pas eu avis contraire. «Vous avez gagné le pari d'une bonne organisation»  avait –il lancé à Brice Houssou.


    Apres les cérémonies d'installation vendredi, les treize membres de l'ODEM se sont retrouvés le lundi 18 septembre dans la matinée, pour la passation de service entre les présidents sortant et entrant. Au cours de la même séance, les membres ont créé trois commissions techniques pour appuyer le bureau dans l'exercice de ses fonctions. Il s'agit des commissions Presse écrite présidée par Ignace Fanou ; Radio dirigée par Nourou Yetongbe et NTIC et Télévision présidée par Hippolyte DJIWAN.


    A la même occasion, les membres de l'instance d'autorégulation des médias ont statué sur des dossiers en instance. Le dossier de l'arrestation de deux journalistes du quotidien « La Diaspora de la Sabbat» pour offense au chef de l'Etat  était au menu principal de ce volet de la rencontre.


    Hippolyte DJIWAN


    www.mediabenin.org


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