• « Les prix pratiqués par les opérateurs Gsm pour la vente aux consommateurs de leurs produits et services sont restés très élevés par rapport au pouvoir d'achat des populations. Depuis l'an 2004 où les actions des organisations de consommateurs et l'intervention de l'Etat ont permis d'obtenir une légère première baisse tarifaire, la qualité et le coût des produits et services Gsm continuent d'être décriés par les populations ».

    C'est l'amer constat fait par le comité de suivi de la réduction des tarifs de communication et l'amélioration de la qualité des services et télécommunications mis sur pied le 4 décembre 2006. En raison de cela, le ministre délégué chargé de la communication et des nouvelles technologies, Venance Gnigla était, le vendredi 15 décembre dernier, face aux opérateurs Gsm. C'était à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a donnée dans l'enceinte de son ministère. A l'issue de l'audition des opérateurs Gsm qui ont exposé les actes posés après l'injonction du chef de l'Etat visant la réduction du prix de le communication, le ministre Gnigla a fait des mises au point. Le ministère de la communication s'est offusqué de la tergiversation des opérateurs Gsm à déférer aux injonctions du président Yayi Boni. Pour lui, « le désordre a été orchestré, le désordre a été voulu et entretenu de longue date ». C'est pourquoi, menace-t-il, « nous allons y mettre fin dans l'intérêt du consommateur, des opérateurs eux-mêmes et dans l'intérêt supérieur de la Nation. Pour cela nous revisiterons les cahiers de charges. Nous remonterons aux conventions qui ont été signées. L'Etat prendra ses responsabilités ». Le ministre délégué chargé de la communication et de nouvelles technologies annonce pour très bientôt l'installation de l'Autorité de régulation des postes et télécommunication.

    Louis-Marie Abaloufey

    Quotidien le Matinal, Edition du lundi 18 Décembre 2006

    votre commentaire
  • Dans le cadre de la conférence régionale sur les enjeux des Ntic en Afrique de l'ouest, l'Intitut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO) a organisé le samedi 25 novembre 2006 un séminaire sur les média classiques et les nouveaux supports de diffusion  au bureau régional de l'UNESCO à Dakar. En attendant l'article complet sur le séminaire, voici un extrait en video http://www.youtube.com/watch?v=X-3EN80Mwp8 du séminaire.


    votre commentaire
  • L'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias a été saisi le 26 septembre 2006 par lettre d'une plainte de Mme HOUNWEBA Henriette chef d'Arrondissement d'Ahouannonzoun, commune d'Allada contre le journal «Le Griot de la Cité» Paraissant à Allada.


    Les Faits


    Dans son édition n° 12 du 04 au 10 septembre 2006, l'hebdomadaire «Le Griot de la Cité» publie en page 4 un article intitulé : «ABUS DE CONFIANCE ET DETENTION ABUSIVE DU BIEN D'AUTRUI  : Le Conseil d'Administration d'Ahouannonzoun doit retourner le véhicule Mitsubishi à son propriétaire». Dans cet article, l'auteur C. Rodrigue écrit «Le chef de l'arrondissement d'Ahouannonzoun. Dame  Henriette HOUNWEBA est connue pour la célébrité de sa vedette plutôt vide et emphatique. A aucune occasion, officielle ou privée, elle ne passe inaperçue... tellement elle pavane et se donne le poids d'une montagne malgré tout... Sur le chantier de la décentralisation où elle s'est illustrée par on ne sait quel hasard, elle peine, tout comme son chef d'orchestre à donner de réels résultats. Elle bredouille, farfouille et vadrouille. Toute chose qui dégoûte l'opinion locale et nationale qui de plus en plus s'interroge sur le crédit que peuvent avoir encore ces autorités locales parfois sans foi ni loi».


    Dans le même article, il est écrit «Dame Henriette HOUNWEBA vivote actuellement dans un abus de confiance qui mérite d'être soulevé et agité [...] le véhicule d'immatriculation togolaise que roule actuellement la cheftaine d'Ahouannonzoun ne lui appartiendrait pas. Elle l'a «arnaqué» chez un particulier [...] Le drame est que le véhicule circule actuellement en toute illégalité. L'assurance est expirée sans que le CA ne pense à la renouveler [...] Les autres formalités douanières prescrites aux véhicules d'immatriculation étrangère sont aussi négligées par la grande autorité d'Ahouannonzoun.


    Conformément aux exigences des statuts et du règlement intérieur,  l'ODEM a adressé une correspondance au directeur de publication du journal «Le Griot de la Cité» avec copie de la plainte afin qu'il puisse apporter les preuves justifiant l'article incriminé. En réponse à cette correspondance, le Directeur de publication du journal «Le Griot de la Cité» n'a pas fourni les preuves de ses allégations et a promis faire un rectificatif dans sa prochaine parution suivante. Dans l'article paru dans le n° 15 du 11 octobre 2006 et intitulé : «Au sujet de la détention du bien d'autrui par le CA d' Ahouannonzoun : le véhicule est tout au moins assuré», C. Rodrigue écrit «Après la publication de notre article, Dame Henriette HOUNWEBA s'est dépêchée de retourner finalement le véhicule à son propriétaire, mais dans un état presque totalement délabré [...] Il s'est aujourd'hui avéré qu'officiellement des papiers existent et montrent que le véhicule aurait été régulièrement assuré. [...] Entre Dame Henriette HOUNWEBA, la maman des enfants et Griot de la Cité, il y a une histoire d'amour sinon que la crucifixion aurait été impitoyable car ce n'est pas la matière qui manque. Et ça, le chef d'Arrondissement d'Ahouannonzoun le sait trop bien ».


    L'APPRECIATION


    L'ODEM, après avoir examiné les éléments de ce dossier :


    - reçoit la plainte de Dame Henriette HOUNWEBA
    - constate que « Le Griot de la Cité a fait preuve de légèreté et par conséquent, a porté préjudice à la réputation et à l'honneur de la plaignante.
    - constate que le journaliste C. Rodrigue n'avait aucune preuve pour justifier l'article incriminé.
    - constate dans sa parution suivante, l'auteur de l'article C. Rodrigue en lieu et place de rectificatif et d'excuses ironise plutôt et enfonce le clou.


    En conséquence, l'ODEM


    Condamne le journaliste C. Rodrigue, le directeur de publication TEKO William Dieudonné et le journal «Le griot de la cité» pour violation des articles 2, 3, 4, 6,19 ci-après du code de déontologie de la presse béninoise.


    Article 2 : Alinéa 1 et 2 «le journaliste publie uniquement les informations dont l'origine, la véracité et l'exactitude sont établies,
    Le moindre doute l'oblige à s'abstenir ou à émettre les réserves nécessaires dans les formes professionnelles requises».


    Article 3 : Alinéa 1 «Les fausses nouvelles et les informations inexactes publiées doivent être spontanément rectifiées».


    Article 4 : Alinéa 1 «le journaliste respecte les droits de l'individu à la vie privée et à la dignité».


    Article 6 : Alinéa 1 «le journaliste s'interdit le plagiat, l'injure et les accusations sans fondement».


    Article 19  Alinéa 2  «le journaliste n'aborde ses sujets qu'après avoir fait un minimum d'effort de recherche ou d'enquête».


    Fait à Cotonou le 31 octobre 2006
     
    Pour l'ODEM, la Vice Présidente


    Klementine LOKONOU


    votre commentaire
  • L'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias a été saisi le 26 septembre 2006 par lettre d'une plainte de Mme HOUNWEBA Henriette chef d'Arrondissement d'Ahouannonzoun, commune d'Allada contre le journal «Le Griot de la Cité» Paraissant à Allada.


    Les Faits


    Dans son édition n° 12 du 04 au 10 septembre 2006, l'hebdomadaire «Le Griot de la Cité» publie en page 4 un article intitulé : «ABUS DE CONFIANCE ET DETENTION ABUSIVE DU BIEN D'AUTRUI  : Le Conseil d'Administration d'Ahouannonzoun doit retourner le véhicule Mitsubishi à son propriétaire». Dans cet article, l'auteur C. Rodrigue écrit «Le chef de l'arrondissement d'Ahouannonzoun. Dame  Henriette HOUNWEBA est connue pour la célébrité de sa vedette plutôt vide et emphatique. A aucune occasion, officielle ou privée, elle ne passe inaperçue... tellement elle pavane et se donne le poids d'une montagne malgré tout... Sur le chantier de la décentralisation où elle s'est illustrée par on ne sait quel hasard, elle peine, tout comme son chef d'orchestre à donner de réels résultats. Elle bredouille, farfouille et vadrouille. Toute chose qui dégoûte l'opinion locale et nationale qui de plus en plus s'interroge sur le crédit que peuvent avoir encore ces autorités locales parfois sans foi ni loi».


    Dans le même article, il est écrit «Dame Henriette HOUNWEBA vivote actuellement dans un abus de confiance qui mérite d'être soulevé et agité [...] le véhicule d'immatriculation togolaise que roule actuellement la cheftaine d'Ahouannonzoun ne lui appartiendrait pas. Elle l'a «arnaqué» chez un particulier [...] Le drame est que le véhicule circule actuellement en toute illégalité. L'assurance est expirée sans que le CA ne pense à la renouveler [...] Les autres formalités douanières prescrites aux véhicules d'immatriculation étrangère sont aussi négligées par la grande autorité d'Ahouannonzoun.


    Conformément aux exigences des statuts et du règlement intérieur,  l'ODEM a adressé une correspondance au directeur de publication du journal «Le Griot de la Cité» avec copie de la plainte afin qu'il puisse apporter les preuves justifiant l'article incriminé. En réponse à cette correspondance, le Directeur de publication du journal «Le Griot de la Cité» n'a pas fourni les preuves de ses allégations et a promis faire un rectificatif dans sa prochaine parution suivante. Dans l'article paru dans le n° 15 du 11 octobre 2006 et intitulé : «Au sujet de la détention du bien d'autrui par le CA d' Ahouannonzoun : le véhicule est tout au moins assuré», C. Rodrigue écrit «Après la publication de notre article, Dame Henriette HOUNWEBA s'est dépêchée de retourner finalement le véhicule à son propriétaire, mais dans un état presque totalement délabré [...] Il s'est aujourd'hui avéré qu'officiellement des papiers existent et montrent que le véhicule aurait été régulièrement assuré. [...] Entre Dame Henriette HOUNWEBA, la maman des enfants et Griot de la Cité, il y a une histoire d'amour sinon que la crucifixion aurait été impitoyable car ce n'est pas la matière qui manque. Et ça, le chef d'Arrondissement d'Ahouannonzoun le sait trop bien ».


    L'APPRECIATION


    L'ODEM, après avoir examiné les éléments de ce dossier :


    - reçoit la plainte de Dame Henriette HOUNWEBA
    - constate que « Le Griot de la Cité a fait preuve de légèreté et par conséquent, a porté préjudice à la réputation et à l'honneur de la plaignante.
    - constate que le journaliste C. Rodrigue n'avait aucune preuve pour justifier l'article incriminé.
    - constate dans sa parution suivante, l'auteur de l'article C. Rodrigue en lieu et place de rectificatif et d'excuses ironise plutôt et enfonce le clou.


    En conséquence, l'ODEM


    Condamne le journaliste C. Rodrigue, le directeur de publication TEKO William Dieudonné et le journal «Le griot de la cité» pour violation des articles 2, 3, 4, 6,19 ci-après du code de déontologie de la presse béninoise.


    Article 2 : Alinéa 1 et 2 «le journaliste publie uniquement les informations dont l'origine, la véracité et l'exactitude sont établies,
    Le moindre doute l'oblige à s'abstenir ou à émettre les réserves nécessaires dans les formes professionnelles requises».


    Article 3 : Alinéa 1 «Les fausses nouvelles et les informations inexactes publiées doivent être spontanément rectifiées».


    Article 4 : Alinéa 1 «le journaliste respecte les droits de l'individu à la vie privée et à la dignité».


    Article 6 : Alinéa 1 «le journaliste s'interdit le plagiat, l'injure et les accusations sans fondement».


    Article 19  Alinéa 2  «le journaliste n'aborde ses sujets qu'après avoir fait un minimum d'effort de recherche ou d'enquête».


    Fait à Cotonou le 31 octobre 2006
     
    Pour l'ODEM, la Vice Présidente


    Klementine LOKONOU


    votre commentaire
  • Le projet Action communautaire pour la protection des enfants (Acpe) a été lancé par le directeur départemental de la famille, de la femme et de l'enfant du Zou et des Collines Félicien Sotomé, le mardi 17 Octobre 2006 au centre des jeunes et loisirs de Ouinhi.

    D'un coût global de 10.000.861 francs Cfa et d'une phase pilote de 11 mois, le projet Action communautaire pour la protection des enfants (Acpe) constitue une initiative de l'Ong internationale World Learning. Il sera exécuté, à Ouinhi qui est l'un des départements du Zou, en partenariat avec l'Ong béninoise Groupe de recherche et d'action pour l'agriculture et le développement (Grapad). Ce projet est entièrement financé par le département de l'Etat américain. « Acpe utilisera l'approche communautaire de World Learning et s'appuiera sur les comités locaux préexistants, les élus locaux ainsi que l'ensemble des différentes catégories d'acteurs locaux pour impulser un nouveau dynamisme à la lutte contre le trafic des enfants au niveau local », a précisé la directrice de ce projet Sarah Robbat. Au cours de sa phase pilote, Acpe sera mise en œuvre dans huit communautés de la commune de Ouinhi. World Learning conjuguera ses efforts avec Grapad pour faire usage de l'approche communautaire ainsi que le renforcement de capacités qui guideront les activités de lutte contre le trafic des enfants. Ce projet travaillera avec les parents et leurs progénitures pour identifier leurs besoins et les activités nécessaires pour mettre en exécution leurs idées tout en les maintenant dans leurs villages. Selon Mme Robbat, l'approche communautaire consistera à encourager la collaboration avec les comités villageois pour l'identification et l'exécution de micro projets susceptibles de donner un souffle à la lutte contre le trafic des enfants. « Acpe supportera ces projets avec de petites subventions qui seront approuvées par le comité des élus locaux », a confié la directrice Robbat avant d'ajouter que lesdits projets éligibles prendront en compte les activités génératrices de revenus pour le financement des droits d'écolage ou des projets orientés vers des travaux agricoles qui amélioreront la productivité et renforceront l'économie locale. Par ailleurs, World Learning et Grapad deviendront aussi membres des groupes thématiques préexistants. Des groupes qui sont composés des Ong nationales et internationales y compris des membres de gouvernement qui militent en faveur de la lutte contre le trafic des enfants. En procédant au lancement dudit projet en présence de son chargé de programme Vincent Mugisha et la représentante de l'Unicef Blandine Lègonou Fanou, le directeur départemental en charge de la famille du Zou et des Collines Félicien Sotomé a précisé que c'est par la formation et l'éducation solide que les enfants de Ouinhi pourront se valoriser et transformer de façon durable leurs villages respectifs. Le président du Grapad Aurelien Atidégla a sollicité l'engagement individuel et collectif de tous les fils de Ouinhi pour la réussite de l'Acpe. Raphaël Yèchénou premier adjoint au maire de Ouinhi a exhorté les acteurs de ce projet à mettre tout en œuvre pour sa réussite pour le bonheur de ses administrés. Soulignons qu'outre le commandant de la brigade de cette localité Bernard Bohoun, cette cérémonie de lancement a connu la participation de plusieurs groupements de femmes, des directeurs d'écoles, les représentants des Ong sœurs Esam et Close.


    Par Casimir Atchokossi (Le Matinal du 19/10/2006)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique