• Publier dans le cadre de la formation des journalistes sur les "Enjeux sur les NTIC" Partenariat ODEM, RJDH, CNPNZ, IPAO et FFI


    Le 17 mai 2006 a été célébrée la première journée mondiale de la société de l'information. A cette occasion, Pierre Dovonou, gérant de la Fondation de l'entrepreneurship au Bénin, a exposé sur les origines de la cybercriminalité au bénin, ses manifestations et sa place dans le droit positif béninois,


    250 mille millions de dollars. C'est l'étendue des dégâts créés aux Etats-Unis en 2005 par la cybercriminalité. En 2001 pourtant, ces dégâts n'étaient évalués qu'à 50 mille millions de dollars. Selon l'Internet crime complaint center (Ic3), « la cybercriminalité est le seul crime au monde dont la croissance sera toujours exponentielle si des mesures hardies ne sont pas  prises. Immatérielle et transfrontalière, la cybercriminalité est toute forme d'action criminelle susceptible de se commettre sur les réseaux de télécommunications en général et plus particulièrement sur l'Internet ». Les dégâts qu'elle crée de par le monde et les risques encourus par le Bénin, expliquent le choix de la cybercriminalité comme thème central de ce forum.. Pierre Dovonou, gérant de la Fondation de l'entrepreneurship au Bénin, a exposé sur les origines du mal dans notre pays, ses manifestations et sa place dans le droit positif béninois, puis a proposé quelques approches de solution. Il a rappelé que le premier cybercrime au Bénin remonte à 1997 et avait pour victime un pasteur de nationalité américaine du nom de Jim Hagman. Ce dernier  avait  fait livrer des milliers de bibles et des ordinateurs à un correspondant  qui en a fait  la commande via Internet depuis Cotonou. Il ne retrouvera jamais l'escroc et ne recouvra jamais ses fonds.
    Outre cette forme d'escroquerie, la cybercriminalité se manifeste aussi par la délivrance de faux diplômes, la vente frauduleuse de billets d'avion, des instruisions motivées par des prouesses informatiques etc.  Ces forfaits, dans  l'ensemble, restent  mal intégrés au droit positif  béninois. Monsieur Dovonou dira que les cybercrimes sont aujourd'hui comparables aux affaires de sorcellerie portées devant les tribunaux. La difficulté du droit pénal classique à l'appréhender réside dans son caractère immatériel.
    En guise de solution, il propose la définition d'une stratégie  nationale de lutte qui intègre la stratégie mondiale, la création d'une police spéciale et l'organisation de cyberpatrouilles. «Une vaste campagne de sensibilisation à l'endroit des internautes, surtout des collégiens, sera aussi utile », a ajouté monsieur Dovonou.

    Olivier ASSINOU


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    Avec l'Internet, plus de souci pour les reporters sportifs, absents aux grand rendez-vous mondiaux. A de milliers de kilomètres de l'Allemagne, pays organisateur de la coupe du monde 2006, les journalistes sportifs béninois sont connectés à la planète foot, parfois mieux que leurs confrères présents sur le terrain.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>14 juin2006, à une quinzaine de minutes du match Arabie Saoudite-Tunisie, dernière équipe africaine devant faire son entrée dans la 18è coupe du monde de football, l'Ortb, la chaîne de télévision nationale n'a pas toujours repris service. Depuis la veille, les émetteurs de cette télé qui détient au Bénin l'exclusivité de la diffusion des matchs du mondial ont été endommagés par une foudre. . Mais dans les locaux du Journal, l'Autre Quotidien, Aubay-Rolland Zohoun, le chroniqueur sportif de l'organe est serein. A défaut de suivre le match sur le petit écran, il se reporte sur le site Internet de la Fifa (www.fifa.com) où le fil du match est transmis minute par minute.
    A la dernière édition de la coupe en 2002, la chose n'était pas évidente. L'Internet était encore un luxe que les journaux ne pouvaient s'offrir. Mais aujourd'hui, cet outil important des  TIC s'est fortement démocratisé.  ‘'Avant l'avènement de l'Internet, il fallait solliciter les services d'un photographe pour obtenir en temps réel les photos de la coupe du monde. Ce qui n'était pas à la portée de tous les journaux de la place'' déclare Aubay-Rolland qui ajoute que certaines rédactions sont parfois même obligées de filmer les images sur l'écran de la télévision.
    Avec l'Internet, des milliers d'images aussi bien spectaculaires qu'insolites sont disponibles sur les sites. Ce qui facilite l'illustration des reporters sportifs qui en disposent gratuitement.
    En dehors, des photos, l'Internet offre également des facilités dans la recherche documentaire sur les confrontations entre les équipes. A travers les moteurs de recherche, les journalistes sportifs arrivent à livrer aux lecteurs tous les résultats des duels passés entre deux équipes. C'est ainsi par exemple que la presse locale a révélé que depuis 1958, le Brésil n'a jamais battu la France. Du côté de l'arbitrage, c'est désormais plus facile de faire le point de toutes les confrontations qu'ils ont officiées grâce au site de la Fifa. Ainsi, on peut aisément savoir par exemple si tel ou tel juge central porte chance à une équipe précise. Quand « Massimo Busacca siffle, l'Angleterre perd", la Suède gagne. Pouvait-on lire dans les colonnes du journal. «Le 7 septembre 2005 l'Irlande du Nord dominait l'Angleterre 1-0, en éliminatoires du mondial 2006. Deux ans plus tôt, le 13 octobre 2004 la Suède a dominé l'Islande 4-1, lors des éliminatoires du mondial 2006. Le point commun entre ces deux matches, c'est monsieur Massimo Busacca, qui a dirigé chacune de ces rencontres.»
    Les statistiques de la compétition autrefois diffusées par les grandes chaînes de radios  sont désormais disponibles et dans les détails. Du nombre de buts marqués au nombre d'arrêts effectués par un gardien de but, au nombre de tacles effectués par les défenseurs, la panoplie de statistiques est simplement impressionnante. Même en étant surplace, aucun journaliste ne pourra établir par lui-même des statistiques aussi précises. Avec cette avancée technologique, une sorte de démocratisation s'instaure dans la disponibilité de données fiables.


    Gnona Afangbédji


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    L'Internet et les TIC ne sont pas hélas accessibles dans toutes les villes du Bénin alors qu'ils  constituent de véritables  « supports économiques » et l'information et la communication qui en  en résultent, de véritables lubrifiants économiques.                                                                                                                                                                          

    Ville de Ouidah à une quarantaine de kilomètres de Cotonou, un samedi du mois de juin 2006, il est 13 heures. La musique bat son plein. Youssouf Lawani, un homme d'affaires,  s'éloigne du groupe de fêtards, sort un portable de sa poche. Après 5 minutes de conversation, il demande à son hôte où trouver un cybercafé. L'hôte demande à un de ses enfants de l'accompagner. Les deux sautent dans une voiture. Le premier cybercafé qui les accueille n'est pas encore fonctionnel « on ouvre  à partir de 20 heures » rétorque le tenancier. Le deuxième cybercafé qui les reçoit est ouvert mais n'a pas la connexion. Trente minutes plus tard, ils sont dans un troisième. Là, c'est l'affluence des grands jours. Il faut s'aligner pour bénéficier du service. L'homme d'affaires négocie à coup de billets de banque la, place d'un internaute en pleine navigation. Dix minutes plus tard il tempête « merde, quelle est cette ville où naviguer pose problème ! » et quitte la salle. Il n'arrive pas en effet à télécharger le fichier à lui envoyé et dont il doit prendre connaissance de toute urgence. Las de faire le tour, il remonte sur Cotonou.
    La mésaventure de Youssouf Lawani est vécue par bon nombre de Béninois à l'ère de  la révolution technologique qui a succédé à celle  agricole et industrielle. A un moment où les pays émergents sont invités à réduire la fracture numérique, le Bénin est incapable de garantir ce service à toutes ses populations. L'accès à l'Internet n'est donc pas une réalité à l'intérieur du pays contrairement à Cotonou où les cybercafés poussent comme des champignons. Cette disparité est déplorable et met à mal le développement du pays. Il est indéniable aujourd'hui que la promotion des TIC est un facteur important de développement.
     En effet, soutient Fatiou Daguia, expert en Télécoms : « Ces progrès technologiques dans le domaine des TIC ont un impact positif sur l'économie. » Les pays émergents se doivent de profiter pleinement de ces fabuleux outils, véritables « supports économique », selon Fatiou  Daguia, pour combler leur retard. En effet, nombreux sont les avantages des TIC sur le plan économique selon Fatiou Daguia : « la rapidité des communications réduisant les coûts de transaction des échanges commerciaux entre entreprises béninoises et étrangères, l'accès par les entrepreneurs à des informations qualitatives et quantitatives   en un temps record ; ce qui permet de prendre les décisions économiques rapidement et de manière satisfaisante, la fiabilité des négociations, un accroissement des rendements des entreprises et une facilitation des échanges commerciaux.
    Le Bénin se doit donc de revoir sa politique des TIC pour espérer relever son économie en pleine récession et prendre sa part dans l'économie mondiale où elle est quasi inexistante et espérer réduire la pauvreté dans laquelle végètent  plus de 60 % de sa population.


     Virgile ABBEY


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  • LISTES DES PARTICIPANTS


    N° Nom et Prénoms Organe
    1 HOUSSOU Brice Fraternité
    2 Kokouvi EKLOU Point au Quotidien
    3 Olivier ASSINOU
     Le Républicain
    4 TAMADAHO Déla Rébecca
     Informateur
    5 Virgile Abbey Le Dominical
    6 AFANGBEDJI Yao Gnona
     L'Autre Quotidien
    7 KPOGODO Marcel Mutation
    8 Sessi TONOUKUIN Le Progrès
    9 AÏHONNOU Martin Le Télégramme
    10 Willéandre HOUNGBEDJI
      La Nation


    LISTE  SUPPLEMENTAIRE


    11 ASSOGBA D. T. E. Christophe Le Point au Quotidien
    12 Laurent  MONTCHO Fraternité
    14 Hervé  HESSOU
     Le Point au Quotidien


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  • Dans le cadre de la deuxième édition de la formation des journalistes spécialisés en NTIC, portant sur le thème « Les médias ouest-africains et les enjeux des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) », organisée par l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias (ODEM) en partenariat avec le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme (RJDH) du Niger, le Centre National de Presse Norbert Zongo, du Burkina Faso, l'Institut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO) et le Fonds Francophone des Inforoutes (FFI), les  10 personnes dont les noms suivent sont retenues pour prendre part à l'atelier de formation qui se déroulera du lundi 10 au vendredi 14 juillet 2006 au siège de l'ODEM à Cotonou.
    Quatre autres personnes sont sur la liste supplémentaire.
    Les défaillants parmi les 10 participants  retenus seront systématiquement remplacés.
    En vue de bien préparer l'atelier, les personnes retenues sont  priées de passer retirer de la documentation le  jeudi 06 juillet 2006  entre 12 heures et 13 heures  au Bureau de la société BDR. Sarl  à Gbégamey, immeuble  Pharmacie de la Paix,  face PTT au deuxième étage.

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