• Le Chef de l'Etat le Dr YAYI BONI a rencontré pour la deuxième fois ce vendredi 14 juillet 2006 les cadres du monde agricole et rurale pour une séance de restitution de la stratégie à mettre en oeuvre pour un développement agricole harmonieux au Bénin. A la fin de la séance le Premier magistrat du Bénin s'est adressé à ses hôtes. Voici l'intégralité de son message ...



    Messieurs les Membres du Gouvernement,


    Messieurs les Honorables Députés à l'Assemblée Nationale,

    Messieurs les anciens Ministres de l'Agriculture,



    Messieurs les Directeurs des Cabinets Civil et Militaire du Président de la République,



    Messieurs les Secrétaires Généraux du Gouvernement,



    Messieurs les Conseillers techniques du Chef de l'Etat,



    Messieurs les Membres du Cabinet du Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche,



    Messieurs les Présidents et Secrétaires Généraux des Organisations professionnelles et faîtières du Secteur agricole,



    Messieurs les Directeurs techniques, Directeurs Généraux et Chefs de services des structures sous tutelle du MAEP,



    Messieurs les cadres du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche à différents niveaux,



    Messieurs les Représentants des syndicats du secteur agricole,



    Honorables Invités,



    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,



    Avant tout propos, j'aimerais cordialement saluer et remercier chacun de vous, pour avoir répondu positivement et promptement à mon invitation, en vue de la poursuite de nos échanges, ce vendredi 14 juillet 2006, sur le Plan de stratégie de Relance du Secteur Agricole (PSR-SA) au Bénin, document-cadre élaboré dans une approche participative.



    Au terme de l'examen de cet important outil de travail, je note particulièrement que le document que vous venez de me présenter fait ressortir quatre points essentiels :



    1.La conformité avec ma vision de développement Le document retrace en effet mon engagement solennel et la vision désormais partagée de faire du Bénin une puissance agricole dynamique, compétitive, créatrice d'emplois, de richesse et respectueuse de l'environnement.



    2.Un point diagnostique du secteur agricole Un diagnostic clair du secteur agricole avec un récapitulatif des principaux enseignements qui en découlent a été fait.



    3.Les principales actions à entreprendre Les innovations majeures que vous recommandez au Gouvernement visent la modernisation de l'agriculture à travers : La relance et la réorganisation de la filière coton, culture locomotive de notre économie, la mécanisation adaptée aux différentes conditions agro-écologiques, la réalisation et la promotion des aménagements hydro-agricoles maîtrisables par les producteurs, le renforcement des capacités d'intervention des structures de recherche et de vulgarisation pour des itinéraires techniques d'intensification accessible aux producteurs, la déserte rurale, les structures de stockage et les unités de transformation, la promotion du label des produits agricoles béninois ; l'ouverture vers les grandes exploitations/entreprises agricoles (cohabitation des exploitations de type familial avec les grandes entreprises agricoles) ; le développement des bassins de production tels que la Vallée de l'Ouémé pour la promotion des filières à forte valeur ajoutée et / ou forte potentialité. la mise en place d'un fonds national de développement agricole pour faciliter l'accès des populations rurales pauvres au crédit ; l'appui à l'émergence et à la professionnalisation des Organisations Professionnelles Agricoles ; le renforcement de l'autorité de l'Etat dans son rôle de contrôle et de régulation ; la revalorisation du statut des producteurs et productrices par leur participation plus active aux orientations politiques, au processus de décision concernant le secteur agricole.



    4.Les mesures d'accompagnement Des propositions conséquentes d'approches et de procédures réalistes de mise en œuvre des actions visent à assurer : un environnement institutionnel favorable et incitatif, un meilleur accès aux intrants dont la terre, un financement en adéquation avec le poids socio-économique du secteur agricole, nos enjeux de développement et la saisonnalité des activités agricoles surtout ; en d'autres termes, un financement consistant, souple et durable, et enfin, un suivi-évaluation méthodique et efficace.



    Je tiens une fois encore à remercier sincèrement tous les cadres des différentes catégories, toutes les corporations et organisations professionnelles du secteur agricole pour leur précieuse contribution à l'élaboration du document de Plan Stratégique pour la Relance du Secteur Agricole (PSR-SA) au Bénin que je considère comme un véritable guide du changement concerté dans le domaine agricole et rural.



    Je m'investirai personnellement dans la mobilisation et le déploiement des ressources nationales et extérieures nécessaires. Je saisis l'occasion de ce jour pour lancer un appel à tous nos compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur afin qu'ils investissent dans le secteur agricole, base de notre économie nationale. Je les assure de la volonté de mon gouvernement de mettre en place un environnement sain et propice à l'investissement privé.



    Quant aux partenaires au développement, je leur adresse tous mes vœux afin qu'ils accroissent leurs contributions au financement du secteur agricole au Bénin pour soutenir l'élan de relance de notre économie.



    En souhaitant bon retour aux uns et aux autres à vos postes respectifs et dans vos familles, je déclare solennellement close la séance de présentation du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSR-SA) au Bénin.



    Vive le Bénin.



    Je vous remercie.



    COTONOU, LE 14 JUILLET 2006



    Thomas Boni YAYI


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  • Le siège L'Odem approfondit l'expérience de 10 journalistes sur les Ntic
    Le siège de l'Observatoire de la déontologie et de l'éthique dans les médias (Odem) abrite depuis hier la deuxième édition de la formation des journalistes Béninois sur les médias Ouest-africains et les enjeux des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic). Organisé par l'Odem en partenariat avec le Réseau des journalistes pour les droits de l'homme (Rjdh) du Niger, le Centre national de presse Norbert Zongo du Burkina Faso, l'Institut panos Afrique de l'Ouest (Ipao) et le Fonds francophone des inforoutes (Ffi), cet atelier de formation qui durera cinq jours permettra aux dix participants d'approfondir leur expérience sur les technologies de l'information et de la communication. A en croire le vice-président de l'Odem, Maurille Agbokou, cette formation financée par le Fonds francophone des inforoutes renforcera les capacités des participants sur des informations justes, vraies, équilibrées et utiles pour la société. Signalons que les deux meilleurs participants seront envoyés à Dakar au Sénégal pour participer à une session.


    Publié le 11 juillet 2006 par Adrien TCHOMAKOU


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  • Au début de la séance, le Chef de l'Etat a fait observer une minute de silence à la mémoire de feus :
     
    - Colonel Louis Gnikobou Djisso, chef Brigade des Douanes Cotonou-Port, décédé le 04 juillet 2009 ;
     - Veuve Tchitchi née Maria A. Houéfa Atcho, mère de Monsieur Toussaint Yaovi Tchitchi, Professeur à l'Université d'Abomey-Calavi, ancien Ministre de l'Information et des Communications, décédée le 26 juin 2006 ;
     - Madame Elisabeth A. Dégla, née Cakpo Chichi, mère de Madame Claire Suzanne Dégla, épouse Agbidinoukoun, Magistrat, Conseiller à la Cour Suprême,

    AFFAIRES
    Au cours de la séance, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant transmission à l'Assemblée Nationale pour autorisation de ratification, de l'Accord modifiant l'accord de partenariat entre les membres du Groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique d'une part, et la Communauté Européenne et ses Etats membres d'autre part, signé au Luxembourg, le 25 juin 2005.

    COMPTES RENDUS
    Au cours de la même séance, le Conseil des ministres a examiné et approuvé plusieurs dossiers, notamment :
    - un compte rendu du ministre du Développement, de l'Economie et des Finances relatif à la 39ème Conférence des Ministres des Finances, de la Planification et du Développement, tenue à Ouagadougou, les 14 et 15 mai 2006 ;
    - un compte rendu du Ministre de la Sécurité Publique et des Collectivités Locales concernant la rencontre tripartite des responsables en charge de la Sécurité du Bénin, du Burkina Faso et du Niger, tenue à Fada Ngourma, le 13 juin 2006 ;
    - un compte rendu du ministre de l'Industrie et du Commerce relatif à l'Atelier de réflexion sur la stratégie de lutte contre le développement des cas d'escroquerie, de faux et usage de faux dont sont victimes les partenaires commerciaux du Bénin ;
    - un compte rendu du ministre de la Justice, chargé des Relations avec les Institutions, Porte-Parole du Gouvernement au sujet des séminaires de lancement du projet Alinea/Ohada relatif à l'informatisation du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, tenus à Dijon, en France, du 09 au 10 novembre 2005 et du 15 au 16 mars 2006 ;
    - un compte rendu du ministre des Enseignements Primaire Secondaire relatif à la 52ème session de la Conférence des Ministres de l'Education des pays ayant le français en partage (Confem) qui s'est tenue à Niamey, du 27 mai au 02 juin 2006 ;
    - un compte rendu du ministre des Affaires Etrangères relatif à l'organisation à Cotonou, les 09 et 10 février 2006, de la Conférence Ministérielle des Pays les Moins Avancés sur transfert des fonds des migrants. Le Conseil des ministres a également autorisé au cours de cette réunion :
    - la participation d'une délégation de notre pays à la 30ème session extraordinaire de l'Assemblée des parties à l'Accord sur l'Organisation Internationale de Télécommunications par satellites prévue à Paris, du 18 au 21 juillet 2006 ;
    - la participation d'une délégation du Bénin au séminaire sur le thème : « La construction des zones de développement des Pays africains », qui aura lieu à Beijing, en Chine, du 20 juillet au 03 août 2006.

    ORGANISATIONS
    Le Conseil des ministres a, en outre autorisé
    - l'organisation à Cotonou, du 20 au 25 juillet 2006, de l'Atelier national de lancement du second projet de gestion urbaine décentralisée et de la revue du secteur urbain ;
    - l'organisation à Cotonou, les 21 et 22 juillet 2006, du Forum national sur le sport au Bénin ;
    - l'organisation à Cotonou, du 18 au 28 août 2006, de la 9ème édition du Salon national de l'Artisanat du Bénin et de la célébration de la Journée de l'Artisan béninois ;
    - la célébration au Bénin, le 1er août 2006, de la fête de l'Indépendance.
    Enfin, les nominations et remise à disposition suivantes ont été prononcées :
     
    NOMINATIONS
     
    A la Présidence de la République
    Sur proposition du Président de la République : - Conseiller Technique à l'Energie : Monsieur Godfroy Tchékété

    Au Ministère du Développement, de l'Economie et des Finances
    Sur proposition du Ministre :
    - Directeur de Cabinet : Monsieur Antonin Sourou Dossou
    - Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Dieudonné Cossi Assogba
    - Chargé de Mission : Monsieur Comlanvi Kpoledji
    - Conseiller Technique à l'Economie : Monsieur Martin Nani Gbedey
    - Conseiller Technique à la Prospective et au suivi des Projets : Monsieur Agnidé Taoficki Nassirou

    Au Ministère chargé des Transports des Travaux Publics et de l'Urbanisme auprès du Président de la République
    Sur proposition du Ministre :
    - Directrice Générale de la Société Béninoise des Manutentions Portuaires (Sobemap) : Madame Claude Olory-Togbé
     
    Au Ministère du Tourisme et de l'Artisanat Sur proposition du Ministre :
    - Directeur de Cabinet : Monsieur Michel Nahouan
    - Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Zachari Moussa
    - Conseiller Technique Juridique : Monsieur Innocent Assogba
    - Conseiller Technique au Suivi de l'Exécution des Projets et Programmes : Madame Eléonore Chikani Yayi, épouse Ladékan
    - Conseiller Technique à l'Administration hôtelière : Monsieur Christophe Kaki
    - Conseiller Technique à l'Artisanat : Monsieur Romuald Tchibozo
    - Directeur des Ressources Financières et du Matériel : Monsieur Salifou Maman
    - Directeur des Ressources Humaines : Monsieur Maxime Moïse Agbodandé
    - Directeur de l'Hôtel Tata-Somba, des Campements de Pendjari, Porga et du Relais de Tanougou :Monsieur Abdoulazize Yarou Brisso
    - Directeur Départemental du Tourisme et de l'Artisanat du Borgou et de l'Alibori : Monsieur Ibrahima Kpékpassi
    - Directeur Départemental du Tourisme et de l'Artisanat de l'Atacora et de la Donga : Monsieur Inoussa Zoumarou Moussa
    - Directeur Départemental du Tourisme et de l'Artisanat de l'Atlantique et du Littoral : Monsieur Dominique Boni Dossoumon

    Au Ministère de la Justice, Chargé des Relations avec les Institutions, Porte-parole du Gouvernement
    Sur proposition du Ministre de la Justice, Chargé des Relations avec les Institutions, Porte-parole du Gouvernement et après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature en sa session du 23 juin 2006,

    Parquet Général Cour Suprême
    - Procureur Général près la Cour Suprême : Monsieur Jean-Baptiste Félix Codjo Monsi
     
    REMISE A DISPOSITION
    Madame Raïmatou Laleye Abdou, précédemment
    Directrice Générale de la Société Nationale pour
    la Promotion Agricole (Sonapra) est remise à la
    disposition du Ministère du Développement, de
    l'Economie et des Finances.
     
    Fait à cotonou, le : 12/07/2006
     
    Le 1er Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Ibraïma Souléman

     


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  • Publier dans le cadre de la formation des journalistes sur les "Enjeux des NTIC" Partenariat ODEM, RJDH, CNPNZ, IPAO et FFI


    Un nouveau phénomène est en train de voir le jour au Bénin. La cybercriminalité que l'on croyait le propre du grand voisin de l'Est se développe de plus en plus dans le pays au point d'ameuter les autorités à divers niveaux.


    « J'ai failli me faire avoir. N'eût été la vigilance d'un de mes cousins, j'aurais pu perdre toute mon épargne ». Ainsi, confiait Roger D., un employé d'une société de la place. Fasciné par les attraits de l'Internet qu'il a découverts il y a peu de temps, il est tombé sur un mail qui l'invite à héberger sur son compte bancaire une grosse fortune. Cette opération devrait lui rapporter gros. D'après cette correspondance, Roger devrait communiquer à son interlocuteur le numéro de son compte bancaire et attendre que la fortune tant promise lui soit virée. Fou de joie, à l'idée de se voir fortuné, il en parle à l'un de ses cousins, celui-là même qui l'a initié à l'Internet. Informé de ces pratiques, il arrive à dissuader Roger de se faire prendre à ce jeu malsain qui appâte de milliers d'incrédules : la cybercriminalité.
    Le phénomène selon M. Pierre Dovonou, expert en Technologies de l'information et de la communication, se définit comme toute forme d'activité criminelle conduite à partir de l'internet. Et au Bénin, ce mal, a-t-il indiqué, grandit de jour en jour. « On sait que le mal existe mais on ne dispose pas de statistiques pour mesurer son ampleur », déplore-t-il. Pis, le mal contrairement à ce qu'on croit, n'est pas le propre des voisins de l'Est (les Nigérians). Les Béninois excellent également dans ces délits qui se manifestent par l'escroquerie, l'entretien de réseaux de pornographie et de faux mariage, les vols d'identité et d'adresse IP à des fins criminelles, la délivrance de faux diplômes. précise l'expert.

    Insoupçonnables

    Activité immatérielle, la cybercriminalité est menée, de l'avis de M. Pierre Dovonou, par « des gens au-dessus de tout soupçon qui se font passer pour des entrepreneurs et des hommes d'affaires » mais qui se révèlent à travers leurs activités de grands truands. Face aux nombreuses plaintes de victimes, les autorités béninoises à divers niveaux ont pris à bras-le-corps le problème. Les différents foras organisés montrent toute leur volonté à lutter contre ce phénomène. Diverses recommandations ont sanctionné ces rencontres. : actualisation du code pénal ; la veille au respect des dispositions existantes en matière d'ouverture de cybercafé, La facilitation des recherches des services de police et de gendarmerie dans le cadre des enquêtes judiciaires, la création et l'équipement des structures compétentes de la police  ; et la formation du personnel en conséquence. Il a été également recommandé : la création d'un centre de surveillance du commerce électronique puis à titre expérimental la création des « cyber-patrouilles » à Cotonou et à Porto-Novo pour discipliner les usagers sur leurs activités. De même, il est envisagé la création d'une structure de contre-espionnage dans le domaine  des TIC et la collaboration des institutions financières avec les services de police et de gendarmerie dans le cadre des enquêtes relatives aux cas d'escroquerie, de faux et usage de faux et ce, dans le strict respect de leur déontologie.
    Face à toutes ces recommandations, M. Dovonou appelle l'Etat à l'action. Au-delà de la nécessité de spécialiser les agents de la brigade économique et financière dans la lutte contre la cybercriminalité, il invite l'Etat béninois à disposer du « chiffre noir » de la cybercriminalité. Ceci aux fins de mieux cerner l'ampleur du phénomène.        

    Kokouvi  EKLOU


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    Le Bénin, aujourd'hui dans la Société de l'information, peut être schématisé comme le pays où il y à 74% d'analphabètes (1), une culture de l'oralité, la vie communautaire, un seul téléphone et/ou un seul poste téléviseur pour un même ménage, pour plusieurs personnes. Or, si le paysan béninois peut être informé en temps réel et dans sa propre langue, du prix du coton à la Bourse de Paris ou de New York, l'agriculture béninoise peut être beaucoup plus compétitive qu'elle ne l'est actuellement. Si le médecin officiant dans la brousse de Pèrèrè(600 km environ de cotonou au nord du Bénin) peut, par télémédecine, être en relation avec d'autres confrères à lui pour opérer ses malades, la population du Bénin profond s'en porterait mieux afin  d'œuvrer pour le développement. Ces deux exemples pour dire que nous sommes encore loin du compte, dans la dynamique mondiale actuelle qui consiste à mettre les technologies de l'information et de la communication (TIC) au cœur de toutes les activités de la vie, au cœur des actions de développement. Or il est évident que l'appropriation et la généralisation de l'utilisation effective de ces technologies dans tous les secteurs sont porteuses d'opportunités pour les individus, les entreprises et aideront à résoudre, dans des délais plus raisonnables, les principaux problèmes de développement et, tout particulièrement, la réduction de la pauvreté.
    Aujourd'hui, la question reste posée de savoir si le Bénin participera vraiment à la société mondiale de l'information ? Car même si nous ne participons pas à la création technologique en matière de Tic, la réalité est qu'il toujours difficile pour nous d'être de simples et éternels consommateurs. C'est vrai que les autorités gouvernementales, notamment celles du ministère en charge des Tic ont l'habitude de dire que « Le Bénin, en ce qui le concerne, a déjà fait l'option d'utiliser les technologies de l'information et de la communication comme un instrument privilégié de son développement » ; mais dans le concret, il ne se fait pas grand-chose.
    Il est donc plus qu'une urgent qu'il y ait une détermination de tous les opérateurs nationaux, ainsi que la contribution de tous nos partenaires au développement, aussi bien bilatéraux que multilatéraux, pour permettre d'utiliser les nouvelles technologies, non seulement comme levier de performance des autres secteurs d'activités, mais aussi et surtout, comme un secteur à part entière, porteur d'avenir et générateur d'emplois.

    Brice HOUSSOU

    (1) : Selon des statistiques de l'UNESCO, en 1997, seuls 26 % des Béninois étaient alphabétisés (hommes et femmes confondus).  (http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/benin.htm)


     


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