• Le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, a présidé hier l'ouverture du colloque international sur le "rôle des médias dans la résolution des conflits et la promotion de la paix et de la démocratie".

    L'atelier régional qui se tient à l'hôtel les Colonnes est organisé par la Maison de la presse à l'occasion de la 6è rencontre de la Fédération africaine des maisons et centres de presse.

    La rencontre organisée grâce à l'appui de l'ambassade des États Unis d'Amérique regroupe les représentants des maisons et centres de presse du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d'ivoire, du Cap vert, de Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Togo et, bien entendu, du Mali.

    Différents partenaires ont participé à l'organisation de cette rencontre. Il s'agit de la présidence de la République, la primature, l'ambassade de France, le ministère de la Justice, celui de l'Emploi et de la Formation professionnelle, la BDM, la BNDA, la BMS, la direction générale des impôts et la société Koumalim-sa.

    Le 10 décembre marque l'anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Au cours de ces 60 dernières années, des hommes et des femmes courageux ont élevé leur voix au profit de ce que ce document protège et que le président américain sortant, Georges Bush, a appelé "les revendications non négociables de la dignité humaine" a rappelé l'ambassadeur des États Unis, Mme Gillian Milovanovic. Nombre de ces défenseurs des droits de l'homme sont membres des médias. Certains, notamment dans des pays où la démocratie et l'application de la loi sont encore faibles, poursuivent leur défense des droits de l'homme à grands frais personnels. Là où prévaut la liberté de presse, les journalistes ont la possibilité et le pouvoir extraordinaires d'informer librement et d'influencer le public.

    Avec ce pouvoir cependant, vient la responsabilité de l'utiliser de manière sage. Les journalistes, naturellement, ont l'obligation de faire leurs reportages de la façon la plus exacte et la plus honnête possible. Cet impératif interpelle au quotidien les femmes et les hommes des médias dans le traitement responsable de leurs articles de presse, a souligné le secrétaire exécutif de la Fédération africaine des maisons et centres de presse, Justin Coulibaly.
    L'atelier de Bamako examinera les moyens pratiques par lesquels les participants peuvent s'acquitter au mieux de ce qui est en quelque sorte un mandat public, en utilisant leurs compétences journalistiques pour soutenir le processus démocratique dans leur pays, tout en encourageant la résolution pacifique des différends dans leurs communautés. De toute évidence, l'élément fondamental dans les deux cas, est aussi l'élément de base de tout bon journalisme : un reportage précis, factuel et impartial qui informe correctement le lecteur ou l'auditeur.

    Le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, a tenu à féliciter la Maison de la presse du Mali pour au moins trois raisons. La première est sa capacité à convaincre la fédération de la pertinence et de l'opportunité de la tenue du présent atelier dans notre pays. La deuxième raison tient à la qualité des relations qu'elle a su entretenir avec le département de la communication et toutes les associations professionnelles de la presse. La troisième réside dans les efforts réguliers qu'elle consent dans l'exécution de ses missions premières, à savoir offrir un cadre d'échanges et de rencontres aux professionnels de la presse d'ici et d'ailleurs et renforcer les capacités des journalistes maliens.

    Durant trois jours, les participants plancheront sur des thèmes d'importance comme : "Rôle des médias dans la résolution des conflits, la promotion de la démocratie et la paix", "La presse, facteur d'ancrage de la démocratie, pourquoi et comment ?" et "Médias, paix et développement, quel rapport ?".

    S. DOUMBIA

    L'Essor n°16347 du - 2008-12-19

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  • Bamako abrite depuis hier la première édition du forum TIC et santé des régions du pays. L'ouverture de ces travaux qui se déroulent dans les locaux de l'Agence des technologies de l'information et de la communication (AGETIC) était présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé, Lasséni Konaté. C'était en présence de Mahamadou Touré, coordinateur de la téléradiologie dans notre pays, et de François Laureys, chef de programme pour le Mali de l'Institut International pour la Communication et le Développement (IICD).

    Pendant deux jours, plus de cinquante participants venant de Bamako et de l'intérieur du pays discuteront des opportunités et limites de la télémédecine, des applications déjà expérimentées au Mali. Ils feront connaissance avec le Centre d'expertise et recherche en télé médecine. Ces thèmes seront développés par des spécialistes pratiquant dans les grands hôpitaux du pays.
    En outre, les participants bénéficieront d'une présentation des priorités en matière de TIC et de santé de toutes régions, de Kayes à Kidal, ainsi que celles des localités où le E-Santé est en projet.

    Le coordinateur de la téléradiologie, Mahamadou Touré, a rappelé que notre pays est vaste et manquent de ressources humaines et d'infrastructures. Dans le domaine particulier de la radiologie, à la date d'aujourd'hui, il n'y a pas un seul spécialiste radiologue malien dans le secteur public en dehors de Bamako, a-t-il opportunément relevé. L'avènement des TIC constitue dans ce cas une aubaine pour corriger cette inégalité d'accès aux soins de santé. Voilà 5 ans, a-t-il encore rappelé, "Kénéya Blown" à travers le Réseau malien d'informatique médicale, d'information et de communication avec le soutien de l'IICD, organisait une table ronde avec les acteurs de la santé autour de l'utilisation des TIC pour améliorer les prestations de la santé. De cette rencontre est né le projet téléradiologie "IKON". Ce projet était destiné à aider les praticiens des hôpitaux régionaux à affiner leur diagnostic et ainsi à améliorer la prise en charge de leurs patients grâce à un avis spécialisé via internet sur des images radiologiques.

    Trois ans après la création du réseau, le bilan est globalement satisfaisant. Mamadou Touré recense ainsi un total 983 dossiers traités par le réseau avec un taux de satisfaction de 93%.

    L'exécution du projet n'a été entravée que par des pannes d'électricité et surtout des problèmes de connexion à internet.
    Fort donc des résultats obtenus et en dépit des difficultés, les hôpitaux régionaux de Tombouctou, Gao et Mopti vont être pris en compte dans un projet de connexion avec le soutien matériel de l'Agence spatiale européenne à travers l'IICD. « Cela permettra de mieux répondre aux besoins des régions en matière de santé, surtout en matière de téléexpertise », a commenté Mamadou Touré.

    Le chef de programme pour le Mali de l'IICD, François Laureys a soulevé quelques questionnements essentiels. Comment imaginer un ordinateur dans un centre qui n'a même pas les moyens de se procurer suffisamment de médicaments ? Comment justifier le coût d'équipements informatiques là où il est même difficile de trouver un docteur ou un spécialiste ? Toutefois, a-t-il reconnu, les TIC peuvent pallier à un certain nombre de problèmes structurels auxquels le Mali est confronté en matière de santé.

    François Laureys a ainsi rappelé que lorsque le problème de la connexion des hôpitaux s'est posé, l'IICD a signé avec le ministère de la Communication et des Nouvelles technologies, une convention pour soutenir le développement d'une politique sectorielle de E-Santé. Ce processus sera soutenu par l'appui de l'Agence spatiale européenne pour l'extension du nombre des hôpitaux connectés. Ce projet qui démarrera en 2009 permettra à ces régions d'expérimenter plusieurs applications de télémédecine dont la téléradiologie.

    « Notre pays est en train de vivre des avancées significatives dans le domaine des TIC. La volonté des autorités est le développement optimal et judicieux des TIC appliquées à la santé », a confirmé le secrétaire général du ministère de la Santé en évoquant un tournant important vers l'informatisation de notre système de soins et l'utilisation judicieuse des TIC dans le secteur de la santé.

    Mh. TRAORÉ

    L'essor - Mali - 16/12/2008

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  • Les partis et alliances de partis opposés aux forces cauris s'étaient réunis à Abomey et Bohicon les 28 et 29 novembre 2008 pour décider de la nouvelle conduite à tenir face aux dérapages du changement et aux menaces qui pèsent sur notre démocratie. Une rencontre historique qui, à n'en point douter, marquera d'un nouveau cachet l'évolution politique de notre pays.

    Après la rencontre d'Abomey, les forces cauris sont passées à l'offensive. Des voix se sont élevées qui pour parler de fiasco, qui encore pour marquer sa déception parce qu'aucune des forces politiques réunies à Abomey n'a annoncé officiellement son appartenance à l'opposition. Des réactions qui montrent que le souci de ceux qui entourent aujourd'hui le chef de l'Etat, c'est de faire en sorte qu'ils soient les seuls. Qu'à cela ne tienne. Il y a tout de même qu'en dehors de cette préoccupation certainement «légitime» en politique, ce qui s'est passé à Abomey restera longtemps dans les mémoires parce que c'est un fait historique. Il s'agit d'un fait historique en ce sens que ce que ni Soglo, ni Kérékou n'a pu faire, Boni Yayi a réussi à le faire. Il s'agit de l'union de toutes les politiques du sud plus la plus grande force politique du septentrion autour d'un idéal. La lecture qu'on peut faire d'Abomey, c'est d'abord qu'il faut qu'on évite à notre pays des situations du genre de celle de 2006 où le premier magistrat est presque un étranger. Dans les pays évolués, cela ne peut se passer. L'exemple du Ghana est là, plus proche de nous. En réalité, le sens à donner au séminaire d'Abomey et de Bohicon se trouve dans cet extrait de la déclaration de Bruno Amoussou que nous avons voulu porter à la connaissance de nos lecteurs.

    « Notre ambition à Bohicon était de jeter les bases de la démarche qui aurait dû être la nôtre depuis toujours: construire, comme dans toutes les démocraties, vieilles, nouvelles ou rétablies, une force politique capable d'élaborer et de mettre en œuvre une politique économique et sociale, une force en mesure de secréter les dirigeants du pays. Nous voulons bâtir dès maintenant une force politique capable de mobiliser notre peuple autour d'objectifs partagés et soutenus par un groupe et une organisation et non autour de la vision d'une seule personne, de surcroît isolée. Nous voulons faire renaître le militantisme désintéressé au sein de notre jeunesse pour lui permettre de rêver et de s'enthousiasmer. Nous ne savons pas le temps que cela prendra mais nous avons la conviction d'avoir enfin choisi la seule voie d'avenir qui s'offre à notre peuple. L'enthousiasme de nos compatriotes autour de ce projet d'avenir, l'incrédulité de certains d'entre eux nous stimule parce qu'aucun déterminisme, aucune fatalité ne condamne notre rassemblement à n'être qu'un feu de paille ou une entreprise de retour en arrière. Nous serions heureux de voir d'autres formations politiques nous rejoindre ou d'accueillir tous ceux qui partagent notre ambition.

    D'autres formations politiques peuvent également s'engager dans un processus analogue sur la base de leurs affinités politiques pour une plus grande vitalité de notre démocratie. Une société civile qui ne serait ni un vivier de potentiels ministres en hibernation ni le refuge de fuyards déroutés par la complexité des problèmes et préférant le confort des sièges de censeurs aux confrontations avec les réalités sociales, placerait nos initiatives sous le regard critique dont nous avons besoin. Une telle entreprise demande du temps. C'est la principale raison de sa mise en chantier maintenant, bien avant les échéances électorales et pendant que nous ne pouvons offrir aucune des facilités du pouvoir. Ceux et celles qui s'engageront dans ces conditions bénéficieront plus de la présomption de sincérité. Cette ambition peut devenir une réalité par l'action conjuguée de tous ceux et celles qui veulent ouvrir de réelles perspectives de développement pour notre pays dans une Afrique apaisée et déterminée ». Le séminaire de Bohicon a été le rendez-vous au cours duquel une graine a été mise sous terre.

    La Presse du Jour du 16 décembre 2008


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  • Toledo, Ohio, Etats-Unis – Des médecins viennent de révéler le premier cas d'usage d'Internet en dormant : une femme endormie a envoyé des e-mails à des personnes pour leur demander d'amener boissons et caviar pour une petite fête qu'elle donnerait le lendemain.

    Cette femme de 44 ans est allée se coucher vers 22 heures, puis s'est réveillée deux heures plus tard et s'est rendue dans la pièce à côté. Elle a allumé son ordinateur, s'est connectée à Internet, puis à son compte e-mail pour envoyer trois courriers électroniques écrits dans un étrange langage. L'un d'eux disait : « Viens demain. Repas et boissons, 16h. Amène seulement du vin et du caviar. » C'est seulement le lendemain quand un de ses invités l'a appelée pour accepter son invitation qu'elle s'est rendue compte de ce qu'elle avait fait.

    Décrit comme du « courrier en dormant », le rapport posté par l'Université dans la dernière édition du journal médical « Médecine du sommeil » montre une forme nouvelle de somnambulisme, nécessitant un comportement et une mémoire plus complexes que pour un simple somnambulisme. La femme était choquée de trouver ses e-mails qu'elle ne se souvenait pas avoir écrits. Sans antécédents de somnambulisme à l'enfance, les médecins pensent que ce comportement aurait pu être induit par des médicaments.

    Des cas de somnambules conduisant une voiture, faisant la cuisine, jouant d'un instrument de musique ou peignant ont déjà été constatés. Des cas plus extrêmes ont aussi été rapportés, comme des relations sexuelles, une chute de plusieurs étages, et un meurtre, que leurs auteurs ont commis en dormant.

    Source : ZIGONET


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  • Je m'appelle  AZILINON Thimothée. J'ai 35 ans ; Je suis couturier et  j'ai mon permis de conduire. Je réside au quartier fifadji, carré 1874. On peut me joindre à la boîte postale 071BP 20, Ste Rita cotonou, Téléphone 97 68 01 24.
    Mon Email : aziliboxe@yahoo.fr.

    Voici en quelques lignes, l'histoire de ma maladie.
    En 1996, j'ai souffert d'une maladie de la peau (Zona). Après des traitements en médecine moderne et traditionnelle, je ne trouvais pas satisfaction. Mon état de santé se dégradait davantage. Un médecin m'a proposé de faire le test de dépistage VIH. J'ai accepté et je l'avais  fait à l'hôpital saint Jean à Cotonou. Une enveloppe fermée m'a été remise pour mon médecin traitant qui m'a annoncé mon résultat en me disant que je porte le virus du SIDA. Il m'a donné des conseils pour mieux vivre, conseils sur les comportements sexuels, d'hygiène, et dans mon entourage.

    N'étant pas convaincu du résultat et n'ayant pas suivi les conseils, j'ai continué à mener ma vie comme je l'entendais. Je me suis dit : « je ne mourrai pas seul, je ferai aussi des victimes à l'infection par le VIH. » Je faisais de la paguaille ; un moment, je me suis dit que ce résultat peut être vrai. J'ai décidé de refaire le test de dépistage au Centre d'Information et de Conseil (CIC), l'actuel service d'Information et de Dépistage Anonyme et Gratuit (SIDAG). J'ai encore eu un résultat positif ; j'ai reçu encore des conseils sur ma vie sexuelle, nutritionnelle et les  apports pour une meilleure prise en charge médicale. J'ai été référé au PNLS où j'ai reçu des appuis conseils du Docteur Emmanuel AÏDE. Aujourd'hui, je suis sous ARV et je me porte très bien.

    Je profite de cette occasion pour dire à mes frères PVVIH de bien suivre les conseils de leur médecin traitant car être PVVIH n'est pas synonyme de mort.
    A la population, je les exhorte à faire leur test de dépistage pour connaître leur état sérologique. Ceci permet de renforcer leur prévention en cas de résultat négatif ou leur prise en charge médicale précoce en cas de résultat positif. Tous ensemble nous devons nous unir pour faire régresser le VIH/SIDA au Bénin.

    Thimothée AZILINON

    Source :  http://www.pnls-benin.bj


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