• L'ex-président russe Boris Eltsine est décédé lundi à l'âge de 76 ans, a déclaré à l'AFP le service de presse du Kremlin. "L'ancien président russe Boris Eltsine est décédé aujourd'hui", a déclaré le porte-parole. Il n'a pu préciser les causes du décès. Selon des sources médicales citées par l'agence Interfax, sa mort est due à un brusque arrêt cardiaque. M. Eltsine, qui souffrait de problèmes cardiaques, avait été le premier président de la Russie post-soviétique. Il est le prédécesseur de l'actuel président, Vladimir Poutine, qu'il avait désigné comme son dauphin. (AFP)

     La vie  de Boris Eltsine

    Boris Nikolaïevitch Ieltsine (souvent orthographié Eltsine, en russe : Борис Николаевич Ельцин;    écouter Lire avec le navigateur), né le 1er février 1931 à Boutka, dans l'oblast de Sverdlovsk et mort le 23 avril 2007, était un homme politique russe. Il fut le premier président de la Fédération de Russie (1991-1999).

    Il a fait ses études secondaires à Berezniki (oblast de Perm), puis étudie à l'Institut polytechnique de l'Oural, à Sverdlovsk.

    Il adhère en 1961 au Parti communiste de l'Union soviétique et devient en 1969 fonctionnaire du parti. Il dirige à partir de 1977 la section du parti de l'oblast de Sverdlovsk (c'est à ce titre qu'il ordonnera la démolition de la villa Ipatiev, où furent massacrés, en juillet 1918, le tsar Nicolas II et sa famille. Plus tard, Ieltsine regrettera avoir donné cet ordre). Du 24 décembre 1985 à 1987, il dirige la section du parti de Moscou. Il est démis de ses fonctions pour avoir reproché à Mikhaïl Gorbatchev la lenteur de ses réformes et à sa femme, Raïssa, de se mêler des affaires d'État.

    En mars 1989, il est élu député au Congrès des députés du peuple de l'Union soviétique. En mai 1990 il est nommé président du Soviet suprême de la RSFS de Russie. En juin 1990, il déclare la souveraineté de la RSFS de Russie et démissionne du parti communiste. Lors des élections présidentielles russes du 12 juin 1991, il est élu avec 57% des voix.

    Pendant le putsch de Moscou dirigé contre Gorbatchev, qui débuta le 19 août 1991, Ieltsine se précipite à la « Maison blanche » de Moscou pour s'opposer aux putschistes. Les forces armées présentes se rangent à ses côtés, et Ieltsine, debout sur un char, tient un discours mémorable, qui jouera un rôle important dans l'échec du putsch. À l'étranger, il bénéficie quasi-immédiatement du soutien américain et britannique alors que le président français François Mitterrand, plus embarrassé et méfiant envers Ieltsine, préfère déclarer dans un premier temps vouloir attendre les intentions des "nouveaux dirigeants" soviétiques reconnaissant de facto le gouvernement issu du putsch, n'hésitant pas alors à lire en direct à la télévision une lettre que lui a envoyée l'auteur du putsch [1]. Néanmoins, le 21 août, la plupart des putschistes sont en fuite et Mikhaïl Gorbatchev, libéré de sa captivité en Crimée, peut regagner Moscou. Gorbatchev est néanmoins impuissant à empêcher l'effondrement de l'URSS, qui cesse officiellement d'exister le 25 décembre 1991. Ieltsine, qui dirigeait la RSFS de Russie, se retrouve donc de fait à la tête du puissant nouvel État.

    Le capital du pays est distribué sous forme de coupons achetés à prix d'aubaine à une population précarisée et peu habituée aux mécanismes capitalistes par les plus margoulins devenus une classe de parvenus brutaux (nouveaux russes). C'est sous sa présidence que commence en 1994 la guerre de Tchétchénie.

    Bill Clinton et Boris Ieltsine, le 13 janvier 1994.Ieltsine avait besoin d'une guerre fulgurante et victorieuse en Tchétchénie pour prouver à son peuple que la Russie était encore une superpuissance et asseoir ainsi son autorité à la veille des élections présidentielles. Mais au lieu d'un blitz spectaculaire, la guerre s'avéra un échec militaire et humanitaire pour la Russie qui rencontra une résistance féroce de combattants de nationalités différentes, utilisant des armes lourdes très modernes.

    La personnalité et l'état de santé de Boris Ielstine ont fait l'objet d'un certain nombre de controverses : il a été accusé d'alcoolisme, ce qui a amené certains à douter de sa capacité à assumer ses fonctions. Atteint d'une maladie cardiaque, Boris Ieltsine subit plusieurs attaques, notamment en 1995 et 1996, ce qui ne l'empêche pas d'être réélu face au candidat communiste. Il subit à la fin 1996 un quintuple pontage coronarien.

    En 1998 et 1999, face une situation de crise économique, Ieltsine change plusieurs fois de premier ministre : Viktor Tchernomyrdine, Sergueï Kirienko, Ievgueni Primakov, Sergueï Stepachine et Vladimir Poutine se succèdent en moins de deux ans à la tête du gouvernement russe.

    Boris Ieltsine reste président de la Russie jusqu'au 31 décembre 1999, date à laquelle il démissionne pour raisons de santé, convaincu par sa fille et conseillère Tatiana Diatchenko. Son successeur est Vladimir Poutine.

    Il est décédé le 23 avril 2007 à l'âge de 76 ans.[2] Selon des sources médicales citées par l'agence Interfax, sa mort est due à un brusque arrêt cardiaque.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Ieltsine


    votre commentaire
  • Radhika Coomaraswamy, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les
    enfants et les conflits armés, a achevé aujourd'hui une visite de deux semaines au
    Liban, en Israël et dans les Territoires palestiniens destinée à évaluer la
    situation des enfants de la région.

    Selon les sources officielles, près de 400 enfants ont été tués au Liban au cours
    des hostilités du mois de juillet et d'août 2006, 124 enfants ont été tués dans les
    territoires palestiniens en 2006 et huit enfants tués ou blessés du côté israélien,
    indique un communiqué publié aujourd'hui à Jérusalem.

    « Près de 30% des enfants du nord d'Israël, de toutes les communautés, souffrent de
    stress post-traumatique », a souligné Radhika Coomaraswamy.
    En Israël, la Représentante spéciale a rencontré la ministre des Affaires étrangères
    Tzipi Livni et le ministre des Affaires sociales.

    Elle a reconnu les « très réelles préoccupations sécuritaires d'Israël » mais a fait
    connaître sa préoccupation face aux « conséquences humanitaires pour la santé,
    l'éducation et le droit à la liberté de mouvement des enfants palestiniens, de la
    construction du mur de séparation ».

    Radhika Coomaraswamy a appelé le gouvernement à établir un comité civil indépendant
    pour en examiner les conséquences, tout en saluant le rôle de la Cour suprême
    israélienne et de la société civile israélienne et palestinienne à cet égard.
    La Représentante a aussi abordé la question des 398 enfants palestiniens détenus par
    Israël et appelé à adopter une nouvelle approche pour les enfants qui commettent des
    délits mineurs.

    En territoire palestinien, Radhika Coomaraswamy a abordé avec le président Mahmoud
    Abbas, son chef de cabinet et le ministre des Affaires étrangères Ziyad Abu Amr,
    l'implication des mineurs dans la politique et la violence armée.

    Selon le bureau de la Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés,
    le président Abbas a indiqué son intention de ranimer le code de conduite entre
    groupes palestiniens visant à empêcher le recours aux enfants et à travailler avec
    le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (<"http://www.unicef.org/french/">UNICEF)
    sur cette question.

    Radhika Coomaraswamy a par ailleurs salué l'intention de l'Autorité palestinienne et
    du gouvernement israélien de revoir les programmes scolaires afin d'éviter
    l'incitation à la violence et à la haine.


    votre commentaire
  • La plate forme des Acteurs de la Société Civile au Bénin, en partenariat avec OXFAM International, l'ONG GRAPAD (Groupe de Recherche et d'Action pour la Promotion de l'Agriculture et du Développement), le Centre d'Action pour le Développement Durable (CADD),  les Syndicats de conducteurs de Taxis Motos et autres organisations de la Société Civile du Bénin ont organisé jeudi 19 avril 2007 «  la Caravane jaune » pour dire NON à la signature des Accords de Partenariat Economique en cours de négociation entre l'Union Européenne et les régions ACP.
     
    Cette manifestation de la société civile béninoise s'inscrit dans le cadre de journée de mobilisation internationale contre des accords commerciaux inéquitables entre l'Europe et les pays ACP. Au cours de cette journée du jeudi 19 avril 2007, des dizaines de milliers de militants alter mondialistes, de travailleurs et de paysans se sont mobilisé à travers l'Europe et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour manifester devant les ambassades allemandes et les délégations de la Commission européenne.

    A Cotonou, capitale économique du Bénin, la journée a été marquée par une caravane de plus de Cinq Cent (500) taxi motos communément appelés « Zémidjan » avec des conducteurs en tenues uniformes jaunes  sur lesquelles est imprimée la photo de Angélique KIDJO (vedette béninoise) avec le message suivant « Angélique KIDJO dit Non aux Accords Commerciaux Injustes. Et vous ? ».

    En plus des Zémidjans, en tête de la caravane, plusieurs centaines de représentants d'ONG, associations de femmes et d'autres composantes de la société civile béninoise se sont mobilisés pour s'approprier le message de Angélique KIDJO à travers slogans, chants, danses et démonstrations. On peut lire sur des banderoles différents messages dénonçant les négociations commerciales en cours dans le cadre des APE.
     
    Partie de l'esplanade du Stade de l'Amitié de Cotonou, cette caravane passe successivement par la Délégation de la Commission Européenne , l'Ambassade d'Allemagne et le Ministère de l'Industrie et du Commerce qui sont ciblées pour recevoir de la part des  messages forts adressés aux gouvernements et négociateurs de l'Union Européenne et de l'Afrique. Les manifestants entendent ainsi interpeller la chancelière allemande Angela Merkel qui, durant la présidence allemande de l'Union européenne, peut encore influencer les chefs d'Etat et de gouvernement européens afin de réorienter les négociations de ces accords.

    Les organisations mobilisées considèrent que tout accord commercial entre l'Europe et les pays ACP devrait exclure le principe de réciprocité, proposer un accès au marché pour le moins équivalent à ce qui existe déjà et comporter des règles d'origine simplifiées. Il devrait également exclure tout engagement sur la question des services ou des investissements.
     
    Elles estiment également que les accords de libre-échange proposés par l'Europe compromettent la croissance économique et l'intégration régionale des pays ACP, et risquent de les priver de l'espace de régulation nécessaire à la protection de leurs marchés, des populations et de l'environnement.
    L'échéance de la fin 2007 ne doit pas être imposée, si les pays concernés ne sont pas prêts à signer, ont averti les organisations de la société civile pour qui,  l'UE doit s'engager à continuer d'appliquer le système actuel de préférences généralisé, jusqu'à ce que des mesures alternatives soient mises en place.
    Ces actions, qui sont menées dans plus de vingt autres villes internationales, notamment, Londres, Berlin, Dakar, et Bridgetown, se traduisent par la remise de clés et de cadenas symboliques, accompagnés du message suivant « Europe, n'enferme pas l'Afrique dans la pauvreté ».

    Les manifestants soutiennent par différents messages que les accords de libre-échange dans l'optique proposée par l'Europe détruiraient les moyens d'existence et l'environnement et compromettraient la croissance économique et l'intégration régionale futures des régions ACP.

    Bine Dagoun

    Agence AFRIPERF


    votre commentaire
  • Affirmer que la presse a ou est réellement un pouvoir,  un immense pouvoir ne relève guère d'une pure lapalissade ou d'une simple phraséologie. Ainsi constitue-t-elle  un avantage inestimable et incomparable pour les nations au service desquelles elle se trouve. Mais la presse est un couteau à double tranchant, chaque avantage présentant au moins un inconvénient  telle une médaille frappée de son revers. A cette loi ne saurait guère échapper la formule bien assaisonnée de la revue de presse journellement tenue par M. Eustache ATINKPAHOUN alias Dah Houawé de la radio  CAPP FM. Intérêt de cette trouvaille. Tentations subtiles. Suggestions pertinentes pour un mieux-faire.

    Au quotidien, entre 10H et 10H30, tout Cotonou de même les villes périphériques vivent un surprenant ralenti de leurs activités, et ce, en raison de la sulfureuse et combien irrésistible revue de presse de Dah Houawé, locuteur fon de la radio CAPP FM. Le jeu en vaut peut-être la chandelle. Car, ses prestations de tous les jours ouvrables s'avèrent grandement profitables pour les populations de nos villes et de nos campagnes. Son record d'écoute en dit long sur l'audience qu'elle rencontre auprès des couches populaires béninoises. Et comment ne pas saluer l'ingéniosité,  l'inventivité et le savoir-faire d'un journaliste averti de son talent et non moins conscient se glisser subrepticement dans l'ordinaire et dans le subconscient collectif de beaucoup d'entre nous ! Son mérite est aussi grand de s'atteler à monnayer en langue nationale – du moins ou au moins la plus parlée dans le Bas-Bénin– les traits saillants de l'actualité d'ici et d'ailleurs telle qu'elle est proposée et traitée par la presse écrite. Il a certainement à son actif de tenir et de gagner le pari de l'information mise gratis à la portée de tous ceux  qui, pour moult raisons, auraient eu tout le mal du monde à s'acheter un canard de 200F.

    Mais il faut prendre garde de perdre de vue qu'il existe une petite marge entre compétence et infaillibilité; et, tout bien considéré, l'œuvre quotidienne de Dah Houawé  s'avère aussi délicate que sensible. La qualité de ses interventions est constamment menacée par une triple tentation sur laquelle il convient de braquer les feux des projecteurs afin de prévenir des risques intrinsèquement inhérents à l'entreprise. Car la chute est souvent à la taille du niveau d'ascension.
    La première tentation réside dans le risque de verser purement et simplement dans la recherche du sensationnel, du vulgaire et du ronflant. Car, le bas peuple qui est un peuple bas honore le rendez-vous de 10H afin d'y assouvir son appétit glouton du burlesque. Je revois ce conducteur de zémidjan qui en interpelle un autre : « écoute, il est l'heure. Allons nous distraire et rire avec Dah Houawé ». Le journaliste, dans un tel contexte, s'il n'y prend garde, est tout bonnement mené à fouiner et à retrouver dans les pages de chaque journal qui lui tombe entre les mains, du croustillant, du bas, du prosaïque, bref, de quoi ne pas décevoir la pléthore.

    Une autre tentation encourue par celui qui, tous les jours, réalisent une audience et une performance des plus évidentes, se situe dans le risque de se laisser duper, phagocyter et induire en erreur par une certaine presse, une presse qui est loin d'honorer la corporation dont elle se réclame, une presse ennemie du professionnalisme, une presse qui préfère dé-former plutôt que d'in-former et de former.

    La troisième et dernière tentation qui guette Dah Houawé est tout simple; elle est déduction logique des deux premières : sacrifier le vrai sur l'autel de l'ivraie. Dès lors, ses prestations se rendront immondes pour un monde qui ne sait pas toujours discerner et nauséabondes pour quiconque n'est pas adepte des faits falsifiés et servis sur mesure. Le pas ainsi franchi creusera davantage l'écart entre une véritable revue de presse et un commentaire de presse, deux genres tout différents dont la frontière séparatrice peut échapper aux esprits non avertis.

    Mais une tentation, quelque qu'elle soit, reste une tentation aussi longtemps que l'on en prend conscience et que l'on se munit des moyens indiqués pour s'y soustraire. Autrement, elle a tôt fait de se muer subrepticement en dérives ou grossièretés génératrices de lourdes et irrémédiables conséquences. Informer est un art; l'art suppose l'éthique, l'éthique appelle respect, sélection, prudence. Il est alors évident que, si l'éthique déserte l'art d'informer, tout finira en décrépitude. Tel est le drame qui se profile à l'horizon et dont nous tenons à avertir le cher Dah.
    Félicitation pour le brio de tous les jours, mais attention aux excès et aux débordements. Saine sélection de l'information et courage à la tâche.

    Frédéric Serge KOGUE
    Grand Séminaire Saint Gall / Ouidah

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires