• Les trois opérateurs de téléphonie mobile traditionnels (Orange, SFR et Bouygues Telecom) ont subi un revers judiciaire mardi, avec la confirmation en appel de leur amende record de 534 millions d'euros pour entente illicite, mais les consommateurs réclament toujours réparation.
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  • Le gouvernement s'est réuni en session hebdomadaire hier mercredi 20 décembre 2006. Entre autres décisions prises, le conseil des ministres a adopté un projet de décret portant autorisation de la Sonapra à participer à l'importation des intrants coton au titre de la campagne 2007 - 2008. De plus, il a été décidé de la mise sur pied d'une commission d'enquête à l'effet d'élucider les événements survenus au Ceg de Sèmè-Kpodji le lundi 11 décembre 2006, de situer les responsabilités et d'engager des poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs des actes de vandalisme enregistrés.
    Au début de la séance, le Conseil des Ministres a observé une minute de silence à la mémoire de feu Avodo AGBOTA, père de Monsieur Lucien AGBOTA, Directeur Exécutif du Centre de Promotion de la Société Civile, décédé le 08 novembre 2006. Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets, notamment :
      le projet de décret portant transmission à l'Assemblée Nationale, pour autorisation de ratification, de la Convention de la Commission Africaine de l'Energie ;
      le projet de décret portant autorisation de la Société Nationale pour la Promotion Agricole (SONAPRA) à participer à l'importation des intrants coton au titre de la campagne 2007-2008. En effet, il n'est plus un secret que la campagne cotonnière 2006-2007 qui s'achève a été marquée par une série de difficultés parmi lesquelles s'inscrivent la quantité et la qualité controversée des intrants coton mis en place ainsi que le problème de leur approvisionnement à bonne date. En adoptant ce décret pour autoriser la SONAPRA à soumissionner pour l'importation de ces intrants, le Conseil des Ministres entend placer la campagne 2007-2008 sous le signe de la concurrence dans l'intérêt de tous les acteurs de la filière coton.


    Au cours de la même séance, le Conseil des Ministres a examiné et approuvé plusieurs dossiers, notamment : 

    un compte rendu du Ministre des Affaires Etrangères relatif aux conclusions des travaux de la 3ème session de la Grande Commission Mixte Bénino-Equato-Guinéenne de Coopération, tenue à Bata, du 18 au 21 novembre 2006 ;
     
    trois comptes rendus du Ministre du Développement, de l'Economie et des Finances relatifs, le premier, aux travaux du Comité interministériel chargé de l'étude du dossier de demande de l'aval de l'Etat par la Société ENERDAS INGENIERIE SARL dans le cadre de la construction de l'Université WANILO à Cana (Commune de Zogbodomey) et de trois (03) lycées de référence, le second, aux réunions plénières du Groupe intergouvernemental d'Action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), tenues à Cotonou, du 29 mai au 1er juin 2006 et le troisième, à l'organisation à Cotonou, du 05 au 09 septembre 2006, de la 3ème édition de la Semaine Nationale de l'Intégration ; 

    un compte rendu du Ministre de l'Industrie et du Commerce relatif au séminaire francophone sur la concurrence, tenu à la Cour de Cassation à Paris, les 20 et 21 novembre 2006 ; 

    un compte rendu du Ministre de la Santé concernant l'organisation de la 2ème édition du mois de solidarité sanitaire nationale : TELETHON 2006 ; 

    un compte rendu du Ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant relatif à la Conférence internationale sur « Protection sociale et inclusion sociale : des efforts convergents dans une perspective mondiale », tenue à Lisbonne, les 02 et 03 octobre 2006 ;

    - deux comptes rendus du Ministre Délégué Chargé de la Micro Finance, de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises et de l'Emploi des Jeunes et des Femmes auprès du Ministre du Développement, de l'Economie et des Finances relatifs, le premier au 3ème Sommet mondial sur l'Emploi des jeunes (YES 2006), tenu à Naïrobi, du 13 au 16 septembre 2006 et le second à la foire régionale du développement et du financement de prix aux meilleurs promoteurs de projets sélectionnés, tenue à Bamako, les 14 et 15 novembre 2006 ;

    - un compte rendu du Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire relatif aux mesures prises par son Département ministériel au sujet des événements survenus au Collège d'Enseignement Général (CEG) de Sèmè-Kpodji. En approuvant cette dernière communication, le Conseil des Ministres déplore les importants dégâts causés tant aux personnes qu'aux biens et condamne sans réserve les actes de vandalisme perpétrés. Ces agissements qui sont les manifestations de la culture de la violence et de l'incivisme doivent être découragés par tous les moyens. En conséquence, le Conseil des Ministres a donné des instructions aux Ministres compétents afin qu'ils dépêchent sur le terrain une Commission d'enquête pour situer les responsabilités, déterminer les tenants et les aboutissants de ce drame, et prendre les sanctions administratives appropriées. Par ailleurs, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chargé des Relations avec les Institutions, Porte-Parole du Gouvernement a été instruit pour engager les poursuites judiciaires contre les auteurs des actes de vandalisme enregistrés.


    Le Conseil des Ministres a autorisé au cours de cette réunion : 

    la participation d'une délégation du Bénin à la réunion des Ministres des Finances et de l'Intégration Africaine sur la situation du Conseil de l'Entente, prévue à Dakar, dans la 2ème quinzaine de décembre 2006 ; 

    la participation d'une délégation de notre pays à la Conférence des Chefs d'Etat des pays du Bassin de la Volta, prévue à Ouagadougou, du 18 au 22 décembre 2006 ; 

    la mission d'échange d'expériences d'une délégation du Bénin sur la prise en charge gratuite des soins de santé des enfants de moins cinq (05) ans au Burundi.


    Le Conseil des Ministres a, en outre, autorisé :


    l'organisation des cérémonies de fin de formation initiale et de présentation au drapeau des élèves Commissaires de Police de la 4ème promotion de l'Ecole Nationale Supérieure de Police ;
     
      l'organisation les 24 et 25 décembre 2006 à Mareboorou dans la Commune de N'Dali et du 23 au 25 décembre 2006 à Savalou du pèlerinage annuel des Chrétiens Célestes d'une part et les 24 et 25 décembre 2006 à la plage de Sèmè et à Ekpè, du pèlerinage annuel des Chrétiens Célestes et des Chérubins et Séraphins d'autre part ; 

    la célébration au Bénin respectivement le 25 décembre 2006, le 31 décembre 2006, et le 1er janvier 2007 des fêtes de Noël, de la Tabaski et du Nouvel An.


    Cotonou, le 20 décembre 2006

    Le Secrétaire Général du Gouvernement,


    Epiphane NOBIME.-


    Source : www.quotidienlematinal.com


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  • « Les prix pratiqués par les opérateurs Gsm pour la vente aux consommateurs de leurs produits et services sont restés très élevés par rapport au pouvoir d'achat des populations. Depuis l'an 2004 où les actions des organisations de consommateurs et l'intervention de l'Etat ont permis d'obtenir une légère première baisse tarifaire, la qualité et le coût des produits et services Gsm continuent d'être décriés par les populations ».

    C'est l'amer constat fait par le comité de suivi de la réduction des tarifs de communication et l'amélioration de la qualité des services et télécommunications mis sur pied le 4 décembre 2006. En raison de cela, le ministre délégué chargé de la communication et des nouvelles technologies, Venance Gnigla était, le vendredi 15 décembre dernier, face aux opérateurs Gsm. C'était à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a donnée dans l'enceinte de son ministère. A l'issue de l'audition des opérateurs Gsm qui ont exposé les actes posés après l'injonction du chef de l'Etat visant la réduction du prix de le communication, le ministre Gnigla a fait des mises au point. Le ministère de la communication s'est offusqué de la tergiversation des opérateurs Gsm à déférer aux injonctions du président Yayi Boni. Pour lui, « le désordre a été orchestré, le désordre a été voulu et entretenu de longue date ». C'est pourquoi, menace-t-il, « nous allons y mettre fin dans l'intérêt du consommateur, des opérateurs eux-mêmes et dans l'intérêt supérieur de la Nation. Pour cela nous revisiterons les cahiers de charges. Nous remonterons aux conventions qui ont été signées. L'Etat prendra ses responsabilités ». Le ministre délégué chargé de la communication et de nouvelles technologies annonce pour très bientôt l'installation de l'Autorité de régulation des postes et télécommunication.

    Louis-Marie Abaloufey

    Quotidien le Matinal, Edition du lundi 18 Décembre 2006

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  • Un braquage a été perpétré hier derrière la Présidence de la République. Un agent de sécurité a été tué dans cette opération. Un autre individu est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital et deux autres blessés sont dans un état critique. Après leur forfait, les braqueurs ont pris le large.


    Des douilles de cartouches éparpillées sur la voie à quelques centaines de mètres de la présidence, un agent de sécurité en uniforme qui gît dans une marre de sang, un véhicule criblé de balles avec deux pneus, complètement crevés, les vitres éventrées, le tout dans un mélange de sang et de gasoil. C'est l'image ou le spectacle désolant que les braqueurs ont laissé sur les lieux du crime. En effet, hier en début de matinée, le véhicule de « Sagam sécurité », de marque « Peugeot 504 », immatriculé « U 5014 Rb » allait effectuer une opération de versement de fonds au Trésor public lorsqu'il est intercepté par les braqueurs. Ces derniers qui ont pris place à bord d'un véhicule 406 de couleur vert foncé, ont ouvert le feu sur le véhicule de convoyage de fonds. Ayant suivi l'action, l'un des agents de sécurité, Rodrigue Tossa, est sorti du véhicule et a commencé par tirer des coups de feu. Il a été abattu par l'un des braqueurs. Alertés, les éléments de la garde présidentielle ont automatiquement riposté par des tirs. Aussitôt, un échange de coup de feux s'ouvre entre la garde du chef de l'Etat. Surpris par cette prompte intervention de la garde présidentielle, les malfrats ont abandonné le véhicule de «Sagam sécurité» dans lequel se trouvaient deux autres agents de sécurité. Blessés, ils sont évacués au Centre national hospitalier universitaire (Cnhu). Près de la victime qui gisait à côté du véhicule braqué, se trouvaient les outils de travail de cette société de convoyage de fond. Il s'agit, entre autres, de deux armes à feu «Model 83-12.04 », des cartables en plastique contenant des documents, un portable, probablement celui de la victime. Il est à souligner que les braqueurs arrivés à Cadjéhoun ont arrêté la circulation et contraint une dame à leur laisser son véhicule de marque Opel Oméga immatriculé « A 1917 Rb » avant de continuer leur fuite. Selon les témoignages recueillis, six individus se trouvaient à bord du véhicule des braqueurs. Lors de leur fuite, l'un d'entre eux, a servi de couverture aux autres en tirant des coups de feu avant de s'enfoncer dans les cocoteraies qui mènent vers la plage. Face à cette situation, un périmètre de sécurité est installé autour de la présidence, à l'intérieur duquel des fouilles systématiques de tous les véhicules sont opérées. Ainsi, il était devenu impossible d'emprunter le boulevard de la Marina et l'avenu Jean Paul II. La garde présidentielle est déployée sur les différents carrefours débouchant sur la présidence de la République. Informées de la situation, les autorités sont descendues sur le terrain. Le ministre de la Sécurité publique, Edgard Alia, le préfet de l'Atlantique et du Littoral, Véronique Brun Hachémé ainsi que le procureur de la République sont venus constater de visu la situation. La Direction de la police judiciaire, la gendarmerie ainsi qu'un huissier de justice sont arrivés faire le constat du drame. Sur les lieux du crime, les témoignages sont collectés. Les informations avec descriptions des suspects sont aussitôt communiquées aux différents postes sur toute l'étendue du territoire. Le ministre de la Défense nationale, Issifou Kogui N'Douro, a aussitôt fait une déclaration pour inviter la population au calme, à la sérénité et à vaquer normalement à ses occupations. Après avoir fait le point de la situation, il a ajouté que les Forces armées béninoises et les forces de sécurité publique ont pris toutes les dispositions requises pour assurer et garantir la sécurité des personnes et de biens sur toute l'étendue du territoire national. Pendant que nous mettons sous presse, les informations font état du décès du second agent de sécurité, Lucien Azinlinon, touché lors des échanges de tir. Le troisième agent, Pierre Claver Kanhonou serait dans un état critique. Les braqueurs ont emporté dans leur fuite une somme d'argent non négligeable. Selon les sources policières et de l'Armée, les forces de sécurité sont actuellement sur la trace des braqueurs. L'un d'entre eux serait blessé lors des échanges de tirs.


    - Didier Houndénou  (07 Décembre 2006)

    - Source : www.lautrequotidien.com


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